Évaluation des connaissances des professionnels de santé vis-à-vis de la rougeole et de la vaccination contre la rougeole

Évaluation des connaissances des professionnels de santé vis-à-vis de la rougeole et de la vaccination contre la rougeole

S132 20e Journées nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 49 (2019) S131–S141 Conclusion Cette étude suggère que les étudiant...

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S132

20e Journées nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 49 (2019) S131–S141

Conclusion Cette étude suggère que les étudiants en PACES de France perc¸oivent les vaccins comme efficaces, mais leur associent une dangerosité notable. L’extension de l’obligation vaccinale est perc¸ue plus scientifiquement que moralement légitime. La progression avec l’âge de la perception négative envers les vaccins montre que la sensibilisation et la formation en matière de vaccination doit être renforcée dès le début des études de santé. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.315 VACC-03

Vaccination des soignants contre la grippe saisonnière : travailler en gériatrie pas toujours une motivation supplémentaire M. Bataillard 1 , T. Célarier 2 , P. Cathebras 2 , F. Lucht 2 , P. Berthelot 2 , A. Gagneux-Brunon 2 , E. Botelho-Nevers 2 1 CH de Saint-Chamond, Saint-Chamond, France 2 CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France Introduction La couverture vaccinale contre la grippe saisonnière des soignants reste basse, notamment chez le personnel paramédical. La vaccination des soignants réduit le risque d’épidémie nosocomiale de grippe. Le personnel des services de gériatrie est en première ligne. Notre objectif était d’identifier des motivations et des barrières spécifiques à la vaccination du personnel médical et paramédical des services de gériatrie. Matériels et méthodes Réalisation d’auto-questionnaires anonymes sur la vaccination antigrippale (VAG) auprès du personnel médical (PM) et paramédical (PPM) de 7 unités de gériatrie (court, moyen et long séjour) et de 2 unités de médecine adulte non gériatrique en janvier février 2015. Les réponses ont été comparées entre les groupes de personnels des services de gériatrie et des services de médecine (test du Chi2 pour les variables qualitatives et test-t pour les variables quantitatives) Résultats Parmi les 255 professionnels répondant–âge moyen (36 ± 11,6 ans), 209 femmes (82 %), 191 paramédicaux (80,6 %)–172 exerc¸aient en gériatrie (67,5 %) et 83 (32,5 %) en médecine non gériatrique. Ainsi 78 (30,6 %) déclaraient avoir fait la VAG cette saison-là, sans différence significative entre la gériatrie et les autres services, 17/21 (81 %) PM en gériatrie étaient vaccinés contre 12/25 (48 %) des PM dans les autres services p = 0,021. La VAG avait été faite chez 63 % des PM contre 23,1 % des PPM (p < 0,005) selon les déclarations. Parmi les 177 professionnels non vaccinés, 21 (12,9 %) utilisaient des traitements alternatifs (homéopathie), 32 (19,5 %) craignaient des effets secondaires du vaccin, 86 (52,4 %) n’en voyaient pas l’intérêt, 60 en gériatrie (57,1 %), 26 (44,1 %) en médecine non gériatrique (p = 0,108). Cette dernière raison était plus fréquente parmi les PPM non vaccinés 59,4 % (85/143), que chez les PM non vaccinés, 5,9 % (1/17) (p < 0,005). Parmi les 78 professionnels vaccinés, 51 (67,1 %) et 37 (48,7 %) déclaraient que leur protection individuelle et de leur famille était source de motivation sans différence entre les services de gériatrie et les autres. La protection des patients était rapportée par 76,9 % (60/78) des professionnels vaccinés comme motivation à la VAG (93,1 % des PM, 70,2 % des PPM p = 0,017). Protéger les patients était une motivation pour 40 soignants (74,1 %) en gériatrie et 21 (91,3 %) dans les autres secteurs de médecine p = 0,09. Quarante neuf professionnels (19,8 %) étaient favorables à l’obligation vaccinale contre la grippe saisonnière du personnel en gériatrie : 50 % des PM interrogés contre 12,9 % des PPM (p < 0,005). Conclusion Le taux de couverture vaccinale des professionnels de santé n’est pas supérieur en gériatrie que dans les autres services. La protection des patients est une importante motivation pour la VAG en particulier chez les PM mais pas plus en gériatrie que dans les autres secteurs. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.316

VACC-04

Évaluation des connaissances des professionnels de santé vis-à-vis de la rougeole et de la vaccination contre la rougeole F. Abdo , B. Albinet , M. Loriette , S. Ray , B. Guérin CH Jacques Puel, Rodez, France Introduction La rougeole est une maladie hautement contagieuse. Une épidémie de rougeole touche l’Europe et la France depuis 2008. L’objectif de notre étude est d’évaluer la perception et les connaissances des professionnels de santé (PS) vis-à-vis de la rougeole et de la vaccination contre la rougeole. Matériels et méthodes Une étude descriptive et analytique a été réalisée dans deux hôpitaux de court et moyen séjour en janvier 2019. Les PS (médicaux et paramédicaux) ont répondu à des auto-questionnaires papiers ou en ligne via Google Forms. Résultats Six cents cinq PS ont répondu au questionnaire, dont 84 %(507) de femmes et 16 %(98) d’hommes. Les IDE représentaient 38 %(232) des répondeurs, les aide-soignant(e)s 26 %(156) et les médecins 12 %(74). La médiane d’âge était de 39 ans. Cinquante-trois pour cents (320) des PS n’ont pas d’antécédents de rougeole et 10 %(61) ne savent pas s’ils en ont. De fac¸on globale, 26 %(157) rapportent ne pas connaître leur statut de vaccination contre la rougeole. Quarante pour cent (62) seulement de ceux-là souhaitent réaliser une sérologie pour connaître leur statut. Parmi les 407 PS connaissant leur statut, 40 %(165) seulement disent avoir rec¸u 2 injections, alors que 45 %(183) ne savent pas et 8 %(32) ont rec¸u 1 injection. Les principales motivations de vaccination étaient la protection personnelle (429, 70 %), la protection de l’entourage (429, 70 %) et la protection des patients (364, 60 %). Les principales raisons de non vaccination (établies sur 86 réponses obtenues) étaient la non conviction de l’utilité (35, 41 %), le risque d’effets secondaires (34, 40 %) et la non conviction de l’efficacité (21, 24 %). Parmi les PS ayant des enfants, 95 % (422) les ont vaccinés contre la rougeole. Parallèlement, 93 % (564) estiment que la rougeole est fortement contagieuse, 95 % (573) qu’elle ne touche pas que les enfants, et 88 % (530) qu’elle peut causer le décès. Quatre-vingts cinq pour cent (515) des PS considèrent que la rougeole est causée par un virus, 5,8 % (35) par une bactérie et 5 % (30) ne savent pas répondre. Quatre-vingts huit pour cent (535) rapportent la présence d’un rash cutané, 64 % (387) d’une encéphalite, et 60 %(366) d’une pneumonie. Chez la femme enceinte, 55 % (335) connaissent le risque d’accouchement prématuré et de mort fœtal in utero, 29 % (176) et 21 % (127) seulement évoquent le risque de forme sévère de rougeole chez la mère et chez le nouveau-né respectivement. En terme de traitement, 34,5 % (209) seulement savent qu’il n’y a pas de traitement, tandis que 28,8 %(174) ont répondu « je ne sais pas », et 19 % (115) et 10,6 % (64) considèrent les antibiotiques et les immunoglobulines respectivement comme traitement de la rougeole. Conclusion Malgré les connaissances adaptées concernant la gravité et la contagiosité de la rougeole mais incomplètes sur les complications et le traitement, la sensibilisation sur l’importance de la vaccination reste insuffisante pour permettre une couverture vaccinale optimale en milieu de soins. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.317 VACC-05

Enquête d’opinion sur les freins à la vaccination antigrippale du personnel hospitalier dans un Centre hospitalo-universitaire C. Arlaud , F. Prate , V. Mondain , F. Lieutier , N. Degand , T. Fosse , G. Gonfrier , J. Planchard , O. Guérin CHU de Nice, Nice, France Introduction La grippe est une infection virale fréquente qui touche plus particulièrement les personnes âgées et est à l’origine d’une surmortalité dans cette population. L’efficacité immunologique du vaccin antigrippal est limitée chez le sujet âgé contrairement aux professionnels de santé pour lesquels la réponse immunitaire est plus élevée. Cependant, malgré des recommandations