BPCO et test de marche de 6 minutes : évaluation de la tolérance à l’effort en fonction de la sévérité de la BPCO (VEMS) et de la distension thoracique

BPCO et test de marche de 6 minutes : évaluation de la tolérance à l’effort en fonction de la sévérité de la BPCO (VEMS) et de la distension thoracique

A156 21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 (Gold 3) et 39 % (Gold 4) ont un périmètre abdominal situé ent...

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A156

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017

(Gold 3) et 39 % (Gold 4) ont un périmètre abdominal situé entre 90 cm et 110 cm. Les périmètres de mollet et de cuisse sont en moyenne moindre chez les patients Gold III—IV que chez les patients Gold I—II. Cette différence disparaît lorsque ces mesures sont normalisées au poids ou à l’IMC. Conclusion La mesure systématique du périmètre abdominal pourrait être utile pour apprécier le risque métabolique. Une analyse factorielle de données mixtes sur l’ensemble des paramètres quantitatifs et qualitatifs recueillis sur Colibri-BPCO devrait permettre de préciser l’intérêt de cette mesure complémentaire faisable au cours de la consultation. En revanche, la diminution de la masse musculaire estimée par le périmètre du mollet et de la cuisse semble liée essentiellement à la diminution de la masse corporelle.

Méthodes Étude rétrospective de 100 dossiers de patients BPCO ayant bénéficié de TDM6 parmi 150 suivis pour BPCO. Résultats Au total, 100 patients ont été inclus, 98 hommes et 2 femmes. La moyenne d’âge était : 68,4 ± 8,4 ans, la moyenne de VEMS était 58 ; 49 ± 20,68. La distance parcourue était comprise entre 250 et 349 m pour 44 %, 30 % ont parcouru plus de 350 m, 17 % entre 150 et 249 m ; et 9 % < 150 m. Les patients au Gold 1 ont parcouru en moyenne 315 m, 363 m pour le Gold 2, 352 m pour le Gold 3 et 80 m pour le Gold 4. La différence est significative entre 1,2 et le stade 4 avec un p à 0,03. LA CPT moyenne de ces patients était de 116,36 ± 20,26, le VR/CPT moyen de 57,19 ± 18,98. Les patients dont la CPT > 120 ont pu marcher en moyenne 301,76m ± 117 m et 354,75 ceux dont la CPT < 120 (pas de différence statiquement significative p à 0,9), même constation pour le VR/CPT, avec une distance de 350,92 ± 113,92 m pour les patients dont le VR/CPT > 40 et 340 ± 91,17 m pour un VR/CPT < 40. Conclusion La valeur du VEMS peut refléter le degré de tolérance à l’effort du patient BPCO notamment quand il s’agit d’un stade sévère ou très sévère. La distension thoracique est fortement impliquée dans le degré de dyspnée du patient BPCO mais n’a pas pu être retrouvé dans cet échantillon restreint. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.370 358

Influence des symptômes sur la prescription des traitements inhalés en vraie vie chez les patients BPCO Gold I à IV

Fig. 1

Déclaration de liens d’intérêts J. L. Pépin, C. Pison, M. Destors, A. Briault, F. Herengt, D. Hess et B. Aguilaniu : par le biais de Colibri qui est soutenu par les laboratoires AstraZeneca, Boehringer Ingelheim, Chiesi, GlaxoSmithKline, Novartis et par le prestataire Agir à Dom. Pour en savoir plus Kelkel E, Herengt F, Ben Saidane H, Veale D, Jeanjean C, Pison C, et al. Colibri: improving clinical practice and producing relevant scientific data. Rev Mal Respir. Rev Mal Respir 2016;1:5—16. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.369 357

BPCO et test de marche de 6 minutes : évaluation de la tolérance à l’effort en fonction de la sévérité de la BPCO (VEMS) et de la distension thoracique D. Ihadadene 1,∗ , M. Gharnaout 2 1 Département de médecine, Alger, Algérie 2 Service de pneumologie EPH Rouiba, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Ihadadene) Introduction Le TDM6 est un élément incontournable d’évaluation de la BPCO permettant de surveiller l’efficacité du traitement et l’évolution de cette pathologie. Ce test est recommandé pour évaluer la capacité à l’exercice de ces patients. Le but est d’évaluer l’handicap des malades BPCO selon la sévérité de leur maladie.

C. Pison 1 , É. Kelkel 2 , G. Lamberterie 3 , F. Bon 4 , D. Bertrand 5 , D. Hess 6 , B. Aguilaniu 7,∗ 1 CHU, Grenoble, France 2 Centre hospitalier, Chambéry, France 3 Pneumologue libéral, Grenoble, France 4 Pneumologue libéral, Annecy, France 5 Pneumologue libéral, Saint-Ismier, France 6 ACCPP, Grenoble, France 7 Université de Grenoble-Alpes, Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Aguilaniu) Introduction Les recommandations franc ¸aises pour la prescription des traitements inhalés reposent actuellement sur la classification Gold 2007, basée uniquement sur le VEMS. Le comité Gold international a proposé en 2011 une nouvelle classification en intégrant les symptômes, les exacerbations et la qualité de vie. La nouvelle classification 2017 devrait proposer une stratification basée essentiellement les symptômes. Dans cette perspective, nous avons voulu observer à partir de l’observatoire Colibri-BPCO 1 si l’ampleur des symptômes influenc ¸ait en vraie vie la prescription des traitements inhalés chez les patients BPCO. Méthodes À partir de la base Colibri-BPCO (n = 3435 patients), nous avons comparé les prescriptions des traitements inhalés en fonction de l’ampleur des symptômes pour chaque stade Gold. Les critères et seuils choisis apprécier cette ampleur étaient pour la qualité de vie, la dyspnée liée aux activités quotidiennes et la fréquence des exacerbations respectivement : CAT ≥ 14, DIRECT ≥ 12 et plus de 2 Exacerbations par an. Résultats Voir Fig. 1. Conclusion La prescription en vraie vie des traitements inhalés n’est pas seulement influencée par le niveau de VEMS, mais également par l’importance des symptômes pour une même sévérité fonctionnelle. L’analyse multivariée permettra de préciser si l’association de plusieurs symptômes influence davantage la répartition des prescriptions.