459 Atteinte maculaire au cours des uvéites

459 Atteinte maculaire au cours des uvéites

COMMUNICATIONS AFFICHÉES UVÉITES POSTÉRIEURES 455 Les uvéites de l’enfant. Pediatric uveitis. CHAABOUNI NAKHLI F* (Sfax, Tunisie) Introduction : Ce tr...

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES UVÉITES POSTÉRIEURES 455 Les uvéites de l’enfant. Pediatric uveitis. CHAABOUNI NAKHLI F* (Sfax, Tunisie) Introduction : Ce travail rapporte l’expérience du service d’ophtalmologie de Sfax à propos de 17 cas d’uvéite chez l’enfant ; afin de discuter le profil épidémiologique, les caractéristiques cliniques et les moyens thérapeutiques utilisés pour faire face à cette grave pathologie et à ses complications. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 10 ans, allant de 1995 à 2005. Les âges varient entre 5 et 15 ans. Chaque enfant a bénéficié d’un examen ophtalmologique complet et d’une enquête étiologique. Une corticothérapie a été préconisée chez tous les patients, un traitement immunosuppresseur a été indiqué dans 3 cas. Dans la forme réfractaire au traitement médical, nous préconisons une chirurgie filtrante du glaucome. Observation : L’âge moyen est de 11 ans. Il s’agit de 9 filles et 8 garçons. Nous avons trouvé 4 cas d’uvéite antérieure (23.5 %), une uvéite intermédiaire (6 %), 4 cas d’uvéite postérieure (23.5 %) et 8 cas de panuvéite (47 %). L’uvéite est bilatérale dans 14 cas (82.4 %), chronique dans 11 cas (64.7 %). L’étiologie de l’uvéite a été une maladie de Behçet dans 4 cas, une arthrite chronique juvénile dans 3 cas, un Vogt-Koyanagi-Harada dans 2 cas et une uvéite herpétique. Après traitement on a noté 2 cas de guérison, 6 cas de stabilisation et 9 cas d’aggravation, 2 yeux ont bénéficié d’une trabéculectomie avec mitomycine. Le recul moyen est de 38 mois. Discussion : Les uvéites de l’enfant posent plusieurs problèmes diagnostique, étiologique, thérapeutique et pronostique. Conclusion : Nous avons relevé l’importance de l’incidence de la maladie de Behçet dans cette série et secondairement de la maladie de Vogt Kayanagi Harada, ainsi que la gravité du glaucome sur ce terrain.

Matériels et Méthodes : Les auteurs se proposent de rapporter les résultats d’une étude rétrospective portant sur une série de 138 uvéites postérieures issues d’une cohorte de 987 uvéites observées entre 1989 et 1994. Les principales formes cliniques, évolutives et étiologiques sont décrites. Résultats : Les localisations postérieures lors d’une première poussée d’uvéite représentent 14 % des cas. 98 cas (71 %) sont rattachés avec quasi-certitude aux maladies systémiques. Il s’agit d’adultes jeunes, majoritairement masculins. Les étiologies sont dominées par la maladie de Behçet, 68 cas (67 %), la sarcoïdose, 10 cas (10 %), les affections rhumatismales, 8 cas (8 %). Le lupus érythémateux disséminé et les dermatomyosites ainsi que les entérocolopathies inflammatoires chroniques (maladie de Crohn et Rectocolite ulcéro-hémorragique) sont également présents. Discussion : Les uvéites postérieures observées à Alger se rapprochent des données de la littérature par leur fréquence et s’en éloignent par leurs étiologies. Les maladies systémiques représentent 71 % des cas. La maladie de Behçet représente plus de la moitié des cas. Elle se caractérise par une évolution cécitante lorsque la thérapeutique est mal suivie ou mal adaptée, et ce, dans 50 % des cas en 5 ans. Conclusion : Les uvéites postérieures des maladies systémiques sont d’observation relativement fréquente et grave, avec un potentiel cécitant relativement important.

458 Caractéristiques épidémiologiques et cliniques des panuvéites sévères. Sever panuveitis: epidemiological and clinical characteristics. MHIRI W*, DABBECHE K, TRIGUI A, EN AMMAR J, GADDOUR N, BARKIA I, BAHLOUL Z, FEKI J (Sfax, Tunisie)

Introduction : Les uvéites sont des maladies oculaires pouvant mettre en jeu le pronostic visuel. Elles relèvent d’étiologies multiples : maladies infectieuses, maladies systémiques, entités oculaires spécifiques… Le but de ce travail est d’évaluer l’aboutissement de l’enquête étiologique au cours des uvéites. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective portant sur 156 patients atteints d’uvéite recensés dans le service d’ophtalmologie entre 2001 et 2005. Résultats : Dans cette série, une panuvéite a été retrouvée dans 45 % des cas, une uvéite antérieure dans 30 % des cas, une uvéite postérieure dans 25 % des cas. Une vascularite rétinienne a été notée chez 30 % des patients. L’enquête étiologique menée en collaboration avec les internistes a retrouvé une étiologie dans 65 % des cas. Les étiologies les plus fréquemment retrouvées étaient : la maladie de Behçet dans 37,1 % des cas, suivie des causes infectieuses (toxoplasmose, herpès, griffe des chats) dans 11,5 % des cas et des maladies rhumatismales liées à l’HLA B27 dans 8,9 % des cas, plus rarement on a retrouvé la maladie de Vogt-KoyanagiHarada (5 %) et la choriorétinopathie de Birdshot (2,5 %). Discussion : Il y a un large éventail d’étiologies à rechercher au cours des uvéites. La maladie de Behçet semble être la première étiologie à évoquer, de part cette étude, en Tunisie. Conclusion : La recherche étiologique au cours des uvéites est difficile, souvent longue et coûteuse. Elle est orientée par l’examen ophtalmologique complété par l’examen somatique et les examens complémentaires en collaboration avec les internistes. Ceci permet d’améliorer la rentabilité de la procédure diagnostique.

But : Le but de ce travail est d’évaluer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques relatives aux panuvéites sévères prises en charge dans les services d’ophtalmologie et de médecine interne de Sfax. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective s’étendant sur une période de 10 ans allant de décembre 1995 à décembre 2005 et rassemblant tous les cas de panuvéite sévère non infectieuse et non tumorale. Les critères d’inclusion étaient : la corticorésistance, la corticodépendance, une forme d’emblée grave avec une baisse visuelle majeure < à 1/10 et la survenue d’uvéite chez un monophtalme. Pour tous nos patients on a précisé : l’âge, le sexe, le type anatomoclinique de l’uvéite, sa latéralité, son étiologie, sa réponse à la corticothérapie et le recours aux immunosuppresseurs. Résultats : Sur 107 patients hospitalisés pour uvéite, on a dénombré 36 cas d’uvéites sévères (33.67 %). L’âge moyen était de 32.25 ans. Le sex-ratio femme/homme était de 1.57. L’uvéite était bilatérale dans la majorité des cas (63.9 %), survenant chez un monophtalme dans 11.1 % des cas. Elle était secondaire à une maladie de Behçet dans 58.4 % des cas et idiopathique dans 36.1 % des cas. Cette uvéite était responsable d’une baisse majeure de la vision (< 1/10) dans 62.7 % des cas. Une corticorésistance était notée dans 36.2 % des cas et une corticodépendance dans 30.6 % des cas. Le traitement de tous les malades associait une corticothérapie systémique à fortes doses (débutée par des bolus) à une ou plusieurs molécules immunosuppressives. En effet, 28 patients étaient soumis à un seul immunosuppresseur (bolus de cyclophosphamide dans 94 % des cas), alors qu’on avait recours à un deuxième immunosuppresseur chez 3 patients et à un troisième chez 5. Discussion : Les panuvéites sévères touchent essentiellement le sujet jeune. La maladie de Behçet représente la première étiologie dans notre pays. La corticothérapie systémique reste le traitement de première intention. L’usage des immunosuppresseurs paraît indispensable dans ce type d’uvéites où le recours à plus d’une molécule n’est pas rare. Conclusion : Les panuvéites sévères constituent une cause majeure de déficience visuelle chez les patients jeunes en pleine activité professionnelle. L’introduction précoce des immunosuppresseurs dans leur prise en charge permet d’améliorer le pronostic visuel à long terme.

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Uvéites postérieures et maladies systémiques au CHU Alger Centre. Posterior uveitis and systemic diseases in Algiers university hospital center. KHIAR S*, AILEM A, BENHAMADA F, AILEM Y, GHEMRI N, MANA S, HARTANI D, CHIBANE S (Alger, Algérie)

Atteinte maculaire au cours des uvéites. Involvement of the macula in uveitis. EL FEKIH SEBAI L*, ELHIF S, HABBOUBI A, H’MAIED W, SAKKA S, LANDOULSI H, CHAABANI L (Tunis, Tunisie)

Introduction : Les uvéites postérieures constituent un motif fréquent d’hospitalisation. Comme les autres formes d’uvéites, elles comportent la même problématique au triple plan étiologique, thérapeutique et pronostique ainsi qu’une certaine gravité avec un potentiel cécitant avéré.

Introduction : L’atteinte maculaire est une complication fréquente au cours des uvéites. Elle représente la première cause de malvoyance chez les patients uvéitiques. Son traitement est difficile et n’est pas toujours efficace. Le pronostic réservé de ce type de lésion justifie l’intérêt de son étude.

456 Résultats de l’enquête étiologique au cours des uvéites en Tunisie. Results of etiologic investigation in uveitis in Tunisia. KRAIEM A*, MAZLOUT H, TROJET S, HAMDI S, KASRI A, EL AFRIT MA, MNASRI H, LAMLOUM H (Tunis, Tunisie)

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Vol. 30, Hors Série 2, 2007

113 e Congrès de la Société Française d’Ophtalmologie

COMMUNICATIONS AFFICHÉES UVÉITES POSTÉRIEURES Le but de notre travail est de déterminer les différents aspects cliniques des lésions maculaires au cours des uvéites et la répercussion sur le pronostic. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective portant sur 86 patients présentant une uvéite. Tous les patients ont eu un examen ophtalmologique complet avec ophtalmoscopie et une angiographie à la fluorescéine. Tous les patients ont été traités médicalement ou par photocoagulation laser. Résultats : L’age moyen des patients est de 37 ans avec prédominance masculine (80 %). L’atteinte maculaire a été notée chez 32 patients (37 %), bilatérale chez 8 d’entre eux (25 %). L’acuité visuelle initiale moyenne est de 1 à 2/10. Les lésions observées sont : œdème maculaire 24 yeux (60 %), décollement séreux rétinien 4 yeux (10 %), membrane épirétinienne 3 yeux (7,5 %), remaniement et atrophie de l’épithélium pigmentaire 2 yeux (5 %), foyer inflammatoire actif 2 yeux (2.5 %), néo vaisseaux choroïdiens 1 œil (2.5 %), fibrose sous rétinienne 1 œil (2.5 %), trou maculaire 1 œil (2.5 %), occlusion de veinule maculaire 1 œil (2.5 %), dégénérescence mikrokystique 1 œil (2.5 %). L’évolution sous traitement est marquée par une amélioration ou stabilisation de l’acuité visuelle dans 60 % des cas d’œdème maculaire et de décollement séreux de la rétine et 18 % seulement dans les autres lésions. Discussion : Au cours des uvéites, l’atteinte maculaire est dominée par l’œdème. L’étiopathogénie de ces lésions est multifactorielle : rupture de la barrière hémato rétinienne associée à une modification de l’interface vitréo-rétinienne d’origine inflammatoire. Le pronostic de la maculopathie semble plus favorable en cas d’œdème isolé. Malgré les nombreux moyens thérapeutiques proposés, le pronostic reste réservé du fait du caractère parfois irréversible des lésions maculaires. Conclusion : L’atteinte maculaire au cours des uvéites est un tournant évolutif dans la maladie. Elle doit être recherchée, traitée et surveillée du fait de son retentissement sur le pronostic visuel.

460 Autofluorescence dans les pathologies inflammatoires et infectieuses du fond d’œil : étude préliminaire. Autofluorescence in inflammatory and infectious pathologies of the posterior segment: a preliminary study. GENDRON G*, IORDANIDOU V, BELLMANN C, FARDEAU C, IONICA N, MOHAND-SAID S, GIRMENS JF, BAUDOUIN C, SAHEL JA, LEHOANG P, ULLERN M (Paris) Objectif : Description des aspects observés en auto fluorescence du fond d’œil dans le cadre de pathologies inflammatoires et infectieuses. Matériels et Méthodes : Dix-huit yeux de 9 patients ont été examinés en réflexion (infrarouge 830 nm) et en auto fluorescence (argon bleu 488 nm pour l’excitation, filtre 500 nm) avec l’appareil HRA 2 au cours de l’évolution de leur pathologie. Deux patients présentaient une uvéite sarcoïdosique, 1 une choroïdite serpigineuse, 1 une épithéliopathie pigmentée placoïde multifocale postérieure aiguë (APMPPE), 2 une choriorétinite toxoplasmique et 3 une maladie de Birdshot. Résultats : L’auto fluorescence du fond d’œil n’a pas donné systématiquement des informations complémentaires. Le fond d’œil des patients avec une sarcoïdose montrait des modifications hyper fluorescentes au pôle postérieur et en péripapillaire. Dans le cas de la choroïdite serpigineuse, les foyers inflammatoires actifs montraient une hyperfluorescence au bord de l’atrophie en accord avec les modifications visibles sur le cliché infrarouge. Enfin les images du patient présentant une l’APMPPE montraient des taches hyper fluorescentes qui correspondaient également aux modifications sur les clichés en infrarouge. Par contre, les foyers de choriorétinite toxoplasmique présentaient un aspect variable d’auto fluorescence. Dans la maladie de Birdshot on notait des zones hypo fluorescentes ne correspondant pas aux taches inflammatoires visibles. Discussion : L’examen en auto fluorescence dans le cadre des maladies inflammatoires ou infectieuses peut servir comme argument de progression, ou de réactivation des lésions du fond d’œil, mais dont la signification est encore en cours d’évaluation. Conclusion : La technique d’auto fluorescence du fond d’œil est un examen simple à pratiquer. La signification du résultat de cet examen n’est pas encore bien codifiée et des études à plus grande échelle seraient nécessaires afin de pouvoir tirer des conclusions contributives.

461 Chirurgie rétino-vitréenne et uvéite. Vitreoretinal surgery and uveitis. ZHIOUA GMAR R*, ERRAIS K, MILI BOUSSEN I, ABID J, BEN GHARBIA M, MEDDEB OUERTANI A (Tunis, Tunisie) But : Le but de l’étude est de rapporter les techniques et les résultats de la chirurgie rétinovitréenne pratiquée chez des patients ayant une uvéite postérieure. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective portant sur 11 yeux de 9 patients (âge moyen 35,5 ans) ayant une uvéite postérieure et opérés par chirurgie rétinovitréenne. Les étiologies des uvéites étaient représentées par : la maladie de Behçet (7 yeux), pars planite idiopathique (1 cas), nécrose rétinienne aiguë (1 cas) et endophtalmie endogène mycosique bilatérale (2 yeux). Les indications chirurgicales ont été posées pour : - décollement de la rétine rhegmatogène survenu chez des patients atteints de maladie de Behçet en accalmie (4 yeux) ; - des complications d’uvéite postérieure à type de : hémorragie intra vitréenne (1 cas), décollement de la rétine (4 cas), fibrose pré maculaire (1 cas) et abcès choriorétinien (1 cas). Résultats : Une chirurgie épisclérale a été pratiquée dans 5 yeux et une vitrectomie dans 6 yeux. Un succès anatomique a été obtenu dans tous les cas, sauf dans le syndrome de nécrose rétinienne aiguë qui a été un échec. L’acuité visuelle finale variait de 10/10 à 1/20, (moyenne 3/10). Discussion : L’efficacité de la vitrectomie a été retrouvée par plusieurs auteurs dans les complications des uvéites postérieures, en particulier au cours de la maladie de Behçet et des endophtalmies endogènes. Les décollements de rétine compliquant le syndrome de nécrose rétinienne ont un pronostic réservé. Conclusion : Les décollements de la rétine rhegmatogènes peuvent survenir de façon fortuite chez des patients ayant une maladie de Behçet ; leur traitement chirurgical ne comporte pas de particularité liée à ce terrain. Les techniques de chirurgie endovitréenne dans les complications des uvéites sévères permettent d’obtenir des résultats anatomiques et fonctionnels satisfaisants.

462 Les facteurs de risque et les causes de la cécité dans la maladie de Behçet. Risk factors and causes of Blindness in Behcet’s Disease. CHAMS H*, SHAHRAM F, DAVATCHI F (Téhéran, Iran) Introduction : L’investigation des facteurs de risque et des causes de cécité dans la maladie de Behçet (MB) est indispensable. La maladie de Behçet oculaire est en effet souvent grave et cécitante. La vascularite choriorétinienne causant la nécrose vasculaire et l’atrophie de la rétine et du nerf optique sont les raisons principales de la cécité. Objectifs et Méthodes : Étude rétrospective de 27 dossiers consécutifs de nos anciens malades avec la maladie de Behçet oculaire, aveugles au moins d’un œil (moins de 1/50 de vision). Tous les malades aveugles consultant en Juillet et août 2006 sont inclus dans notre investigation. Résultats : 66.6 % des malades étaient de sexe masculin, contre 54 % de la totalité de nos malades (5 905 malades). À la première consultation, l’âge moyen était de 35.5 ± 8.4 ans, contre 26 ans pour la totalité de nos malades. La durée moyenne de la maladie était de 3.94 ± 3.96 ans. 20 yeux (37 %) étaient déjà aveugles à la première visite. À la présentation, ou plus tardivement, 27 malades (100 %) présentaient une uvéite et 23 malades (85 %) une vascularite rétinienne. Tous les malades étaient traités par des immuno-suppresseurs et corticostéroïdes. La durée moyenne de suivi était de 11.5 ± 5.6 ans. Enfin, 37 yeux (68.5 %) étaient légalement aveugles. La cause principale de la cécité dans 86.5 % des cas était la nécrose vasculaire choriorétinienne. Discussion : Pour certains auteurs, l’évolution de la maladie de Behçet oculaire est plus fâcheuse dans le sexe masculin et la cause principale de la cécité est la vascularite rétinienne. Dans notre investigation la vascularite rétinienne était retrouvée dans 85 % des cas et elle était la cause de la cécité dans 86.6 % des cas. Conclusion : Les facteurs de risque dans la cécité de la maladie de Behçet comprenaient : le sexe masculin, l’âge avancé, la consultation tardive des malades, et l’acuité visuelle basse dès le début. La cause principale de la cécité était la vascularite choriorétinienne et ses conséquences tardives.

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113 e Congrès de la Société Française d’Ophtalmologie

J. Fr. Ophtalmol.