CO-74 – Évaluation du dépistage du diabète chez les enfants atteints de mucoviscidose

CO-74 – Évaluation du dépistage du diabète chez les enfants atteints de mucoviscidose

Communications orales Diabétologie, endocrinologie, calcium CO-72 – Efficacité du traitement par GH dans l’anorexie mentale de l’enfant A. Paulsen(1)...

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Communications orales

Diabétologie, endocrinologie, calcium CO-72 – Efficacité du traitement par GH dans l’anorexie mentale de l’enfant A. Paulsen(1), A. Bargiacchi(2), C. Doyen(2), C. Raverdy(3), J. C. Carel(3), M. F. Le Heuzey(2), J. Leger(1) (1) Service endocrinologie diabétologie pédiatrique, centre de référence des maladies endocriniennes rares de la croissance, Inserm 1141 DHU Protect, assistance publique-hôpitaux de Paris, université Paris-Diderot, Paris, France, (2) Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, hôpital Robert-Debré, assistance publique-hôpitaux de Paris, université Paris-Diderot, Paris, France, (3) Service endocrinologie diabétologie pédiatrique, centre de référence des maladies endocriniennes rares de la croissance, Inserm 1141 DHU Protect, Paris, France.

L’anorexie mentale (AM) peut être associée à des anomalies sévères de la croissance avec un déficit statural définitif. L’efficacité d’un traitement par hormone de croissance (hGH) est actuellement inconnue. Objectifs Évaluer l’effet de l’hGH sur la vitesse de croissance (VC) des enfants avec AM et ralentissement sévère de la croissance. Méthodes Dix filles avec une AM depuis l’âge de 10.0 ± 1.9 ans et retard de croissance sévère (VC  ≤  2  cm/an depuis au moins 18  mois) ont été traitées par hGH jusqu’à la taille finale. Au début du traitement elles étaient âgées de 13.3 ± 1.1 ans, avec un âge osseux de 10.9 ± 1.7 ans. Le BMI avait augmenté de -3.1 ± 1.1 à -0.8 ± 0.6 SDS au moment du début du traitement. Résultats Une augmentation significative de la VC a été observée chez toutes les patientes. Après une durée de traitement de 3.9 ± 1.9 ans, la taille adulte était proche de la taille cible parentale. Les concentrations sériques d’IGF-I se sont progressivement normalisées de 174  ±  66 à 401 ± 151 ng/ml après 1 an de traitement. Conclusions Cette première étude observationnelle « preuve de concept » permet de démontrer l’efficacité du traitement par hGH dans AM avec ralentissement sévère de la VC. Une étude randomisée, en double aveugle vs placebo est actuellement en cours.

Adolescent CO-73 – Acidocétose au diagnostic de diabète de type 1 chez l’enfant et l’adolescent : effet de la campagne de prévention J. J. Robert(1), D. Louet(2), J. Blanchard(3), K. Chabot(4), C. Colmel(5), A. M. Bertrand(4), F. Guemazi(6), P. Lartiguet(5), C. Le Tallec(5), C. Metz(3), C. Choleau(2), I. Mercat-Caudal(7) (1) Hôpital Necker-Enfants malades, Paris, France, (2) L’Aide aux jeunes diabétiques, Paris, France, (3) CHU de Brest, Brest, France, (4) CHU Jean-Minjoz, Besançon, France, (5) Enfance/Adolescence diabète-Midi-Pyrénées, Toulouse, France, (6) Hôpital du Hasenrain, Mulhouse, France, (7) Groupe d’étude sur la prévention de l’acidocétose au diagnostic de diabète chez l’enfant et l’adolescent, Tours, France.

Objectif Évaluer la campagne pour la prévention de l’acidocétose au diagnostic de diabète de type 1 avant 15 ans. Matériels et méthodes Les informations suivantes ont été recueillies dans 146  centres de pédiatrie  : âge, sexe, clinique et biologie, parcours du patient. Après la première année, une campagne d’information a été lancée, de grande envergure à Toulouse, avec à Besançon un questionnaire aux médecins généralistes.

Résultats La fréquence de l’acidocétose (pH  <  7,10) est passée de 43,9 à 35,1  %, celle de l’acidocétose sévère (pH  <  7,10) de 14,8 à 10,6  %  ; à Besançon, de 61 à 36 % et de 25 à 9 % ; à Toulouse, de 46 à 40 % et de 20 à 3  %. 50  % des jeunes sont envoyés à l’hôpital par un généraliste, < 10 % par un pédiatre, un tiers à l’initiative de la famille. Le retard au diagnostic est dû à une erreur de diagnostic et à la prescription d’une glycémie veineuse. Pour les généralistes, 98  % évoquent le diabète en cas de polyurie-polydipsie, 20 % en cas d’énurésie ; pour 36 % le diabète n’existe pas avant 2 ans ; 65 % demandent une glycémie au laboratoire ; 47 % commenceraient le traitement par régime seul. Conclusion La fréquence de l’acidocétose au diagnostic peut être diminuée par une campagne d’information. L’analyse des facteurs de retard au diagnostic permettent d’en adapter la stratégie.

Diabétologie, endocrinologie, calcium CO-74 – Évaluation du dépistage du diabète chez les enfants atteints de mucoviscidose S. Pochelu, P. Barat, V. Vautier, M. Fayon, T. Lamireau, S. Bui Hôpital des enfants Bordeaux, Bordeaux, France

La prise en charge des patients mucoviscidosiques met en évidence des complications dont les anomalies glucidiques. Un protocole de dépistage a été édité en 2010. Objectif Évaluer ce dépistage au Centre de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose de l’Hôpital des Enfants de Bordeaux du 1er  janvier 2010 au 31 décembre 2013. Matériel Le référentiel préconisait de réaliser une Hyperglycémie Provoquée Orale (HGPO) annuelle si l’âge était supérieur à 10 ans ou en fonction d’une altération inexpliquée de l’état général. On diagnostiquait soit une intolérance glucidique (IG), soit un diabète avec ou sans hyperglycémie à jeun (DH+ ou DH-). Résultats La proportion effectuée d’HGPO chez les patients de plus de 10 ans représentait 68,2 %. Les troubles glucidiques étaient 28,3 % d’IG, 8,8  % de DH- et 0,6  % de DH+. Chez les patients de moins de 10  ans, le nombre effectué d’HGPO correspondait à 1,8 % et le nombre d’HGPO manquantes était de 13,8 %. La prévalence des patients IG était de 11 % et celle des patients DH- de 2,9 %. Un seul cas de DH+ avait été diagnostiqué. L’analyse par année montrait que les pratiques se perfectionnaient. Conclusion L’amélioration s’explique par l’appropriation des recommandations. Une adaptation avec les nouveaux outils disponibles serait envisageable.

Diabétologie, endocrinologie, calcium CO-75 – Augmentation de l’hypothyroïdie congénitale en France : y-a-t-il des facteurs associés ? Y. Barry(1), V. Goulet(1), R. Coutant(2), D. Cheillan(2), D. Delmas(2), M. Roussey(2), J. Léger(2) (1) Institut national de veille sanitaire, Saint-Maurice, France, (2) Association française pour le dépistage et la prévention des handicaps de l’enfant, Paris, France.

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