252 Détermination thoracique de la maladie de Hodgkin : à propos de 13 cas

252 Détermination thoracique de la maladie de Hodgkin : à propos de 13 cas

11e congrès de Pneumologie de Langue Française 252 254 Détermination thoracique de la maladie de Hodgkin : à propos de 13 cas Mésothéliome pleural...

104KB Sizes 5 Downloads 168 Views

11e congrès de Pneumologie de Langue Française

252

254

Détermination thoracique de la maladie de Hodgkin : à propos de 13 cas

Mésothéliome pleural malin : à propos de 10 cas

H. Benjelloun, N. Yassine, M. El Biaze, A. Bakhatar, A. Alaoui Yazidi, A. Bahlaoui 6HUYLFHGHV0DODGLHV5HVSLUDWRLUHV&+8,EQ5RFKG&DVDEODQFD0DURF

La maladie de Hodgkin est une hémopathie maligne caractérisée par la présence de cellules de Reed Sternberg au sein d’un infiltrat lymphoïde. Afin de déterminer le profil radio-clinique et évolutif de l’atteinte thoracique de la maladie de Hodgkin, nous avons mené une étude rétrospective portant sur 13 cas. La moyenne d’âge est de 33 ans. Le sexe féminin est prédominant dans 70 % des cas. La symptomatologie clinique est dominée par la toux sèche, la dyspnée d’effort et l’hémoptysie. L’examen clinique retrouve des adénopathies périphériques dans 10 cas, un syndrome d’épanchement liquidien dans 4 cas et un syndrome cave supérieur dans 3 cas. La radiographie thoracique montre un élargissement mediastinal supérieur et moyen dans 8 cas, une atélectasie dans 2 cas et une opacité pulmonaire dans 4 cas. Le scanner thoracique objective une coulée d’adénopathies médiastinales dans 9 cas et un processus tissulaire parenchymateux dans 3 cas. La bronchoscopie, réalisée dans tous les cas, objective une tumeur endobronchique dans 2 cas. La confirmation histologique est obtenue par la biopsie ganglionnaire périphérique dans 7 cas, ganglionnaire médiastinale par thoracotomie dans 4 cas, par biopsie bronchique et ponction biopsie transcutanée dans 1 cas chacune. Le type scléronodulaire est retrouvé dans tous les cas. Le traitement repose sur la chimiothérapie. L’évolution est favorable dans 5 cas, un malade a présenté une rechute, 4 malades sont perdus de vue et 3 sont sous traitement. À travers cette étude, nous insistons sur la variété des manifestations thoraciques de la maladie d’Hodgkin.

253 Les métastases endobronchiques du cancer du col utérin : à propos de 2 observations H. Benjelloun, A. Bakhatar, M. El Biaze, N. Yassine, A. Alaoui Yazidi, A. Meziane, A. Bahlaoui 6HUYLFHGHV0DODGLHV5HVSLUDWRLUHV&+8,EQ5RFKG&DVDEODQFD0DURF

Les métastases endobronchiques d’un cancer extrathoracique sont souvent rapportées dans la littérature. Celles du cancer du col utérin sont rares. Nous rapportons 2 observations de métastases endobronchiques d’un cancer du col utérin colligées au service de maladies respiratoires en 2005. Les 2 femmes sont âgées respectivement de 44 et 70 ans, traitées en 2002 et 1999, pour un carcinome épidermoïde ulcère et infiltrant du col utérin par adénocolpohystérectomie élargie associée à une radiothérapie et une chimiothérapie. Les signes cliniques sont dominés, dans les deux cas, par des hémoptysies, une douleur thoracique et une profonde altération de l’état général. La radiographie thoracique montre dans le premier cas une opacité rétractile des deux tiers inférieurs de l’hémithorax droit, et une opacité des deux tiers supérieurs de l’hémithorax droit avec lyse osseuse dans le deuxième cas. La bronchoscopie objective une tumeur pédiculée obstruant la lumière trachéale et celle de la bronche principale droite dans le premier cas et une sténose d’allure tumorale de la lobaire supérieure droite dans le deuxième cas. Le diagnostic de métastases endobronchiques du cancer du col utérin est retenu après étude histologique des biopsies bronchiques qui concluent en un carcinome épidermoïde infiltrant dans les 2 cas. Actuellement les deux patientes sont sous chimiothérapie. Nous insistons au travers de ces deux observations sur la rareté de ces métastases et la nécessité d’y penser.

1S84

Rev Mal Respir 2006 ; 24 : 1S31-1S144

H. Benjelloun, N. Yassine, F.Z. Loudadsi, A. Bakhatar, A. Alaoui Yazidi, A. Bahlaoui 6HUYLFHGHV0DODGLHV5HVSLUDWRLUHV&+8,EQ5RFKG&DVDEODQFD0DURF

Le mésothéliome pleural malin est une tumeur maligne primitive rare de la plèvre étroitement liée à l’exposition à l’amiante. L’augmentation constante de son incidence et sa gravité en font aujourd’hui un véritable problème de santé publique. Nous rapportons 10 cas de mésothéliome pleural malin concernant 8 hommes et 2 femmes. La moyenne d’âge est de 58 ans. L’exposition à l’amiante est retrouvée dans 4 cas dont 3 sont d’ordre professionnel et un d’ordre environnemental. La symptomatologie clinique révélatrice est dominée par la douleur thoracique, la dyspnée, la toux sèche et l’amaigrissement important dans tous les cas. L’examen clinique retrouve un syndrome d’épanchement liquidien dans 8 cas, un syndrome d’épanchement aérique dans un cas. La radiographie thoracique objective une opacité de type pleural dans 8 cas, un pneumothorax dans un cas, un aspect mamelonné de la plèvre dans 6 cas et une rétraction de l’hémithorax dans un cas. L’atteinte est unilatérale dans tous les cas. L’aspect du liquide à la ponction pleurale est sérohématique dans tous les cas. Le dosage de l’acide hyaluronique, réalisé dans 3 cas, est positif dans un cas. Le diagnostic de mésothéliome pleural malin est confirmé par la ponction biopsie pleurale dans 6 cas et la biopsie sous thoracotomie dans 4 cas. Le traitement est basé sur la chimiothérapie, la décortication pleurale ainsi qu’un traitement symptomatique. À la lumière de cette étude, les auteurs rappellent le rôle de l’exposition à l’amiante dans la génèse de cette pathologie ainsi que ses différents aspects radio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs.

255 Manifestations thoraciques de la maladie de Kahler : à propos de 9 cas N. Zaghba, A. Bakhatar, F.Z. Bourkadi, N. Yassine, A. Alaoui Yazidi, A. Bahlaoui 6HUYLFHGHV0DODGLHV5HVSLUDWRLUHV&+8,EQ5RFKG&DVDEODQFD0DURF

La maladie de Kahler est une prolifération monoclonale maligne de plasmocytes dans la moelle osseuse s’accompagnant d’une infiltration médullaire plasmocytaire et d’une sécrétion d’immunoglobulines monoclonales. Les manifestations thoraciques sont dominées par l’atteinte osseuse. Le but de l’étude est de rapporter les particularités cliniques, radiologiques, biologiques et évolutives de 9 cas colligés au service. Il s’agit de 5 femmes et 4 hommes dont la moyenne d’âge est de 62 ans. Les signes cliniques sont dominés par les douleurs osseuses diffuses dans 7 cas, la douleur thoracique dans 8 cas, l’atteinte pleurale dans 4 cas, une masse pariétale dans 4 cas. L’imagerie thoracique (radiographie + tomodensitométrie thoracique) retrouve une lyse costale dans 6 cas. Le diagnostic est confirmé par le myélogramme dans 7 cas par la biopsie ostéomédullaire dans 2 cas. L’électrophorèse des protéines retrouve une dysglobulinémie dans 4 cas, la protéinurie de Bence Johns est positive dans 2 cas. Au moment du diagnostic, la radiographie du crâne montre des lacunes à l’emporte-pièce dans 5 cas, la radiographie du rachis retrouve un tassement vertébral dans 5 cas. L’atteinte rénale est retrouvée dans 6 cas. La chimiothérapie était indiquée dans tous les cas, 2 cas sont décédés avant le début du traitement. Deux sont sous traitement. Pour les patients traités, l’évolution était marquée par le décès dans 3 cas et 2 sont perdus de vue. Nous insistons à travers cette observation sur la rareté des manifestations thoraciques de la maladie de Kahler et la gravité de ses complications.