Connaître le rhumatisme psoriasique

Connaître le rhumatisme psoriasique

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générales

DR

GÉ GÉNÉRALES ÉNÉ NÉRA ÉRA RALLLE LES S I ACT ACTEURS ACT CTEU EURS EU RS É ÉCONOMIQUES ÉCO CONO CO NOMI NO MIQU MI QUES QU ES I PR PROD PRODUITS ODUI OD UIT UI TS N TS NOU NOUVEAUX OUVE OU VEAU VE AUX AU X I LLIV LIVRES IVRE IV RES RE S & AG AGEN AGENDA ENDA EN DA

Première mondiale française :

induction de puberté chez une drépanocytaire Des équipes de l’AP-HP, de l’UPMC (Université Pierre-etMarie Curie), du CHI de Créteil et du CHU de Limoges ont réalisé une première mondiale en induisant la puberté chez une patiente drépanocytaire, sans traitement hormonal, par autogreffe de tissu ovarien, la patiente ayant subi à l’âge de 10 ans un traitement gonadotoxique.

BRÈVES Connaître le rhumatisme psoriasique Le rhumatisme psoriasique est une arthrite inflammatoire à large spectre de sévérité, hétérogénéité clinique qui reflète probablement une même hétérogénéité génétique substantielle, estiment deux auteurs canadiens. Récemment, plusieurs gènes qui contribuent à la pathogénie du psoriasis et de son rhumatisme ont été identifiés, principalement chez des sujets occidentaux. Les études fonctionnelles des gènes-candidats suggèrent des voies de signalisation affectant la fonction de la barrière cutanée, la réponse immunitaire adaptative (impliquant NFkB et interféron) et la réponse immunitaire innée (impliquant CD8+ et T-helper). Si plusieurs gènes et leurs variants ont été associés à la susceptibilité au psoriasis et à son rhumatisme, des polymorphismes influeraient également sur la réponse aux traitements conventionnels et aux biothérapies récentes du psoriasis et du rhumatisme. Source : Nature Rev Rheumatol 2011;7:718-32. [email protected]

© dalaprod

Le Pr Catherine Poirot et le Dr Marie Prades de l’Unité de biologie de la reproduction du Groupe hospitalier universitaire Pitié Salpêtrière-Charles Foix (AP-HP), plus important centre de préservation de la fertilité féminine, avec les Drs Françoise Bernaudin et Fabi Abirached du CHI de Créteil et le Dr Pascal Piver du CHU de Limoges, ont proposé à la patiente, alors âgée de 13 ans, de subir une autogreffe de fragments du cortex ovarien cryoconservé qui lui avait été prélevé avant traitement stérilisant. Si l’on prescrit un traitement toxique pour l’ovaire, on peut préserver la fertilité future en cryopréservant le cortex ovarien (décrit en 1994). C’est le cas pour les patientes pubères et prépubères avant traitements pour cancer ou drépanocytose. Il y a risque d’insuffisance ovarienne sans puberté spontanée et d’infertilité à l’âge adulte. L’intervention a consisté à insérer sous la peau de l’abdomen (au-dessus du pubis) des fragments de cortex ovarien. En quelques mois est apparue une puberté morphologique et hormonale. Pour le Pr Catherine Poirot, ce résultat porteur d’espoir prouve pour la première fois qu’un tissu ovarien prélevé avant la puberté, bien qu’immature, devient fonctionnel : « Nous avons toutes les raisons de penser que les prélèvements d’ovaire effectués chez les petites filles avant traitement gonadotoxique pourront restaurer, à l’âge adulte, leur fertilité ». ■■ J.-M. M. Sources : AP-HP ; Lancet 2012;379:588: Induction of puberty by autograft of cryopreserved ovarian tissue.

REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - JUIN 2012 - N° 443 //

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