Localisation thoracique des synovialosarcomes (à propos de quatre observations)

Localisation thoracique des synovialosarcomes (à propos de quatre observations)

Affiches scientifiques à ce type de cuisson. La maladie était diffuse dans les deux cas. Les deux patientes ont eu une chimiothérapie à base de platine...

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Affiches scientifiques à ce type de cuisson. La maladie était diffuse dans les deux cas. Les deux patientes ont eu une chimiothérapie à base de platine. Selon l’agence internationale de recherche sur le cancer, la combustion du bois est probablement cancérigène (groupe 2A). Cette technique de cuisson est très répandue en Tunisie, notamment dans les milieux ruraux. Son impact dans la survenue d’un CPC chez les femmes non tabagiques reste mal connu et nécessite de plus amples études. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.309

A95 du thorax a objectivé un hémithorax opaque rétractile avec image d’arrêt dans un cas, un aspect en lâcher de ballon dans deux cas, une opacité rétractile du lobe moyen et inférieur et une opacité du lobe supérieur droit avec lyse osseuse dans un cas chacune. La bronchoscopie a objectivé une sténose infiltrative dans deux cas et une tumeur bourgeonnante dans trois cas. Les biopsies bronchiques ont confirmé le carcinome épidermoïde dans 4 cas, et l’adénocarcinome dans un cas. Trois patientes sont toujours sous chimiothérapie et deux patientes sont perdues de vue. Malgré la rareté des métastases bronchiques du cancer du col, nous insistons sur leur dépistage par un suivi régulier.

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Carcinome bronchogénique sur séquelles de tuberculose S. Maïouak , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc L’association entre antécédents de tuberculose pulmonaire et risque de survenue de cancer bronchopulmonaire est largement discuté dans la littérature, mais, jusqu’à ce jour, aucun lien de causalité n’a pu être établi avec certitude. Nous proposons une étude rétrospective, allant de janvier 2006 à septembre 2012, portant sur 51 patients ayant un antécédent de tuberculose pulmonaire, colligés au service pour cancer bronchique confirmé histologiquement. Il s’agit de 48 hommes et trois femmes. La moyenne d’âge était de 58 ans (extrêmes : 36 à 83 ans). Quarante-six cas étaient tabagiques (moyenne de 40 PA), une patiente était exposée au tabagisme passif et quatre étaient sans habitudes toxiques. Le délai moyen d’apparition du cancer par rapport à la tuberculose était de 22 ans (extrêmes : quatre à 36 ans). Le tableau clinique était dominé par la toux productive dans 40 cas et l’hémoptysie dans 27 cas. L’imagerie thoracique a montré une opacité suspecte associée à des images séquellaires dans tous les cas. Le type histologique était le carcinome épidermoïde dans 22 cas, l’adénocarcinome dans 18 cas et le carcinome à petites cellules dans quatre cas. Selon la classification TNM, le stade IV est noté dans 19 cas, le stade III dans 24 cas et le stade II dans huit cas. Un traitement chirurgical était de mise chez cinq patients et les autres ont bénéficié d’un traitement palliatif. L’évolution était favorable chez quatre patients seulement et on déplore 15 décès. L’apparition ou l’aggravation d’une symptomatologie respiratoire ainsi qu’une modification radiologique chez un ancien tuberculeux doivent faire évoquer une rechute tuberculeuse mais également faire penser à un cancer sur cicatrice pulmonaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.310 285

Les métastases bronchiques du cancer du col utérin A. Ech-Cherrate , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Les métastases bronchiques du cancer du col utérin sont rares. Nous rapportons cinq observations de métastases bronchiques du néo du col, colligées au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre 2005 et 2012. La moyenne d’âge est de 54 ans (extrêmes : 42—70 ans). Quatre patientes ont été traitées pour un carcinome épidermoïde du col utérin, et une patiente pour un adénocarcinome de l’endocol. Toutes les patientes ont bénéficié d’une adénocolpohystérectomie élargie associée à une radiothérapie et une chimiothérapie. Le délai moyen de survenue des métastases bronchiques est de cinq ans. La symptomatologie est faite d’hémoptysie, dyspnée et douleur thoracique. La radio

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.311 286

Localisation thoracique des synovialosarcomes (à propos de quatre observations) A. Ech-Cherrate , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Le synovialosarcome est un sarcome du tissu synovial qui représente 5 à 10 % des sarcomes des tissus mous. Il siège préférentiellement aux extrémités et particulièrement aux membres inférieurs. Cette tumeur maligne est plus fréquente chez l’adulte jeune de sexe masculin. Les métastases thoraciques aggravent son pronostic et conditionnent la prise en charge thérapeutique. L’atteinte thoracique primitive est rare. Il s’agit de deux hommes et deux femmes, âgés respectivement de 56, 40, 28 et 44 ans. On note un synovialosarcome du pied droit opéré et suivi de six séances de chimiothérapie chez le premier patient, un synovialosarcome de la jambe gauche nécessitant l’amputation sans chimiothérapie ni radiothérapie postopératoire chez le deuxième patient, et un synovialosarcome de la cuisse droite traité par exérèse chirurgicale seule. Le délai moyen entre le diagnostic du synovialosarcome et l’apparition des signes respiratoires est de 26 mois, les symptômes sont dominés par la douleur thoracique et la dyspnée chez les quatre patients. La radiographie thoracique montre un élargissement médiastinal chez le premier patient et une opacité basale droite chez la dernière patiente et une opacité de type pleural dans les autres cas. La confirmation histologique est obtenue par PBTP dans deux cas, ponction biopsie pleurale dans un cas et biopsie pulmonaire chirurgical dans un cas. L’atteinte secondaire est retenue chez les patients ayant les antécédents de synovialosarcome, et l’atteinte pleurale primitive chez une patiente qui est sans antécédents avec un recul de deux ans. Le traitement est palliatif chez les quatre patients. Trois patients sont décédés et une patiente est toujours sous chimiothérapie avec régression tumorale. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.312 287

Localisations thoraciques des lymphomes malins (à propos de 57 cas) S. Khodja , K. Khenouf , R. Amrane Service de pneumologie, CHU Bab El Oued, Alger, Algérie Les localisations thoraciques des lymphomes malins (LM) peuvent être un mode révélateur de la maladie, elles posent alors un problème diagnostique lié à la difficulté d’accès aux lésions. Notre étude rétrospective portait sur 57 cas d’atteinte thoracique révélant un lymphome malin chez des malades hospitalisés de 2006 à 2012. Sur les 57 cas inclus dans l’étude (26 cas de LM Hodgkinien et 31 cas de LM non hodgkinien), le sexe féminin était prédominant, la