Bronchopneumopathie chronique obstructive et marqueurs sériques de l’inflammation

Bronchopneumopathie chronique obstructive et marqueurs sériques de l’inflammation

Affiches discussion 65 Faisabilité de la spirométrie pour le dépistage de la BPCO dans un bassin de santé en médecine générale S. Bouharaoua 1,∗ , P. ...

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Affiches discussion 65

Faisabilité de la spirométrie pour le dépistage de la BPCO dans un bassin de santé en médecine générale S. Bouharaoua 1,∗ , P. Combe-Cayla 2 , S. Rakotonirina 2 , M. Leymarie 2 , C. Pignier 3 , A. Didier 1 1 CHU de Toulouse, Toulouse, France 2 CHG, Villefranche-de-Rouergue, France 3 Laboratoire Pierre-Fabre, Castres, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Bouharaoua) Introduction La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une pathologie fréquente (4 à 7 %), largement sousdiagnostiquée notamment aux stades précoces. Cette étude de faisabilité du dépistage de la BPCO au cabinet du médecin généraliste (MG) avait pour objectif de permettre aux MG participant de se former à l’outil spirométrique, dans un but d’utilisation aux fins de dépistage de la BPCO dans leur patientèle. Méthodes L’étude a été réalisée dans un bassin de santé en région Midi-Pyrénées. Onze MG ont participé à une formation de 4 heures concernant la BPCO et la pratique de la spirométrie, encadrée par 3 pneumologues du centre hospitalier de ce bassin de santé. Les MG devaient ensuite repérer les patients à risque (exposition à un facteur de risque tel que le tabac et/ou ayant une symptomatologie respiratoire chronique) et leur proposer de réaliser une spirométrie (BDV). Les patients asthmatiques connus ou suspectés étaient exclus. Le spiromètre utilisé leur permettait de télétransmettre les courbes et renseignements médicaux aux pneumologues qui validaient leur qualité en fonction des critères de qualité ATS/ERS 2005. Résultats De novembre 2012 à décembre 2013, 132 BDV ont été réalisées. Tous les MG ont réalisé au moins une BDV mais seuls 4 d’entre eux ont effectué plus de 10 courbes pendant la période. L’âge moyen des patients était de 58,6 ans ± 14,3 ans. Onze examens ont été considérés comme ininterprétables (8 %). Parmi les 121 courbes interprétables, 42 étaient anormales, 37 (31 %) correspondaient à un trouble ventilatoire obstructif (TVO), 5 (4 %) à un trouble ventilatoire restrictif. Conclusion Cette étude démontre qu’après une formation pratique de 4 heures les MG effectuent des examens spirométriques de qualité permettant de dépister l’existence d’un TVO. Cependant le faible nombre d’examens réalisés au cours des 14 mois de l’étude suggère des difficultés à inscrire la réalisation régulière de la spirométrie dans la pratique d’un cabinet de médecine générale. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.648 66

Bronchopneumopathie chronique obstructive et marqueurs sériques de l’inflammation H. Gharsalli 1,∗ , O. Neffati 1 , S. Yaalaoui 1 , S. Aouadi 1 , M. Masmoudi 2 , A. Mrabet 3 , Y. Gribaa 1 , S. Yousfi 1 , K. Ben Miled 4 , S. Maalej 1 , L. Douik El Gharbi 1 1 Service de pneumologie D, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie 2 Laboratoire d’immunologie, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie 3 Service d’épidémiologie, faculté de médecine de Tunis, Ariana, Tunisie 4 Service de radiologie, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Gharsalli) Introduction La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie complexe dans laquelle l’inflammation joue un rôle prépondérant. Le but de notre travail était de mesurer les

A35 concentrations sériques de la CRP, du fibrinogène, de l’interleukine 6 (IL6), de la leptine et de la protéine cationique des éosinophiles (ECP) chez les patients ayant une BPCO à l’état stable afin de rechercher s’il existe une corrélation entre ces marqueurs et la sévérité de la BPCO évaluée selon le GOLD 2009 et 2011. Méthodes Étude cas-témoin incluant 40 patients BPCO et 31 sujets sains indemnes de toute pathologie respiratoire a été établie entre janvier 2014 et décembre 2014. Un index de masse corporelle < 30 kg/m2 et un consentement écrit ont été exigés pour tous les patients. Résultats Le taux moyen de la CRP était significativement plus élevé chez les BPCO que chez les témoins (p = 0,046) tandis qu’il n’avait pas de différence significative entre les 2 groupes concernant les taux moyens du fibrinogène, de l’IL6, de la leptine et de l’ECP. Un BPCO sur 5 n’avait aucun marqueur élevé. La CRP, le fibrinogène et l’IL6 avaient les taux les plus élevés pour les patients classés stade IV selon le GOLD 2009 et pour les patients symptomatiques B et D selon le GOLD 2011. Il y avait une association positive entre l’ECP et le VEMS (p = 0,026). De plus ce marqueur était corrélé positivement avec l’index BODE (p = 0,05). Les autres biomarqueurs n’étaient pas corrélés avec l’obstruction bronchique, la dyspnée évalués par mMRC, le nombre d’exacerbation et l’index BODE. Conclusion Un BPCO sur 5 n’avait aucun marqueur sérique élevé cependant les marqueurs sériques étudiés étaient limités sans suivi de leur cinétique. Comparés aux témoins, les BPCO avaient une CRP plus élevée. L’ECP était corrélée positivement avec le VEMS et l’index BODE suggérant que la baisse de ce marqueur peut prédire la sévérité de la BPCO. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.649

AD03 — Épidémiologie, environnement 67

Pneumothorax spontané et polyconsommation tabac—cannabis M. Makhloufi ∗ , L. Laouar Service de pneumologie, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Makhloufi) Méthodes Étude rétrospective de 95 cas de PNO spontané hospitalisés à notre niveau de 2014 à 2015 et dont le but était de décrire la fréquence de la poly-consommation dans le pneumothorax parmi la population masculine et son impact sur le traitement y compris le sevrage tabagique. Résultats L’âge moyen était de 28,5 ans, l’étude des antécédents retrouvait, une BPCO dans 18 %, un PNO homolatéral dans 10 % ; le tabagisme actif était retrouvée dans 73 % des cas, la consommation du cannabis dans 28 % et d’alcool dans 26 % des cas. Cette poly-consommation était retrouvée dans 28 % des cas, dont l’âge moyen était de 23 ans avec une moyenne de la consommation de tabac chiffrée à 6 P/A avec une dépendance moyenne et d’un usage régulier et répété du cannabis ; dans ce contexte une pathologie psychiatrique était retrouvée dans 13 % avec une précarité sociale dans 67 % des cas et des démêlées judiciaires dans 14 %. Le travail posté était rapporté dans 28 % des cas. L’imagerie thoracique objectivait un pneumothorax généralisé dans 87 % et bridé dans 13 % ; il était secondaire dans 22 % des cas. Après traitement, une BPCO était diagnostiquée dans 8 % des cas. Le traitement avait consisté en la mise en place d’un pleuro-cathéter dans 38 % des cas, et d’un drain chirurgicale dans 62 % des cas, le cannabis