Atteinte oculaire au cours de la maladie de Horton : à propos de 42 cas

Atteinte oculaire au cours de la maladie de Horton : à propos de 42 cas

76e congrès SNFMI, Paris, 6 au 8 décembre 2017 / La Revue de médecine interne 38S (2017) A109–A248 dans 5 cas dont deux patients n’avaient pas de pla...

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76e congrès SNFMI, Paris, 6 au 8 décembre 2017 / La Revue de médecine interne 38S (2017) A109–A248

dans 5 cas dont deux patients n’avaient pas de plaintes oculaires, une occlusion de l’artère centrale de rétine dans 3 cas et une neuropathie optique ischémique postérieure dans 2 cas. Le traitement à base de corticothérapie à la dose de 1 mg/kg/j a été initié chez les 21 patients, associé à un traitement antiagrégant plaquettaire. Une amélioration des singes oculaires a été observée chez 17 cas, une guérison dans 2 cas et une cécité définitive chez 2 cas. Discussion L’atteinte ophtalmologique est fréquente, elle représente 26 à 50 % au cours d’ACG. Les atteintes les plus fréquentes : la neuropathie optique ischémique antérieure 81 %, occlusion de l’artère centrale de la rétine 14 % et la neuropathie optique ischémique postérieure 7 %, ce qui rejoint les résultats de notre étude. Les corticoïdes représentent le traitement de choix avec une bonne réponse. La cécité irréversible représente la complication majeure, elle est présente dans 15 % des cas dont 5 % bilatérale. Conclusion L’atteinte ophtalmologique au cours de l’ACG est une urgence diagnostique et thérapeutique qui met en jeu le pronostic fonctionnel de l’oeil imposant sa recherche systématique au cours de l’ACG. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Pour en savoir plus Coffin-Pichonnet S, Bienvenu B, Mouriaux F. J Fr Ophtalmol 2013;36(2):178–83. https://doi.org/10.1016/j.revmed.2017.10.020 CA012

Atteinte oculaire au cours de la maladie de Horton : à propos de 42 cas M. Khedher 1,∗ , I. Rachdi 2 , Z. Aydi 2 , F. Daoud 2 , B. Ben Dhaou 1 , F. Boussema 2 1 Médecine interne, hôpital Habib-Thameur, Tunis, Tunisie 2 Service de médecine interne, hôpital Habib-Thameur, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Khedher) Introduction L’atteinte oculaire au cours de l’artérite temporale de Horton est considérée comme l’atteinte la plus grave. Elle peut être responsable de cécité dans 15 % des cas dans les séries récentes. Le but de notre étude est de décrire le profil clinique, thérapeutique et évolutif de cette localisation viscérale. Patients et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective sur une durée de 5 ans (2010–2015) incluant 78 cas de maladie de Horton. Résultats Quarante-deux malades avaient une atteinte ophtalmologique dont 29 femmes et 13 hommes. L’âge moyen était de 66,8 ans (45–88 ans). Les manifestations oculaires étaient inaugurales chez 14 patients : 8 patients ont présenté une Baisse de l’Acuité Visuelle (BAV). Elle était en rapport avec un flou visuel dans 3 cas et une douleur oculaire dans 3 cas. D’autres manifestations ont été retrouvées également à type de rougeur oculaire, de diplopie et de ptosis. Un examen ophtalmologique spécialisé avait conclu à une névrite optique ischémique antérieure chez 13 malades et une névrite optique rétrobulbaire chez 11 malades. On avait trouvé également chez 15 malades un œdème papillaire bilatéral et une ischémie rétinienne chez 2 malades. Le reste du tableau clinique était dominé par les signes généraux présents chez 35 malades. Quant aux manifestations articulaires, elles étaient notées chez 29 malades. Dix-huit malades avaient une pseudo-polyarthrite rhizomélique typique. Les lombo-dorsalgies ont été rapportées chez 5 malades. Deux patients avaient des arthralgies inflammatoires des grosses articulations (poignets et coudes). La triade céphalée–claudication intermittente de la mâchoire–hyperesthésie du cuir chevelu était retrouvée chez 25 malades. Le syndrome inflammatoire biologique était retrouvé chez 31 malades. La biopsie de l’artère temporale a été pratiquée chez 34 malades. Chez les autres le diagnostic était

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évident ou urgent et on a sursoit à la BAT. Elle avait montré une artérite gigantocellulaire chez 18 malades ; Dans les autres cas elle n’était pas concluante. Le traitement était basé sur la corticothérapie orale chez tous les malades avec une bonne évolution. Conclusion L’atteinte oculaire demeure la principale complication de cette vascularite mettant en jeu le pronostic fonctionnel du patient. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.revmed.2017.10.021 CA013

Toux révélatrice d’une maladie de Horton : à propos d’un nouveau cas M. Essouri 1 , M. Jebri 1,∗ , H. Abdelhedi 2 , N. Khammassi 3 , Y. Kort 4 Service de médecine interne b, CHU Charles-Nicolle, faculté de médecine de Tunis, Tunis, Tunisie 2 Service de médecine interne, hôpital Razi, La Mannouba, Tunis, Tunisie 3 Service de médecine interne, hôpital Razi, La mannouba, Tunis, Tunisie 4 Service de médecine interne, hôpital Razi, 31, cité les Olympiades, appartement 469, 1003, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Jebri)

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Introduction L’atteinte pulmonaire au cours de la maladie de Horton est peu fréquente et hétérogène. La toux représente un mode de révélation rare égarant souvent le diagnostique. Observation Notre patiente est âgée de 52 ans. Elle a été hospitalisée pour une toux sèche évoluant depuis un mois rebelle aux traitements suivie secondairement d’une céphalée temporooccipitale intense résistante dans un contexte fébrile. Elle n’a pas présenté d’autres signes fonctionnels. L’examen clinique était normal mis à part une fièvre chiffrée à 38,5 et une artère temporale gauche sinueuse avec un pouls faible. À la biologie, il y avait un syndrome inflammatoire biologique. Devant la suspicion de la maladie de Horton et après avoir éliminée une autre étiologie notamment infectieuse : recherche de BK, hémocultures, procalcitonine, ECBU : négatifs, RX thorax : pas de foyer on a entamé une corticothérapie à la dose de 0,7 mg/kg/j. L’évolution a été marquée par l’amélioration clinico-biologique : disparition de la fièvre, des céphalées et de la toux avec négativation de la CRP. Une biopsie de l’artère temporale a été refusée par la patiente. Conclusion Les manifestions respiratoires de la maladie de Horton sont à connaître car elles peuvent être à l’origine d’un retard de la prise en charge si elles inaugurent le tableau clinique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.revmed.2017.10.022 CA014

Une artérite giganto-cellulaire tuméfiante H. Ouahmi 1 , A. Courdurié 1 , K. Risso 2 , Y. Kouchit 1 , J.G. Fuzibet 1 , V. Queyrel 1 , N. Martis 1,∗ 1 Médecine interne, CHU l’Archet, Nice 2 Infectiologie, CHU l’Archet, Nice ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Martis) Introduction L’artérite giganto-cellulaire (de Horton ou AGC) est la plus fréquente des vascularites avec une présentation souvent céphalique. Les atteintes glandulaires ne sont pas classiquement décrites dans cette vascularite. Nous rapportons le cas d’une parotidite bilatérale inaugurale de la maladie.