Caractéristiques cliniques, fonctionnelles et qualité de vie au cours de la bronchopneumopathie chronique obstructive à Douala, Cameroun

Caractéristiques cliniques, fonctionnelles et qualité de vie au cours de la bronchopneumopathie chronique obstructive à Douala, Cameroun

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Introduction Le TDM6 s’est imposé depuis plus d’une décennie pour éva...

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21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Introduction Le TDM6 s’est imposé depuis plus d’une décennie pour évaluer la tolérance à l’effort ainsi que les effets du réentraînement chez le malade insuffisant respiratoire. Cependant, ce dernier se limite à évaluer la distance parcourue par le patient durant un temps de 6 minutes bien que celle-ci reste tributaire de plusieurs facteurs, notamment de l’âge, de la taille, du poids, des troubles de la marche ou d’éventuelles malformations. La podométrie apparaît comme un moyen simple qui permet de répondre à cette insuffisance notre objectif est de connaître l’intérêt de la podométie dans le TDM6, à travers la recherche d’une corrélation entre la distance parcourue pendant les 6 minutes et le nombre de pas utilisé ainsi que leur qualité personnalisée. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective, cas témoins, qui a concerné 60 sujets ayant tous subit une podométrie pendant le TDM6 avec calcul du nombre de pas, de leur écart, de leur cadence ainsi que la distance parcourue. Notre travail s’est déroulé en 2 temps. D’abord, l’évaluation de la podométrie pendant 6 minutes chez des sujets sains avec des tailles différentes. Nous avons eu recours à une triple méthode de calculs podométrique, à la fois visuelle que par le biais d’un podomètre et d’un logiciel « pacer » téléchargeable. Nos malades sont stratifiés selon leur état fonctionnel. La même technique est utilisée chez des sujets présentant une BPCO à l’état stable et en exacerbation. Résultats Nous avons constaté que la podométrie et la distance varient en fonction de la taille chez les sujets sains 155cm—164 cm : Moy. Nombre de pas : 614 [585—644] 165cm—174 cm : Moy. Nombre de pas : 601 [592—610] ≥ 175 cm : Moy. Nombre de pas : 600 [598—603]. Conclusion La corrélation entre le TDM6 et la podométrie était significative chez les sujets sains, les BPCO en état stable ainsi que les BPCO en exacerbation (p < 0,01) Une amélioration moyenne touchant à la fois la distance parcourue (282,36 vs. 467,54) que le nombre de pas (295,18 vs. 664,27) est notée après stabilisation des patients. Le nombre de pas utilisé reflète l’importance des enjambées. Celui-ci varie en fonction de la taille individuelle que de l’état fonctionnel du sujet. Le recours à la podométrie semble être un paramètre important qui reflète à la fois l’état fonctionnel que la réponse au traitement d’un malade insuffisant respiratoire. Son évaluation au décours de la pratique du TDM6 trouve son importance. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.399 387

Caractéristiques cliniques, fonctionnelles et qualité de vie au cours de la bronchopneumopathie chronique obstructive à Douala, Cameroun B.H. Mbatchou Ngahane 1,∗ , E. Kamega 2 , E. Afane Ze 3 1 Hôpital général de Douala, service de médecine interne, Douala, Cameroun 2 Université des Montagnes, Bangangté, Cameroun 3 Faculté de médecine et des sciences biomédicales, université de Yaoundé 1, Yaoundé, Cameroun ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B.H.M. Ngahane) Introduction La bronchopneumopathie chronique (BPCO) obstructive est une affection peu connue et sous diagnostiquée en Afrique subsaharienne. L’objectif de ce travail était de déterminer les caractéristiques cliniques et fonctionnelles des patients porteurs de BPCO Douala. Méthodes Il s’agit d’une étude descriptive incluant tous les patients ayant consulté pour BPCO à hôpital général de Douala entre janvier 2014 à juin 2015. Les patients en exacerbation de

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BPCO étaient exclus. Les patients avaient réalisé une spirométrie et une gazométrie artérielle. La qualité de vie était évaluée par le questionnaire de Saint-Georges. Résultats Parmi les 41 patients inclus dans l’étude, 23 (56,1) étaient des hommes. L’âge moyen des patients était de 67,5 ± 10 ans. L’indice de masse corporelle moyen était de 22,8 kg/m2 . Le tabagisme était retrouvé chez 26 (63,4 %) patients et une exposition régulière à la fumée de bois dans 51,2 %. Un antécédent de tuberculose était retrouvé chez 5 patients. La toux et la dyspnée étaient présentes respectivement chez 87,8 % et 97,6 % des cas. La spirométrie montrait une BPCO sévère chez 16 (39 %) et très sévère chez 12 (29,3 %) patients. La gazométrie artérielle retrouvait une hypoxémie sévère dans 19,5 % (8 patients) des cas tandis qu’une hypercapnie était observée chez (17) 41,4 % des patients. Au test de marche, 23 (56,1 %) patients avaient parcouru moins de 350 mètres. Le score moyen de qualité de vie était de 53,11 % et une corrélation significative (p = 0,000) était observée entre l’indice Bode et le score de qualité de vie. Conclusion L’exposition à la fumée de tabac et celle liée à la combustion du bois étaient les principaux facteurs de risque de BPCO. La plupart des patients sont porteurs d’une BPCO sévère, certains ayant une indication d’oxygénothérapie de longue durée et d’autres ayant celle d’une ventilation non invasive. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.400 388

Place de la corticothérapie inhalée dans la prise en charge des pathologies bronchiques : que dit le patient ? R. Gargouri , W. Feki ∗ , G. Trigui , N. Bahloul , H. Ayadi , W. Ketata , S. Kammoun Service de pneumologie, CHU Hédi-Chaker, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : fki [email protected] (W. Feki) Introduction La corticothérapie, surtout au long cours, pose un problème d’observance majeur vu qu’elle est considérée par le patient comme étant lourde et inquiétante. Ce ressenti peut être atténué par la communication d’informations correctes et utiles aux malades quant aux bénéfices et des risques de leur traitement. Le but de notre travail est d’évaluer les connaissances des patients à propos de la corticothérapie pour dissimuler les inquiétudes causant des incidents et une mauvaise observance au cours du traitement. Méthodes Il s’agit d’une étude transversale incluant les patients sous corticothérapie inhalée et qui ont consulté au service de pneumologie du CHU Hédi-Chaker de Sfax durant les deux mois de mai et de juin 2016. Résultats Cinquante patients ont été inclus dans l’étude. La majorité (n = 33) était des femmes. L’âge moyen était 51 ans. L’origine rurale était notée chez 61,99 % des malades. Un niveau d’études nul ou primaire représentait 75,99 %des cas. Les antécédents respiratoires étaient représentés par l’asthme (n = 35), la BPCO (n = 12), le cancer bronchopulmonaire (n = 6) et les PID (n = 5). La corticothérapie au long cours était notée dans 91,5 % des cas. La durée moyenne d’utilisation de corticoïde inhalé était 15 ans et demi. L’âge moyen de début de la corticothérapie inhalée était 33 ans. L’absence d’effets indésirables a été rapportée par 16 patients. Une candidose buccale a été rapportée dans 27,98 % des cas, une raucité de la voix dans 19,98 % des cas et une toux irritative dans 4 % des cas. Ces effets ont été rattachés au traitement par 23 malades. Ils ont été perc ¸us au bout de quelques jours de traitement dans 32,92 % des cas. L’arrêt individuel du traitement a été noté dans 24,69 % des cas, et une tendance à consulter dans 23,98 % des cas. Les risques de l’arrêt intempestif du traitement étaient connus