251 Atteinte pariétale de la maladie de Hodgkin : à propos de 2 cas

251 Atteinte pariétale de la maladie de Hodgkin : à propos de 2 cas

Résumés des communications scientifiques 248 250 Fibrose pleurale et mésothéliome : les limites de la thoracoscopie Tumeur fibreuse solitaire de l...

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Résumés des communications scientifiques

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Fibrose pleurale et mésothéliome : les limites de la thoracoscopie

Tumeur fibreuse solitaire de la plèvre à potentiel agressif : à propos d’un cas

N. Brulé, C. Sagan, L. Cellerin, E. Chailleux, C. Périgaud

H. Benjelloun, N. Yassine, F.Z. Bourkadi, A. Bakhatar, A. Alaoui Yazidi, A. Bahlaoui 6HUYLFHGHV0DODGLHV5HVSLUDWRLUHV&+8,EQ5RFKG&DVDEODQFD0DURF

But de l’étude : La thoracoscopie est un examen performant pour le diagnostic de mésothéliome. Cette étude s’intéresse aux faux négatifs de la thoracoscopie médicale. Matériel et méthodes : Étude rétrospective avec un diagnostic initial de fibrose pleurale sur des biopsies de thoracoscopie médicale et secondairement un diagnostic de mésothéliome sur des prélèvements chirurgicaux. Elle comprend une analyse détaillée des comptes rendus de thoracoscopie et des résultats histologiques puis une relecture des lames par le même pathologiste. Résultats : Sept patients inclus en 3 ans ; tabagisme 5/7 ; aucun contact avec l’amiante 1/7 ; âge médian 69,7 ans ; sexe ratio 0,85. Symptômes révélateurs : toux 3/7, douleur thoracique 3/7, dyspnée 7/7 ; AEG 2/7, épanchement droit 5/7 ; ancienneté des symptômes : 4,28 mois. Thoracoscopie : compte rendu détaillé : 6/7 ; nombre de prélèvements > 5: 6/7 ; taille > 5 mm : 6/7. Analyse des biopsies sous thoracoscopie : graisse sous pleurale 3/7 ; cellularité modérée à forte 5/7 ; gradient de cellularité absent 2/7, atypie 3/7 ; nécrose 1/7. Biopsies chirurgicales : mésothéliome épithélioïde 2/7, sarcomatoïde 4/7 ; desmoplasique 1/7. Délai thoracoscopie médical/diagnostic de mésothéliome : 10,6 mois. Discussion : La technique et les prélèvements faits sous thoracoscopie sont conformes aux recommandations de la littérature. L’étude met en évidence la nécessité de mieux définir les caractères morphologiques de la fibrose. L’absence de graisse sous pleurale et/ou une fibrose cellulaire avec atypies et/ou nécrose doit conduire rapidement à la réalisation de biopsies pleurales chirurgicales.

La tumeur fibreuse solitaire de la plèvre est une tumeur rare d’origine fibroblastique, le plus souvent localisée et bénigne, représentant moins de 5 % de l’ensemble des tumeurs pleurales. Dix pour cent de ces tumeurs sont malignes avec un risque de récidive et de métastases engageant le pronostic vital. Nous rapportons l’observation d’un patient de 82 ans, sans habitudes toxiques, dont la symptomatologie remonte à 10 mois avant son hospitalisation par une douleur thoracique sus-scapulaire droite isolée. L’examen clinique note une tuméfaction sus-scapulaire droite oblongue de 6 cm de grand axe. La radiographie thoracique objective une opacité floue en axillaire droit avec épaississement pleural et lyse costale en regard. La tomodensitométrie thoracique montre une masse pariétale postérieure tissulaire droite avec lyse costale et envahissement pleural et des tissus mous en regard. La ponction biopsie transpariétale de la masse avec étude histologique et immunomarquage conclue à une tumeur fibreuse solitaire de la plèvre à potentiel agressif. L’indication d’une exérèse chirurgicale de la masse est retenue, mais le patient a présenté une pleurésie métastatique controlatérale. Le traitement a été palliatif et le patient est décédé 3 mois après. À travers cette observation, les auteurs soulignent la diversité de l’expression clinique, de la description histologique de ces tumeurs et leur caractère régressif après exérèse chirurgicale avec un faible risque de récidive sans pour autant omettre leur caractère malin.

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Atteinte pariétale de la maladie de Hodgkin : à propos de 2 cas

Pneumopathie infiltrative diffuse révélant un pseudomyxome péritonéal

H. Benjelloun, A. Bakhatar, M. El Biaze, N. Yassine, A. Alaoui Yazidi, A. El Meziane, A. Bahlaoui

N. Zaghba, N. Yassine, A. Bakhatar, A. Alaoui Yazidi, A. Bahlaoui

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Le pseudomyxome péritonéal ou maladie gélatineuse du péritoine correspond à l’accumulation de grande quantité de mucus et de cellules épithéliales dans la cavité péritonéale. C’est une affection rare, représente 2 cas sur 10 000 laparotomies. Nous rapportons l’observation d’un patient de 64 ans, ayant une exposition à l’amiante, qui consulte pour une dyspnée d’effort évoluant depuis 3 ans, toux sèche et douleur du flanc droit évoluant dans un contexte de conservation de l’état général. L’examen clinique retrouve des râles crépitants secs au niveau des 2 bases pulmonaires. L’imagerie thoracique (radiographie et scanner) montre un syndrome interstitiel bilatéral. La bronchoscopie retrouve un état inflammatoire du premier degré de l’ensemble de l’arbre bronchique, les biopsies transbronchiques sont en faveur d’une fibrose interstitielle modérée. L’échographie abdominale découvre une ascite localisée au niveau des gouttières pariéto-coliques. La ponction retire un liquide gélatineux. Le scanner abdominal retrouve un aspect compatible avec une mucocèle appendiculaire avec pseudomyxome péritonéal. Le patient a subi une colectomie subtotale suivie d’une chimiothérapie intrapéritonéale. L’étude histologique de la pièce opératoire est en faveur d’un cystadénome mucineux de l’appendice avec pseudomyxome péritonéal. L’évolution est marquée par le décès du patient après la 2e cure de chimiothérapie. Nous insistons à travers cette observation sur la rareté du pseudomyxome péritonéal et sur la difficulté diagnostique vu sa latence clinique. L’association avec la pneumopathie infiltrative diffuse semble fortuite.

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Les manifestations thoraciques de la maladie de Hodgkin sont dominées par l’atteinte ganglionnaire médiastinale dans 65 % des cas. L’atteinte pariétale, proprement dite par contiguïté à partir d’une masse ganglionnaire sous jacente, est exceptionnelle, et souvent à l’origine de lyse costale, sternale ou vertébrale. Nous rapportons 2 observations d’atteinte pariétale de la maladie de Hodgkin. Il s’agit de 2 femmes respectivement âgées de 33 et 36 ans. Dans les deux cas, les signes révélateurs sont la douleur thoracique et la toux séche. L’examen clinique retrouve une tuméfaction pariétale, en regard du sternum, plus prononcée dans le premier cas. Dans les deux cas, la radiographie thoracique montre un aspect d’élargissement du médiastin moyen et la tomodensitométrie thoracique des polyadénopathies médiastinales avec ostéolyse du sternum et épaississement des parties molles en regard. La bronchoscopie objective un aspect de compression extrinsèque de la bronche principale droite avec épaississement de l’éperon lobaire supérieur droit dont la biopsie conclue à une inflammation chronique non spécifique des bronches. Le diagnostic de la maladie de Hodgkin type II est confirmé par la biopsie de la masse pariétale dans le premier cas et d’une adénopathie périphérique dans le deuxième cas. Le traitement est basé sur une chimiothérapie avec une bonne évolution clinique et radiologique pour les deux cas. À la lumière de ces deux observations, nous rappelons la rareté de la localisation pariétale de la maladie de Hodgkin et son évolution favorable sous chimiothérapie.

© 2007 SPLF. Édité par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

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