Aide au sevrage tabagique au CHU Ibn-Rochd de Casablanca, Maroc

Aide au sevrage tabagique au CHU Ibn-Rochd de Casablanca, Maroc

S114 Ve Congrès International d’Épidémiologie Adelf-Epiter / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 60S (2012) S97–S148 Résultats.– La prévalenc...

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S114

Ve Congrès International d’Épidémiologie Adelf-Epiter / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 60S (2012) S97–S148

Résultats.– La prévalence globale du tabagisme chez la femme tunisienne a plus que doublé en 12 ans, passant de 7,9 % en 1997 à 16,6 % en 2009 (p < 10−3 ). L’âge moyen de la première cigarette est passé de 22,1 ± 9,26 ans en 1997 à 18,9 ± 4,95 ans en 2009 (p = 0,011). La prévalence du tabagisme la plus élevée a été notée chez les femmes âgées entre 45 et 54 ans. Plus les femmes atteignaient des niveaux supérieurs d’enseignement, plus elles étaient nombreuses à fumer. Dans la catégorie des sans emploi, la prévalence du tabagisme féminin a plus que doublé en 12 ans (p < 10−3 ). Le nombre moyen de paquets-années consommé n’a pas significativement augmenté. Discussion/conclusion.– Il y a une tendance à la hausse du tabagisme chez les femmes en Tunisie qui semble être liée à l’augmentation du taux d’initiation plus qu’à l’augmentation du taux d’abandon. Ainsi, il est conseillé de mettre en place des actions préventives spécifiques au genre féminin afin d’avoir une baisse significative de la prévalence du tabagisme féminin. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.259 P6-15

Aide au sevrage tabagique au CHU Ibn-Rochd de Casablanca, Maroc S. Nani a , S. Hassoune a , N. Zaghba b , S. Charaha b , N. Yassine b , A. Behlaoui b a Laboratoire d’épidémiologie, faculté de médecine et de pharmacie, Casablanca, Maroc b Service des maladies respiratoires, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc Introduction.– Le tabagisme est un problème de santé publique ou le sevrage fait partie intégrante de la prise en charge. L’objectif de notre travail était de décrire le profil des patients pris en charge dans l’unité de tabacologie du service de pneumologie de l’hôpital Ibn-Rochd à Casablanca et d’exposer les résultats du sevrage. Méthodes.– Notre étude était prospective incluant 114 patients s’étalant de 2005 à 2010. Les variables à l’étude concernaient les caractéristiques sociodémographiques des patients, le descriptif tabagique, le sevrage tabagique, le traitement et l’évolution. La saisie et l’analyse des données a été faite par le logiciel SPSS version 16. Résultats.– L’âge moyen des consultants était de 47,67 ans et 84,4 % des fumeurs étaient de sexe masculin. La moyenne de la consommation en paquets-années était de 28 ± 26,4. Un traitement médical était prescrit chez 70 fumeurs (76,1 %) et tous nos patients avaient bénéficié d’une thérapie cognitivocomportementale. Le taux de sevrage à un an était de 29,8 %, 60 patients (52,6 %) ont arrêté de fumer, 20 ont rechuté et 18 fumaient toujours. Les durées de l’arrêt variaient entre un mois et cinq ans avec une moyenne de 11 mois et demi. Discussion/conclusion.– Le taux de sevrage à 12 mois de nos patients était satisfaisant (29,8 %), celui de l’étude d’El Bekkali et de l’US Public Health Service Report étaient de 25 %. Les médecins ont un rôle important à jouer dans le sevrage et ce quelle que soit leur spécialité et la prévention primaire est primordiale surtout chez les jeunes. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.260

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.261 P6-17

Cohorte de patients à risque de mélanome (COPARIME) : premiers résultats C. Rat , E. Gravier , G. Quereux , R. Senand , B. Dreno , J.-M. Nguyen U892 Inserm, département de médecine générale, CNRS 6299, faculté de médecine, Nantes, France Introduction.– L’un des défis les plus importants d’un programme de dépistage des cancers de la peau est la sélection préalable des personnes à risques élevés et la détermination du délai entre deux examens pour les patients à risque élevé. Ce résumé présente les premiers résultats de la cohorte COPARIME. Méthodes.– Dans la salle d’attente des médecins généralistes (MG) de deux départements, les patients s’auto-évaluent avec le SAM score. Les patients à hauts risques sont inclus dans la cohorte COPARIME et bénéficient tous les ans d’un examen cutané total effectué par leur MG. Si une lésion suspecte est détectée, le patient est adressé à un dermatologue. Aucune formation spécifique en dermatologie ni qualification n’est exigée pour les MG. Résultats.– Au total, 10 174 patients ont été examinés par 85 MG en six mois ; 4181 patients ont été classés à risque élevé de mélanome et inclus dans COPARIME ; 1338 patients avaient au moins une lésion suspecte, 567 patients ont été vus par un dermatologue et 55 ont subit une exérèse de leurs lésions suspectes. Neuf carcinomes cutanés et neuf cas de mélanomes ont été diagnostiqués. L’efficacité de sélection de l’algorithme est estimée comprise entre [5,58–39,75] en fonction du nombre de mélanomes restant à diagnostiquer parmi les 796 patients dont nous n’avons pas encore les résultats dermatologiques. Discussion/conclusion.– L’algorithme utilisé par des médecins n’ayant pas de formation spécifique en dermatologie s’avère efficace pour sélectionner des patients à risque de mélanomes. Cette étude a été financée par un appel d’offre de l’INCa obtenu en 2010. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.262

P6-16

Connaissances, attitudes et pratiques des infirmiers(ères) dans la lutte antitabac au Maroc Obtel a,b ,

Méthodes.– Une étude transversale a été réalisée auprès des infirmiers(ères) au centre hospitalier universitaire Hassan-II et dans les centres de santé de la région de Fès au Maroc en 2009. Résultats.– Au total, 120 infirmiers(ères) ont participé à l’étude. L’âge moyen était de 42,2 ans (écart-type de 11,8 ans ; une étendue allant de 22 à 64 ans) ; 13,4 % des participants étaient des fumeurs, parmi eux 9,2 % étaient des fumeurs quotidiens. Les infirmiers se considéraient mieux formés que les infirmières dans les activités de cessation de tabac (84,8 % versus 60,0 %, p = 0,02). Les infirmières considéraient leur rôle dans la prévention du tabac important et étaient convaincues de l’efficacité des actions antitabac plus que les infirmiers (90,0 % versus 52,1 %, p < 0,001). Les non-fumeurs étaient significativement plus convaincus de l’efficacité de mesures antitabac que les fumeurs, avec une différence significative concernant les interdictions de fumer aux endroits publics (20,0 % versus 3,1 %, p = 0,03). Discussion/conclusion.– Les infirmiers(ères) dans cette région du Maroc seraient motivés pour contribuer aux programmes de contrôle du tabac s’ils avaient des ressources appropriées. Il serait très pertinent de renforcer leurs connaissances et pratiques en matière de sevrage tabagique et de lutte antitabac.

Slama a ,

Abda a ,

Menzhi b ,

M. K. N. O. El S. Mathoulin-Pelissier c,d , C. Nejjari a a Laboratoire d’épidémiologie et santé publique, faculté de médecine, Fès, Maroc b Direction d’épidémiologie et lutte contre les maladies, ministère de la santé, Rabat, Maroc c Isped, Inserm CIC-EC7, université Victor-Segalen, Bordeaux, France d Unité de recherche épidémiologique et clinique, CRLCC Bordeaux, institut Bergonié, France Introduction.– Les professionnels de santé ont un rôle majeur pour promouvoir la prévention et sevrage tabagique. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances, les attitudes et la pratique des infirmiers(ères) dans la prévention du tabac dans la région de Fès au Maroc.

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Fréquences des facteurs de risque cardiovasculaires traités estimées à l’aide du Sniiram en 2010 P. Ricci , P. Tuppin , A. Weill , P. Ricordeau , H. Allemand Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés, Paris, France Introduction.– Les fréquences des facteurs de risque cardioneurovasculaire (CV) traités comme le diabète, l’HTA et l’hyperlipidémie chez les personnes avec ou sans pathologie CV sont peu connues en France. Cette étude propose une première approche à l’aide du Sniiram. Méthodes.– L’ensemble des assurés du régime général en 2010 a été inclus, soit près de 58 millions d’individus. La présence d’un facteur a été estimée par l’existence d’au moins trois remboursements annuels de médicaments spécifiques et celle d’une pathologie CV par la présence d’une ALD et/ou un DP/DR/DA en 2010.