Efficacité de la radiothérapie orbitaire dans la maladie de Basedow

Efficacité de la radiothérapie orbitaire dans la maladie de Basedow

734 Posters / Cancer/Radiothérapie 12 (2008) 713–753 universitaire de Brest. Il a été déposé 700 ␮L de la solution dans un tube de 5 mm de résonance...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 12 (2008) 713–753

universitaire de Brest. Il a été déposé 700 ␮L de la solution dans un tube de 5 mm de résonance magnétique nucléaire, 10 ␮L de D2 O ont été ajoutés, afin de suivre l’homogénéité du champ magnétique pendant les acquisitions des spectres. Les enregistrements ont été réalisés avec des impulsions à 30◦ , avec des délais de 2 secondes entre chaque scan et un nombre de scans oscillants entre 128 et 256. Certains échantillons ont nécessité une présaturation du signal de l’eau ou une séquence watergate, afin d’améliorer le rapport signal sur bruit. Résultats.– l’exemple du carboplatine est intéressant car l’enchainement CH2 ␣ CH2 ␤ CH2 ␥ est facilement identifiable. Les deux CH2 ␣ et ␤ sont liés au carbone quaternaire et présentent, de ce fait, le même environnement électronique, ils sont magnétiquement équivalents. Ils sortent au même déplacement chimique, soit 2,75 ppm. Le CH2 ␥, quant à lui est différent. Il présente un signal à 1,77 ppm. L’évolution de la molécule peut être contrôlée par l’intermédiaire de ces deux types de signaux, car si la molécule de carboplatine se modifie, l’environnement électronique des CH2 évoluera également en se traduisant immédiatement sur le spectre par l’apparition des signaux supplémentaires. L’analyse des résultats du test à l’hyperthermie avec le carboplatine n’a montré aucune modification des signaux présents sur le spectre initial. Le cisplatine, l’oxaliplatine, le docétaxel et le paclitaxel ne montraient pas de modification de leur spectre initaux. Seule la gemcitabine présentait rapidement une modification de ses signaux. Conclusion.– La résonance magnétique nucléaire s’est avérée être une technique de choix pour suivre l’évolution de composés en solution au cours d’une cinétique à chaud. En dehors de la gemcitabine, qui présente une modification de ses signaux, les autres molécules étudiées apparaissent stables à l’hyperthermie.

Objectif de l’étude.– Le but de cette étude rétrospective était d’évaluer l’efficacité de la radiothérapie orbitaire associée à une corticothérapie systémique. Patients et méthodes.– Dix patients ont été inclus dans l’étude qui ont rec¸u une irradiation des deux régions orbitaires de 20 Gy en dix fractions, ainsi qu’une corticothérapie orale ou intraveineuse à forte dose. Les résultats du traitement ont été évalués d’après les critères de Donaldson et son équipe et d’après un questionnaire de satisfaction rempli par les patients. Par ailleurs, la qualité de vie a été évaluée par le biais du questionnaire Graves’ ophthalmopathy quality of life (GO-QOL). Résultats.– Sept patients ont constaté une amélioration de leur ophtalmopathie après le traitement ; cette amélioration a été jugée excellente dans trois cas, bonne dans trois cas et modérée dans un cas. En revanche, l’ophtalmopathie est restée stable chez trois patientes. Une amélioration subjective de l’atteinte oculaire a été rapportée dans 60 % des cas. L’exophtalmie est le signe ayant le mieux répondu au traitement. Une durée de l’ophtalmopathie supérieure à 18 mois a été associée à une moins bonne réponse au traitement et à un taux plus élevé d’échec thérapeutique. En ce qui concerne la qualité de vie, le score mesurant la fonction visuelle a été de 88,2 ± 18,2 (p < 0,0001) après le traitement ; quant au score mesurant le retentissement psychosocial en rapport avec le changement de l’apparence physique, il a été calculé à 63,3 ± 23,3, ce qui traduit une amélioration non significative. Conclusion.– La radiothérapie et la corticothérapie ont donné environ 70 % de résultats favorables, mais la qualité de vie des patients ne s’est pas améliorée dans les mêmes proportions et restait assez altérée après le traitement. doi:10.1016/j.canrad.2008.08.063

doi:10.1016/j.canrad.2008.08.061 P060

Traitement volumique en rotation par radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité, une nouvelle solution axiale P.-F. Fenoglietto , N.-A. Ailleres , C.-L.-M. Llacer Moscardo , S.-V. Vieillot , C.-L. Lemanski , D.-A. Azria , J.-B.-D. Dubois CRLC Val-D’aurelle, Montpellier, France La radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) a fait son apparition en France au début des années 2000. Elle a été, depuis, mise en place dans de nombreux centres, mais sa mise en application de routine reste encore assez peu fréquente. La raison peut être associée à deux paramètres particuliers : l’inquiétude encore présente dans les esprits de la complexité du traitement et le temps d’utilisation de la machine pour délivrer ce dernier. Notre institution à été un des pionnières de ce type de traitement, disposant aujourd’hui d’une expérience supérieure à 600 patients et nous envisageons d’augmenter de fac¸on notable le nombre de cas bénéficiant de cette technique. Cependant, il faut aujourd’hui prendre en compte les nouvelles technologies, telles que la radiothérapie guidée par l’image, qui sont nécessaires à la qualité du traitement, sans augmenter le temps d’occupation de la salle. La société Varian dispose aujourd’hui d’une nouvelle solution baptisée RapidArc, permettant d’effectuer un traitement RCMI avec une seule rotation de l’accélérateur. Une haute modulation de la dose délivrée peut être obtenue grâce à une variation de la vitesse de rotation du bras autour du patient, de la fluctuation du débit et du mouvement continu des lames. Le nombre d’unités moniteur nécessaires à la réalisation de ce traitement ainsi que les temps de réalisation sont sensiblement diminués en comparaison à une RCMI classique. Notre centre dispose depuis juillet 2007 de ce logiciel et à fait partie des cinq sites mondiaux à avoir développé et évalué le produit. Nous présenterons ici en détail le fonctionnement de cette nouvelle technologie et les résultats d’études dosimétriques comparant les RCMI classiques et avec RapidArc pour différentes tumeurs. doi:10.1016/j.canrad.2008.08.062 P061

Efficacité de la radiothérapie orbitaire dans la maladie de Basedow E. Nasr a , S. Khater a , D. Nehme-Nasr a , F. Azoury a , S. Jambart b Service de radio-oncologie, Hotel-Dieu-de-France, Beyrouth b Service d’endocrinologie, Hotel-Dieu-de-France, Beyrouth

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Radiothérapie postopératoire des sarcomes des tissus mous des extrémités : étude dosimétrique comparative de la radiothérapie avec et sans modulation d’intensité avec la tomothérapie hélicoïdale C. Dejean a , L. Donnay b , E. Amsellem a , H. Bourezgui b , S. Belhomme a , J. Caron a , A. Chemin a , G. Kantor b a Unité de physique médicale, institut Bergonié, Bordeaux, France b Département de radiothérapie, institut Bergonié, Bordeaux, France Objectif de l’étude.– Étudier l’apport dosimétrique de la modulation d’intensité pour le traitement complexe des sarcomes des membres inférieurs. Introduction.– Les sarcomes des tissus mous des membres inférieurs sont des tumeurs rares (0,4 % des cancers diagnostiqués). Ces tumeurs malignes envahissent les tissus conjonctifs et sont souvent traités par irradiation associée à la chirurgie et/ou la chimiothérapie. Compte tenu des séquelles pouvant être induites par cette association de traitements et l’importance des volumes traités, une réflexion a été menée pour évaluer l’apport de la modulation d’intensité (sous forme « classique » et sous forme de tomothérapie hélicoïdale) par rapport au traitement de référence qui est la radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle. Matériels et méthodes.– Trois dossiers ont été sélectionnés concernant les différentes loges musculaires de la cuisse. Ces dossiers ont été planifiés et traités par irradiation conformationnelle tridimensionnelle. Les dossiers ont été a postériori planifiés en RCMI (collimateur multilame dynamique sur Clinac Varian), ainsi qu’en tomothérapie hélicoïdale. Les résultats ont été évalués via la plateforme d’échange et d’évaluation P2E. Résultats.– Les résultats obtenus étaient très différents en fonction des loges musculaires. D’une manière générale, les multifaisceaux associés à la modulation d’intensité permettaient d’obtenir une meilleure conformité, mais les doses les plus faibles étaient présentes dans des volumes plus importants. Les résultats (dose moyenne, écart-type, doses minimale et maximale, indices d’homogénéité et de conformité) ont été évalués pour le membre controlatéral, les différentes loges musculaires [volume cible prévisionnel (PTV) et organes à risque], le fémur, le genou et les organes génitaux. Le gain le plus important concernait l’homogénéité de la distribution de dose dans le volume cible prévisionnel (radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle : 1,94 Gy ; RCMI : 1,77 Gy, tomothérapie ; 0,69 Gy, en moyenne). Il est à noter que plus le cas était complexe, plus l’utilisation de la tomothérapie hélicoïdale a permis d’améliorer l’homogénéité. En revanche, la radiothérapie conformationnelle