Apport de la scintigraphie à l’octréoscan dans les tumeurs neuroendocrines

Apport de la scintigraphie à l’octréoscan dans les tumeurs neuroendocrines

SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 321–324 322 Discussion Les mutations somatiques PIK3CA ou TRAF7 sont significativement associées...

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SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 321–324

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Discussion Les mutations somatiques PIK3CA ou TRAF7 sont significativement associées aux méningiomes multiples ; elles sont présentes chez toutes les patientes. La longue durée d’exposition à l’ACYP s’associe au caractère multiple des méningiomes. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.379 PV-P231

Évaluation prospective et monocentrique des effets endocriniens de l’immunothérapie anti-tumorale sur une population de patients. R. Ledieu a,∗ , Dr F. Illouz a , Dr Y. Le Corre b , Dr N. Baize c , Pr P. Rodien a , Dr C. Briet a a Serice d’endocrinologie, diabétologie, nutrition, centre de référence des maladies rares de la thyroïde et des récepteurs hormonaux, filière FIRENDO, CHU d’Angers, Angers, France b Service de dermatologie, CHU d’Angers, Angers, France c Unité transversale de thérapeutiques innovantes en oncologie médicale, CHU d’Angers, Angers, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Ledieu) Introduction Le profil des effets secondaires de l’immunothérapie antitumorale est principalement immunologique. L’objectif de ce travail est de déterminer la prévalence, le délai d’apparition et l’évolution pendant le suivi des effets endocriniens de patients traités par immunothérapie. Patients et méthodes Les patients inclus étaient traités par ipilimumab et/ou nivolumab et pembrolizumab pour un mélanome, un cancer du rein ou pulmonaire. Une évaluation endocrinienne était réalisée en pré-thérapeutique et avant chaque cure (toutes les 2 ou 3 semaines selon l’indication). Elle comportait les dosages de TSH, T4l, anticorps anti-TPO, cortisolémie et ACTH à 8 h. Nous avons déterminé la fréquence, le délai d’apparition des effets endocriniens et les caractéristiques biologiques des patients à la fin du suivi. Résultats Soixante-douze patients ont été inclus. Le suivi moyen était de 17 semaines [2–56]. La prévalence des effets endocriniens était de 12,5 % : 4 thyroïdites (hyperthyroïdie suivie d’hypothyroïdie (délai 2 à 9 semaines)), 2 hypothyroïdies isolées (délai 2 à 6 semaines), 1 hyperthyroïdie isolée (délai 2 semaines) et 2 hypophysites (délai 6 à 21 semaines). La médiane de survenue tout évènement confondu était de 6 semaines. En fin de suivi, les patients avec une thyroïdite ou une hypothyroïdie isolée étaient traités par levothyroxine, ceux avec une hypophysite par hydrocortisone. Seul un patient avec hyperthyroïdie isolée n’était pas traité, un patient était perdu de vue. Conclusion Ces données suggèrent une survenue fréquente et précoce d’effets endocriniens lors d’un traitement par immunothérapie, imposant un dépistage systématique et régulier. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.380 PV-P232

Changement de formulation des solutions d’acides aminés (AA) administrées avec la radiothérapie interne vectorisée (RIV) par ® LUTATHERA : étude de la tolérance

N. Bouzehouane ∗ , Dr C. Bolot , Dr C. Bournaud , Dr E. Levigoureux , Dr L. Mele , F. Bour CHU Lyon Est, centre de médecine nucléaire, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Bouzehouane) Objectif La RIV des tumeurs endocrines nécessite une perfusion d’AA à ® visée néphroprotectrice, concomitante de l’injection de Lutathera : solution de Lysine2,5 %-Arginine2,5 %, ou préparation commerciale. Nous rapportons

notre expérience de la tolérance de 2 types de solutions d’AA, Lysine-Arginine ® et Primene . Patients et méthodes Étude de cohorte rétrospective des patients traités par ® LUTATHERA avec l’une ou l’autre des solutions d’AA. Tous ont rec¸u une prémédication antiémétique par methylprednisolone, ondansétron, aprépitant et clorazépate dipotassique. Les EI imputables aux AA ont été colligés durant l’hospitalisation, puis analysés par une méthode Bayésienne. Résultats De mai 2015 à octobre 2017, 63 % des injections de LUTATHERA ® (84/133) encadrées par une perfusion de PRIMENE se sont compliquées d’EI, essentiellement nausées et vomissements. Depuis octobre 2017, 10 % des injections (4/40) encadrées par Lysine-Arginine se sont compliquées d’EI. Dix ® patients (33 cycles) ont rec¸u au moins une fois la préparation de PRIMENE au cours de leur RIV et au moins une fois celle de Lysine-Arginine. Dix des ® 18 cycles sous PRIMENE se sont compliqués d’EI (6 digestifs, 4 céphalées). Cinq de ces cycles ont été émaillés d’EI graves (grade 3–4, OMS), tous digestifs. Aucun EI n’a été rapporté dans le bras Lysine-Arginine (15 cycles). ® La probabilité estimée d’EI pour les cycles avec PRIMENE est de 55,6 % (IC 95 %[32,1 % ; 77,3 %]) et de 26,8 % (IC 95 %[10,2 % ; 49,7 %]) pour les EIG. Elle est nulle pour les cycles encadrés par la solution LysineArginine. Discussion La préparation Lysine-Arginine a considérablement amélioré la tolérance immédiate de la RIV par LUTATHERA et permis de réduire la prémédication antiémétique à l’ondansétron seul. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.381 PA-P233

Apport de la scintigraphie à l’octréoscan dans les tumeurs neuroendocrines

I. Meddeb ∗ , Dr H. Béjaoui , Dr I. Yeddes , Dr I. Slim , Pr A. Mhiri Institut Salah Azaiez, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Meddeb) Introduction Les tumeurs neuroendocrines (TNE) sont des tumeurs malignes dont la présentation clinique est variée à l’origine d’un diagnostic tardif. Leur exploration par un analogue radio marqué de la somatostatine apporte une information fonctionnelle spécifique, permettant une exploration du corps entier. L’objectif de notre travail était de montrer l’apport de la scintigraphie à l’octréoscan dans le diagnostic initial, le pronostic et le suivi thérapeutique des TNE. Méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive et rétrospective à propos de 111 patients suivis pour des TNE. Tous les patients ont eu une scintigraphie à l’octrétide marqué (octreoscan) avec un balayage corps entier (BCE) complété de fac¸on systématique par une tomographie par émission mono photonique couplée à la tomodensitométrie (TEMP/TDM). Résultats L’imagerie morphologique a déterminé le siège primitif des TNE dans 30 cas, et des lésions secondaires dans 58 cas. L’étude du BCE a montré la présence de 113 foyers de fixation dont 55 foyers correspondaient à des TNE primitives et 58 à des métastases à distance et à des atteintes ganglionnaires. La réalisation de la TEMP/TDM a permis une meilleure localisation de 21 TNE primitives et 18 localisations métastatiques et ganglionnaires. Elle a aussi permis la visualisation de 39 autres anomalies non vues sur le BCE dont 20 métastatiques, reclassant ainsi 46 patients. Conclusions L’octréoscan a un impact majeur dans la prise en charge des TNE. La TEMP/TDM a permis une amélioration de la sensibilité et de la spécificité de l’examen augmentant ainsi sa place dans l’arsenal diagnostique et thérapeutique. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.382