Céphalées inhabituelles au cours de la maladie de Horton

Céphalées inhabituelles au cours de la maladie de Horton

Communications affich es Communication affich#e 1 Enqu(~te sur la gestion d'une corticoth~rapie prolong~e en mddecine gdndrale P. J~go 1, E. Muselle...

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Communications affich es

Communication affich#e 1

Enqu(~te sur la gestion d'une corticoth~rapie prolong~e en mddecine gdndrale P. J~go 1, E. Musellec 1, G. Levasseur2, F. Simaga3, F. Riou4, B. Grosbois 1,2

La corticothdrapie prolong6e (CTP) est un traitement efficace mais susceptible d'entra~ner de nombreux effets secondaires. Leur prdvention n6cessite un suivi rigoureux et la mise en ceuvre de mesures adapt6es par le m6decin g6n6raliste (MG). M d t h o d e : trente MG d'Ille-et-Vilaine (22 honmaes, 8 femmes ; 17 exergant en milieu urbain, 5 en semi rural et 8 en rural) ont accept6 de participer g u n entretien semi-directif portant sur 6 aspects de la corticoth6rapie : raise en route, surveillance, pr6vention des complications, sch6mas d'arrSt, relations g6ndralistes spdcialistes, r6f6rences utilisdes. R d s u l t a t s : les m6decins suivent en moyenne 2,8 patients sous CTP principalement pour rhumatisme inflammatoire ou maladies syst6miques. La corticoth6rapie prolongde est ddbut6e 15 lois sur 29 par le MG. La surveillance est en majofit6 mensuelle (22/29). Des complications sont retrouv6es par 21 MG (avant tout prise de poids et ost6oporose). Des traitements adju-

vants sont prescrits par 26 MG. L'arr& de la CTP se fait selon le sch6ma du MG (15) ou du sp6cialiste (10). Pour 24 MG, le suivi est conjoint avec un sp6cialiste. La majorit6 des MG exprime le souhait de participer ?~une formation sur la CT. C o n c l u s i o n : ce travail a permis de faire un 6tat des lieux sur les modalitds de gestion de la CTP par les MG avec des points forts (bonne relation MG, sp6cialistes, volont6 de formation compl6mentaire) et des point faibles (manque de rdf6rentiel, formation initiale insuffisante). Afin de permettre aux MG d'dvaluer au mieux le rapport b6n6fice/risque de la CTP, les efforts doivent porter sur la formation initiale, la formation continue et la raise au point de recommandations de bonne pratique clinique.

l Departement do m6decine de I'adulte, 2dOpartement de mOdecine g#nerale, Facult6 de m6decine, Rennes, 3Union r6gionale des m6decins liboraux de Bretagne, 4d#partement de Sant6 publique, CHU hSpital Sud, 35056 Rennes cedex, France

Communication affich6e 2

Cdphaldes inhabituelles au cours de la maladie de Horton A. Dos Santos, M. Lambert, V~ Queyrel, U. Michon-Pasturel, M. Hebbar, E. Hachulla, P.Y. Hatron, B. Devulder

Nous rapportons le cas d'un patient ~g6 de 67 ans porteur d'une MH confirm6e histologiquement en septembre 1999. Une corticod6pendance est objectiv6e lors de la d6croissance h 20 mg/j de

prednisone caract6ris~e par un flou visuel, des c6phaldes et la r~ascenscion de la CRP. Des bolus mensuels de Solum6drol®, au hombre de trois, vont stabiliser la maladie. Le patient re£oit par

Rev M6d Interne 2002 ; 23 Suppl 1

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ailleurs des antalgiques (paracftamol, Lamaline®) ~ivisfe symptomafique depuis le dfbut de la MH. Un traitement par mfthotrexate est alors dfbut6 (7,5 mg/semalne) ~tvisde d'fpargne corfisonique. Cependant les cfphalfes persistent, associfes ~ des acouph~nes et des verfiges. Le bilan inflammatoire est normalisf. L'examen neurologique, ORL et les tomodensitomftries cfrfbrale et sinusienne sont sans particularitf. Le diagnostic de cfphalfe anx antalgiques est 6voquf. Un test th6rapeufique par amitriptyline (Laroxyl ®) est rfalis6 qui fait disparattre en deux jours les cfphalfes et permet d'arr~ter les antalgiques. Avec deux mois de recul, on ne note pas de rfcidive des sympt6mes.

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La prfvalence des cfphal6es chroniques quotidiennes (CCQ) est de 2,5 ~t5 % dans la population gfnfrale (Solomon S et al. Headache 1992 ; 32 : 325-9), touchant ainsi un ~ deux millions de Fran~ais adultes. PrOs de 80 % des CCQ sont lifes 5 un abus d'antalgiques (Geraud G. Rev Neuro12001 ; 5 : 572) entretenant les cfphalfes. Dans ce contexte, l'examen neurologique est normal, l'imagerie cfrfbrale inutile. Le sevrage est difficile, dormant des rfsultats dans 70 % des cas, tune hospitalisation 6tant le plus souvent nfcessaire. Si les c6phalfes sont un des premiers signes de la MH, leur persistance sans syndrome inflammatoire associ6 dolt faire 6voquer le diagnostic de cfphalfes aux antalgiques. Service de m~decine interne, Hdpital Huriez, CHRU de Lille, 59037 Lille cedex, France

Communication affich#e 3

Int~r6t de la scintigraphie au citrate de gallium corps entier au cours de la maladie de Horton. I~tude prospective portant sur 64 patients suspects de cette maladie P. Brazille 1, T. Gen6reau 2, N. Caillat-Vigneron 3, P. Cohen 2, I. Royer 2, B. Wechsler 5, S. Herson 4, L. Guillevin 2

La maladie de Horton (MH) est une vascularite systfmique granulomateuse pouvant entra~ner des atteintes viscfrales multiples susceptibles d'engager le pronostic vital. Le but de ce travail 6talt d'fvaluer l'intfrat de la scintigraphie au citrate de gallium67 ~ corps entier ~ darts les atteintes ~ extratemporales >>de la MH. Entre novembre 1993 et octobre 1996, 64 patients consfcufifs hospitalisfs pour suspicion de MH ont bdnffici6 prospectivemerit d'une scintigraphie au gallium. Parall~lement, leurs caractfristiques cliniques et biologiques ont 6t6 colligdes. Enfin, une biopsie d'art~re temporale (BAT) uni- ou bilatfrale a 6t6 systfmatiquement rfalisfe chez tousles patients. A posteriori, les patients ont 6t6 rfpartis en 4 groupes : MH ~t BAT positive (n = 20), MH ~tBAT nfgative (n = 22), PPR isolfe (n = 6), et autres pathologies inflammatoires constituant le groupe tfmoin (n = 16). L'activit6 du traceur a 6t6 6valufe de fa~on semi-quantit a t i v e ( s c o r e de 0 h 3), en a v e u g l e , s f p a r f m e n t , par 2 scintigraphistes sur les rfgions oculaires, la mandibule, le cuir chevelu, les champs pulmonaires, les attires sous-clavi~res, 1'aorte thoracique et les 6panles. Chez les patients prfsentant une MH Qt BAT positive ou nfgafive), aucune corrflation n ' a 6t6 retrouvfe entre les atteintes cliniques et les fixations scinfigraphiqnes quel que soit le site. Aucune difffrence significafive n ' a 6t6 raise en 6vidence entre

les fixations scintigraphiques des patients prfsentant une MH et celles des patients du gronpe tfmoin. En considfrant l'ensemble des atteintes 6tudifes, la sensibilit6 de la scintigraphie an gallium 6tait de 76,5 % et sa spfcificit6 de 26,2 % darts le groupe des patients atteints de MH avec une faible proportion de fanx nfgatifs (5,7 %). Pour les atteintes oculaires, mandibulaires, du cuir chevelu et pulmonaires, la sensibilit6 et la spdcificit6 de la scinfigraphie 6talent tr~s faibles. En revanche, en ce qui concerne l'atteinte des gros troncs (TSA et aorte) et la PPR, la sensibilit6 de la scinfigraphie 6tait, respectivement, de 100 % et 92,3 % avec nfanmoins une faible spdcificitf. La scintigraphie au citrate de gallium-67, de par sa valeur prfdicfive nfgative importante pourrait avoir plusieurs intdrats darts la MH : dfpister les atteintes ~>notamment des gros troncs, guider les examens compldmentalres approprifs 5 chaque site, et atre un factenr de bon pronosfic en cas d'absence de captation du traceur. Nfanmoins, sa spfcificit~ est trop faible pour, 5 l'heure actuelle, changer la prise en charge des patients atteints de MH. 1Service d'immunologie clinique, hdpital europ~en Georges Pompidou, 20, rue Leblanc, 75908 Paris cedex 15 ; 2service de m#decine interne, 3service de medecine nucl6aire, hOpital Avicenne 125, route de Stalingrad, 93009 Bobigny ; 4service de m6decine interne de la Salp#triere, 5service de m6decine interne de la Piti6, groupe hospitalier Piti6-Salp#tri#re, 47-83, boulevard de I'HSpital, 75651 Paris cede)( 13, France

Rev Mfd Interne 2002 ; 23 Suppl 1