Évaluation d’une consultation d’aide au sevrage tabagique à Alger

Évaluation d’une consultation d’aide au sevrage tabagique à Alger

19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 pour 53,8 % vs 29,6 % ; p = 0,024). L’âge de survenue du PS, che...

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19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 pour 53,8 % vs 29,6 % ; p = 0,024). L’âge de survenue du PS, chez les PS avec emphysème (n = 27) du groupe C, était inférieur (39 ans) à celui du groupe T (48 ans ; p < 0,01). Leur consommation de tabac était en revanche plus faible (13,5 vs 30 PA ; p = 0,019). Dans la population des PS, le cannabis accélère la survenue de l’emphysème malgré un tabagisme cumulé inférieur. Cette addiction doit être recherchée afin de proposer une aide adaptée au sevrage. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.684 425

Habitudes tabagiques des étudiants de médecine de l’école Saint-Christopher Iba Mar Diop N.M. Thiam , S. Baldé , O. Ba , A. Boye , G. Diouf , T. Fall , D. Dia , M. Mbengue Hôpital général de Grand-Yoff, Dakar, Sénégal Introduction Le tabagisme chez les étudiants en médecine constitue un problème actuel majeur de santé publique, responsable d’une mortalité et d’une morbidité très importante. Objectif Étudier les habitudes tabagiques chez les étudiants en médecine de l’école Saint-Christopher. Méthodologie Il s’agit d’une étude transversale et prospective menée du 9 juillet 2012 au 8 janvier 2013 à l’aide d’un autoquestionnaire. Résultats Notre enquête a concerné 150 étudiants soit un taux de participation de 71,4 % répartis en 66 hommes soit 44 % et 84 femmes soit 56 % avec un sex-ratio de 0,7. Quatorze étudiants étaient fumeurs actifs soit 9,3 % répartis en 35,64 % au premier cycle, 49,9 % au deuxième cycle, et 14,2 % au troisième cycle. Les ex fumeurs représentaient 5,3 % des cas (n = 8). Le tabagisme était plus élevé chez les hommes avec 78,5 % et 21,4 % chez les femmes. Le taux des ex fumeurs s’élevait à 8 soit 5,3 %. La moyenne d’âge était de 21 ans, les extrêmes étant de 19 ans et 25 ans. L’âge de début était précoce dès l’âge de 15 ans. Les étudiants fumeurs dépensaient entre 15 et 27 % par mois. La dépendance nicotinique selon le score de Fagestrom était forte dans 35 % des cas ; 71,4 % (n = 10) des fumeurs avaient envie d’arrêter de fumer ; 57,14 % (n = 8) des fumeurs ont déjà essayé d’arrêter de fumer. Trois quarts des fumeurs avaient connaissances sur les campagnes de prévention mais plus 37 % les jugeaient peu efficaces. Conclusion Le tabagisme est une réalité en milieu estudiantin médical. Nous recommandons d’intégrer tôt l’enseignement de tabacologie au programme pédagogique. Mots clés Tabagisme ; Étudiants ; Prévention Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.685 426

Comportements, attitudes, et connaissances des écoliers vis-à-vis du tabagisme à la ville de Fès F.Z. Elotmani , M. Elbiaze , B. Amara , M. Serraj , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc Le tabagisme constitue un véritable problème de santé publique. On a réalisé une enquête transversale auprès de 587 élèves âgés de 8 à 18 ans (primaire, collège et lycée). Le but est d’évaluer le comportement ; les attitudes et les connaissances des élèves vis-àvis de tabac. Nous avons utilisé la version arabe du questionnaire GYTS. Le taux de participation est de 97,9 %.

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La prévalence des fumeurs est de 8,5 % dont 7,3 % consomment (Chicha, Snif). Parmi les élèves 30 % sont des fumeurs actuels, dont 76 % désirent s arrêter et 26 % ont déjà une dépendance. L’âge de début est avant 10 ans. Parmi les élèves, 15,8 % ont juste tenté de fumer, et 2,8 % sont non-fumeurs. La prévalence du tabagisme passif est de 25 % dont 50 % dans les lieux publics. Concernant la sensibilisation, 66, 3 % sont sensibilisés contre le tabac à l’école et 34,7 % ont vu les messages publicitaires des marques des cigarettes sur les presses ou les magazines. Parmi les élèves, 58,4 % reconnaissent les dangers de tabac. L’analyse multivariable montre que le risque d’être fumeur est plus important chez le sexe masculin (OR = 5,63), les élèves de tranche d’âge de 12 ans à 14 ans et de 15 ans à 18 ans (OR = 44,5), ceux ayant des amis fumeurs (OR = 16,2), ceux qui pensent que le tabac est un moyen de séduction (OR = 3,47), ceux qui ont observé les messages ou spots en faveur du tabac (OR = 21,7), ceux qui n’ont pas vu les messages et spots luttant contre le tabac (OR = 3,53). Nous établissons à la lumière de cette étude qui complète d’autres études réalisées par notre service des recommandations de lutte antitabac chez les écoliers basées sur les facteurs de risque du tabagisme mis en évidence dans notre étude. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.686 427

Tabagisme et armée en Côte d’Ivoire C. Godé , B. Kouassi , K. Horo , J.M. Ahui-Brou , K. Samaké, A. Koné , M.O. Koffi , E. Aka-Dangui Service de pneumo-phtisiologie de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire Justification Contribution à l’évaluation des habitudes tabagiques des militaires ivoiriens. Méthodologie Il s’agissait d’une étude transversale sur 2 mois, du 1 février au 30 mars 2013 portant les attitudes et comportements tabagiques, quels que soient le sexe et le grade, au sein de l’armée ivoirienne. Résultats Sur une population d’étude de 801 militaires, à majorité masculine 99,5 %, 61,50 % avaient un âge compris entre 26 et 35 ans. La prévalence du tabagisme était de 47,2 %, l’âge moyen de l’initiation au tabagisme était de 19,5 ans, avec une moyenne de 10 cigarettes fumées par jour. Le tabagisme était significativement lié au grade et à l’âge : 70,7 % des fumeurs avaient un âge inférieur à 35 ans, 80,2 % étaient des militaires du rang. La situation tabagique était significativement liée à la consommation de l’alcool et de la drogue avec une moyenne de 12,2 cigarettes par jour. Quatre-vingt-quatorze pour cent présentaient une forte motivation à l’arrêt du tabac avec comme principale raison évoquée, la baisse des performances physiques. Conclusion Le tabagisme est incompatible avec l’activité militaire, la lutte antitabac doit également ciblée cette population. Mots clés Tabagisme ; Armée ; Côte d’Ivoire Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.687 428

Évaluation d’une consultation d’aide au sevrage tabagique à Alger N. Adimi , W. Bourekoua , L. Laouar , S. Nafti Clinique des maladies respiratoires, CHU Mustapha, Alger Le tabagisme est un sérieux problème mondial de santé publique, ses multiples implications médicales, socioculturelles et économiques, ainsi que ses conséquences sur l’épidémiologie des maladies et sa toxicomanogénicité justifient l’aide au sevrage. Notre étude a pour but l’évaluation des résultats de la consultation

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19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015

d’aide au sevrage tabagique à la clinique des maladies respiratoires (CHU Mustapha, Alger) sur une période de 5 années 2010—2014. Nous avons colligé un échantillon de 160 patients, 79 % d’hommes, 21 % de femmes, d’une moyenne d’âge de 40 ans et de consommation moyenne de 21 P/A. L’âge moyen du début du tabagisme est à 16 ans, avec une dépense mensuelle moyenne de 3200 DA, l’intoxication avec le tabac seul a été retrouvée dans 83 % des cas, associée au cannabis et à l’alcool dans 14 %, et avec la cocaïne ou autre drogue dans 3 %. Le test de Fargerstrom a retrouvé un score moyen de 7 variant entre une dépendance minime (< 5) dans 20 % des cas, moyenne (5—7) dans 50 % et forte (> 8) dans 30 % des cas. Le traitement prescrit était responsable d’une dépression majeure chez 28 % des patients et des états d’anxiété chez 30 %. La thérapeutique a consisté en des substituts nicotiniques dans 45 % des cas, la varénicline dans 20 %, et sevrage spontané dans 35 % des cas. Vingt pour cent des patients ont arrêté définitivement, 13 % d’échec, 30 % de rechute, 37 % de perdus de vue, le développement des services d’aide a l’arrêt du tabac et l’amélioration de l’accès aux médicaments et substituts demeure un défi,les résultats de notre étude soulignent la nécessité d’une implication plus forte des professionnels de santé, dans la promotion à l’arrêt du tabac qui est considéré comme la première cause de mortalité évitable dans le monde. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.688 429

Particularités du sevrage tabagique chez les petits fumeurs W. Benzarti , S. Aissa , A. Berriri , I. Gargouri , H. Ben Salem , A. Abdelghani , A. Garrouche , A. Hayouni , M. Benzarti Service de pneumologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie Introduction Selon la quantité de consommation journalière de cigarettes, on distingue les petits fumeurs et les gros fumeurs. Le petit fumeur est tout fumeur qui déclare fumer moins de 5 cigarettes par jour. Objectif Décrire les caractéristiques générales, l’histoire du tabagisme, le degré de dépendance nicotinique et les particularités du sevrage des petits fumeurs. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective de dossiers de petits fumeurs qui ont été suivis à notre consultation d’aide au sevrage tabagique entre 1999 et 2013. Résultats Durant la période de l’étude, le nombre total de consultants était de 2056 dont 129 (6 %) étaient de petits fumeurs. L’âge moyen était de 42,15 ± 12,97 ans. Une prédominance masculine (96 %) a été retrouvée. Des comorbidités cardiovasculaires et respiratoires étaient présentes respectivement chez 30,2 % et 86,4 % des cas. Le score de Fagerström moyen était 1,34 ± 0,78. La majorité des fumeurs rapportaient que la santé était leur principale motivation à l’arrêt. Le score de motivation moyen était très faible (2 ± 1,8). Une tentative antérieure de sevrage était rapportée chez 55,8 % des petits fumeurs. Au cours du suivi, 2,3 % de ces gros fumeurs ont réussi à arrêter de fumer à un mois, 22,5 % ont réussi à arrêter de fumer à 3 mois et 4,7 % ont réussi à arrêter de fumer à 6 mois. Conclusion Beaucoup de petits fumeurs pensent que leur tabagisme ne présente pas de risque pour la santé mais cette catégorie de fumeurs court des risques de mortalité et de morbidité plus importants qu’attendus. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.689

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Impact de l’intensité de l’intoxication tabagique sur le déclin du VEMS chez les patients BPCO non sevrés A. Ben Saad , S. Cheikh Mhamed , S. Blel , S. Joobeur , I. Elmjendel , H. Mribah , I. Touil , A. Omrane , N. Rouatbi , A. El Kamel Service de pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie But Évaluer l’impact de l’intensité de l’intoxication tabagique, en fonction du nombre de paquets années (PA), sur le déclin du VEMS chez les patients porteurs de BPCO post-tabagique non sevrés. Méthodologie Étude rétrospective, portant sur les dossiers de patients suivis pour BPCO, tabagiques non sevrés et qui ont bénéficié d’un suivi régulier d’au moins 12 mois et d’au moins 3 spirométries à l’état stable permettant d’apprécier le déclin annuel du VEMS. La diminution annuelle du VEMS exprimée en mL par an a été calculée à partir de la pente des équations de régression linéaire des VEMS. Nous avons comparé le déclin du VEMS entre 4 groupes de patients en fonction de l’intensité de l’intoxication tabagique : groupe 1 : < 20 PA, groupe 2 : 20—40 PA, groupe 3 : 41—60 PA, groupe 4 : > 60 PA. Résultats L’étude a inclue 188 patients porteurs de BPCO tabagiques non sevrés avec une consommation moyenne de 61 PA. Quatre-vingt-dix-huit pour cent sont de genre masculin, la moyenne d’âge est de 64 ans. Le nombre moyen d’exacerbations par an est de 2,9. Le VEMS moyen était de 1,27 L soit 46 % de la prédite. L’étude en régression linéaire montre que le déclin annuel du VEMS s’accélère avec l’augmentation de l’intoxication tabagique (p = 0,04). Le déclin annuel du VEMS pour le premier groupe est de 30 mL/an ; groupe 2 : 40,6 mL/an ; groupe 3 : 55,1 mL/an et groupe 4 : 58 mL/an avec une différence statistiquement significative (p = 0,017). Conclusion L’effet du tabagisme sur le déclin du VEMS est dose dépendant. Ceci soulève une autre fois l’importance du sevrage tabagique chez les patients BPCO. La réduction tabagique constitue un des moyens pouvant ralentir la vitesse de déclin du VEMS. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.690 431

Impact du tabagisme sur le traitement antirétroviral B.A. Kouassi 1 , C. Godé 1 , J.M. Ahui Brou 2 , L. Konan 2 , K. Horo 1 , M.O. Koffi 1 , L. Nigué 3 , S.F. Manewa 2 , A. Koné 2 , M.V. Itchy 2 , K. Konaté 2 , A. N’gom 2 , N. Koffi 2 , E. Aka-Danguy 2 1 Pneumologie, CHU Cocody, ONG sauvons le poumon, Abidjan, Côte d’Ivoire 2 Pneumologie, CHU Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire 3 Biostatistique, Abidjan, Côte d’Ivoire Contexte Le tabagisme et le VIH sont deux fléaux en net augmentation dans les pays en voie de développement. Leur association peut compromettre l’évolution de la prise en charge du VIH. Objectifs Déterminer l’impact du tabagisme sur la prise en charge de l’infection à VIH. Méthodologie Il s’agit d’une étude prospective et rétrospective, longitudinale à visée descriptive qui s’est déroulée de juillet à décembre 2012. Elle a concerné les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) régulièrement suivis, sous ARV pendant au moins 18 mois, avec un bilan clinique et biologique complet. Au total, 140 patients ont été interrogés.