CA-082: Épidémiologie du diabète de type 2 et ses facteurs de risque dans la population adulte oranaise (Étude ISOR)

CA-082: Épidémiologie du diabète de type 2 et ses facteurs de risque dans la population adulte oranaise (Étude ISOR)

Diabète – Lyon 2016 CA-081 Prévention des maladies cardio-vasculaires : quels éléments de stratégie en Algérie ? Étude ISOR S. Mediene-Benchekor(1), ...

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Diabète – Lyon 2016

CA-081 Prévention des maladies cardio-vasculaires : quels éléments de stratégie en Algérie ? Étude ISOR S. Mediene-Benchekor(1), I. Hamani-Medjaoui(2), S. Lardjam-Hetraf(3), H. Ouhaibi-Djellouli(4), L. Goumidi(5), L. Houti*(6) 1

Département de Biotechnologie. Université Oran 1, Oran, Algeria, CSORVAT, Oran, Algeria, Laboratoire de Génétique Moléculaire et Cellulaire. Université USTO, Oran, Algeria, 4 Université Oran 1, Oran, Algeria, 5 Inserm U744. Institut Pasteur de Lille, France, 6 Faculté de Médecine d’Oran, Algeria. 2 3

*Auteur correspondant : [email protected]

Objectif Au vu de l’augmentation des facteurs de risque des maladies cardiovasculaires en Algérie, il s’agit de dégager les éléments pertinents pour un programme de prévention. Matériels et Méthodes Une enquête transversale a été réalisée en 2008, sur un échantillon de 787 sujets âgés de 30 à 64 ans (Ratio xM/F = 0,94). Les sujets tirés au sort dans la liste des assurés sociaux résidant dans la ville d’Oran, ont participé volontairement à un bilan clinique, anthropométrique et biochimique. Résultats L’obésité est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes (32,5 % vs 9,0 %). La prévalence du syndrome métabolique, selon les critères NCEP-ATPIII est plus élevée chez les femmes (25,9 vs 13,7 % chez les hommes ; p < 10-4). Les facteurs de risque le plus souvent observés chez les femmes sont : une faible concentration de HDL-cholestérol (60,4 vs 44,2 % chez les hommes) et l’obésité abdominale (46,8 vs 30,1 % chez les hommes). Les hommes affichent une prévalence plus importante de pression artérielle élevée (42,5 vs 34,8 % chez les femmes) et seuls 9,0 % se connaissent hypertendus. Chez les hommes, le syndrome métabolique est plus fréquent parmi les sujets mariés et très instruits. Les femmes présentant un niveau élevé d’éducation et une activité physique intermédiaire semblent être protégées. Conclusions Le syndrome métabolique est associé en zone urbaine, à une forte proportion de HDL-cholestérol bas et d’obésité abdominale, principalement chez les femmes. Bien que le niveau de cholestérol total n’atteigne pas des valeurs pathologiques, on observe, notamment chez elles, des niveaux délétères de HDL-cholestérol liés l’inactivité physique. Chez les hommes, le recours aux soins reste d’un faible niveau compte tenu du nombre élevé d’hypertendus méconnus. Il y a un besoin de prévention portant sur la promotion de l’activité physique pour l’ensemble de la population, du dépistage de l’hypertension chez les hommes et de l’obésité chez les femmes, comme il est nécessaire de redéfinir à travers des études longitudinales, les valeurs seuils spécifiques du tour de taille dans la population Algérienne. Mots-Clés Syndrome métabolique, Prévention, Facteurs environnementaux. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

CA-082 Épidémiologie du diabète de type 2 et ses facteurs de risque dans la population adulte oranaise (Étude ISOR) L. Houti*(1), H. Ouhaibi-Djellouli(2), I. Hamani-Medjaoui(3), S. LardjamHetraf(4), L. Goumidi(5), S. Mediene-Benchekor(2) 1

Faculté de médecine d’Oran, Algeria, Département de biotechnologie. Université Oran 1, Oran, Algeria, CSORVAT, Oran, Algeria, 4 LGMC. Université USTO, Oran, Algeria, 5 Inserm U744. Institut Pasteur de Lille, Lille, France. 2

SFD

(DT-préG), ceux devenus diabétiques en post-greffe (DT-postG) et les non diabétiques. Résultats 20 % des patients (n = 26) présentaient un diabète pré-greffe (9/26 de type 2 ; 13/26 secondaire à la mucoviscidose ; 4/26 autres, durée d’évolution 4,6 ± 3,8 années) et 16 % (n = 20) un diabète post greffe. L’IMC pré-greffe était comparable : 21,5 ± 5 DT-préG contre 21,5 ± 4,9 kg/m2 DT-postG. Les patients DT-préG étaient traités par : règles hygiéno-diététiques (3/26) ; antidiabétiques oraux (8/26) ; insuline (15/26). Tous les patients DT-préG et postG étaient traités par insuline après la transplantation. L’HbA1c pré-greffe des patients DTpréG était de 6,7 ± 1 % et pour les patients DT-postG de 5,7 ± 0,9 % au moment du diagnostic. Le DT-postG survenait dans les 6 premiers mois chez 70 % des patients. La médiane de survie des patients DT-préG était inférieure à celle des non-diabétiques (4,0 ± 1,3 ans contre 8,3 ± 1,3 ans, p < 0,001) et celle des DTpostG non atteinte. À 4 ans, l’HbA1c des patients DT-préG était plus élevée que pour les DT-postG : 6,77 ± 1,12 % contre 5,64 ± 0,39 %, p = 0,054. La durée moyenne d’hospitalisation annuelle était supérieure dans le groupe DT-PréG 118 ± 112 j contre 41 ± 38 j (p < 0,001) pour les non diabétiques et 22 ± 11 j pour les DT-postG. Conclusions Le DT-préG est associé à une augmentation de la mortalité et de la durée d’hospitalisation en transplantation pulmonaire. Le contrôle glycémique, globalement satisfaisant, est moins bon que chez les patients DT-postG. Une prise en charge formalisée des patients diabétiques en transplantation est nécessaire. Mots-Clés Diabète post-transplantation, Complication du diabète, Greffe. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

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*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction La prévalence du diabète de type 2 qui était de 7,1 % en 1998 chez les adultes résidant dans la ville d’Oran (Nord-Ouest), est passée à 12,3 % en 2005 dans la population du Nord Algérien. L’objectif de cette étude est de mesurer 10 ans après, la prévalence du diabète à Oran et de mettre en évidence ses facteurs de risque associés. Matériels et Méthodes Une enquête en population a été réalisée, en 2007-2009 chez les adultes (30 à 64 ans) résidant dans la ville d’Oran. Les sujets tirés au sort dans la liste des assurés sociaux ont participé volontairement à un bilan clinique, anthropométrique et biochimique. Au total, 787 sujets (Ratio M/F = 0,94) ont participé à l’enquête. Résultats La prévalence du diabète de type 2 est de 10,5 % (IC = 9,4-11,6), et celle de l’IFG 11,6 %, de façon similaire dans les deux sexes. Les sujets diabétiques sont plus âgés (52,0 ± 9,5 ans vs 42,8 ± 9,6 ans, p = 9,4 ×10 15) et présentent les valeurs suivantes de glycorégulation : glycémie à jeun (9,58 ± 3,02 mmol/l), insulinémie à jeun (11,34 ± 10,70 μIU/mL), HOMA-IR (4,7 ± 5,2) et HOMA (51,8 ± 55,9). Comparativement aux sujets non diabétiques, ils présentent des valeurs cliniques élevées concernant le BMI (27,9 ± 5,2 vs 25,8 ± 5,1 kg/m², p = 0,001), le tour de taille (95,6 ± 10,9 vs 86,4 ± 12,2 cm, p = 5,8 ×10 10), la pression artérielle systolique (133,6 ± 22,2 vs 122,1 ± 17,2 mm Hg, p = 6,3 ×10 8) et la pression artérielle diastolique (81,1 ± 9,2 vs 76,2 ± 9,9, p = 4,5 ×10 5). Les niveaux du cholestérol et de ses fractions (HDL et LDL cholestérol) sont similaires dans les deux groupes pendant que les triglycérides sont élevés dans le groupe des diabétiques (1,58 ± 0,70 vs 1,11 ± 0,47, p = 4,4 ×10 11). Conclusions L’accroissement significatif de la maladie chez les adultes oranais, associé à la fréquence élevée de l’IFG, démontre que la population a rapidement atteint un niveau de risque élevé de diabète de type 2. Il est urgent de mettre en place un programme de prévention basé sur l’alimentation et l’activité physique, et associant la surveillance des paramètres cliniques et biochimiques. Mots-Clés Diabète de type 2, Épidémiologie, Facteurs environnementaux. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

CA-083 Prévalence de la triade obésité insulinorésistance et hypertension chez l’adolescent algerien Y. Ghedada*(1), L. Beddar(1) 1

Hopital central de l’armee, Alger, Algeria.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction Bien qu’une personne avec insulinorésistance ne présente pas systématiquement une HTA, la probabilité de la développer augmente avec l’âge. À l’adolescence, s’ajoute la puberté où l’insulinorésistance est physiologique. L’obésité abdominale et l’insulinorésistance, font partie intégrante des mécanismes incriminés dans la genèse et l’évolution du Syndrome métabolique. L’association de l’obésité de l’insulinoresistance et hypertension artérielle conduira vers le diabète et ses complications cardiovasculaires. BUT : évaluer la prévalence le l’association de l’insulinoresistance, obésité etde HTA l’adolescent Algerien. Matériels et Méthodes Dans le cadre d’un dépistage du syndrome métabolique chez l’dolescent Algérien âgé de 16 à 19 ans. 900 Adolescents Algériens de la commune de Bir khadem ont été recrutés au cours de l’année scolaire 20102011. Les adolescents 565 filles et 335 garçons ont bénéficié de mesures anthropométriques : tour de taille, tour de hanche, taille et poids avec une prise de tension artérielle et de prélèvements sanguins pour des dosages biologiques de glycémie et insulinemie. L’insulinorésistance a été appréciée par utilisation de la formule suivante : HOMAIR = Insuline à jeun (uUI/ml) x glycémie à jeun (mmol/l)/22.5 Ces adolescents ont aussi répondu à un questionnaire sur leurs habitudes alimentaires et niveau socio économique. Résultats L’association des 03 critères est retrouvée chez 21 adolescents soit 2,33 %, repartis en 13 filles et 08 garçons. Parmi eux : – 04 soit 19,05 % ont des antécédents familiaux de diabète ; – 29,54 % consomment peu de fruits et légumes ; – 29,54 % vivent en milieu urbain et surtout dans des villas ; – 19,05 % sont fumeurs – 76,91 % pratiquent une activité sportive scolaire. Conclusions la période pubertaire, où l’insulinoresistance est physiologique, s’accompagne souvent d’une aggravation de l’excès de masse grasse. Ceci est Diabetes Metab 2016, 42, A35-A94

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