F - 30 Caractéristiques de la SEP d’emblée progressive

F - 30 Caractéristiques de la SEP d’emblée progressive

Prévalence et incidence de la SEP en Lorraine Sauvee M. (1), Hubsch C. (1), Pittion S. (1), Debouverie M. (1, 2) pour le LORSEP (1) Service de Neurolo...

60KB Sizes 2 Downloads 105 Views

Prévalence et incidence de la SEP en Lorraine Sauvee M. (1), Hubsch C. (1), Pittion S. (1), Debouverie M. (1, 2) pour le LORSEP (1) Service de Neurologie, Hôpital central, CHU de Nancy. (2) EA 4003, Nancy — Université, École de santé publique, Faculté de médecine de Nancy.

Introduction. La prévalence nationale de la sclérose en plaques (SEP) en France est habituellement chiffrée autour de 60/100 000 habitants (hab) avec un gradient du Sud-Ouest au Nord-Est. L’incidence n’est pas connue précisément. Objectifs. L’objectif de cette étude fut d’établir le taux de prévalence au 31 décembre 2004 et d’étudier les variations de l’incidence de la SEP en Lorraine entre 1990 et 2002. Méthodes. Les cas furent comptabilisés à partir des données épidémiologiques du réseau régional des professionnels de santé en Lorraine, le LORSEP. Tous avaient un diagnostic de SEP probable ou certain selon les critères de Poser. Au 31 décembre 2004, 2 718 patients répondaient à ces critères diagnostiques. Résultats. La prévalence était de 120/100 000 hab (IC à 95 % : 119-121). Le taux d’incidence annuel ajusté à l’âge et au sexe était de 5,5/100 000 hab (4,4-6,6). De 1990 à 2002, l’incidence globale de la SEP augmente, significativement pour les femmes (p = 0,0006) mais pas pour les hommes. L’âge moyen de début de la maladie, le score EDSS à 5 ans, le nombre de poussées pendant les 5 premières années, le taux de première poussée plurifocale, ou avec séquelles sont comparables quelle que soit l’année de début. Discussion. Les taux de prévalence et d’incidence de la SEP en Lorraine sont plus élevés que ceux rapportés par les études antérieures à l’échelon national et semblent confirmés l’existence d’un gradient du Sud-Ouest au Nord-Est. Aucun biais ne permet d’expliquer l’augmentation significative de l’incidence de la SEP dans la population féminine. Elle ne semble pas liée à un meilleur diagnostic de la SEP car elle n’est pas observée dans la population masculine

Conclusion. Le taux de prévalence de la SEP est élevé en Lorraine à 120/100 000 hab. L’incidence de la maladie chez les femmes augmente en Lorraine entre 1990 et 2002.

F - 30 Caractéristiques de la SEP d’emblée progressive Sauvee M. (1), Hubsch C. (1), Pittion S. (1), Debouverie M. (1, 2) pour le LORSEP (1) Service de Neurologie, Hôpital central, CHU de Nancy. (2) EA 4003, Nancy — Université, École de santé publique, Faculté de médecine de Nancy.

Introduction. La forme primaire progressive concerne environ 15 % des patients atteints de sclérose en plaques (SEP). Elle apparaît plus tardivement que la forme rémittente et évolue plus rapidement vers une invalidité permanente. Objectifs. L’objectif de l’étude fut de déterminer les caractéristiques des patients, l’évolution de la maladie et les facteurs de risques associés au risque d’évolution péjorative des patients atteints de SEP d’emblée progressive. Méthodes. Sur 359 patients lorrains (issus du réseau LORSEP) inclus dans cette étude longitudinale, 252 patients avaient une SEP de forme primaire progressive (PP) et 107, progressive rémittente (PR) (définies selon Lublin et Reingold). Pour chaque groupe, nous avons évalué le temps écoulé entre le début de la maladie et l’atteinte d’un EDSS à 4,6 et 7, le délai pour passer d’un EDSS de 6 à 7 ainsi que le rôle du sexe du patient, de l’âge au début de la SEP et des symptômes initiaux pour atteindre un EDSS à 6 et à 7 et passer de 6 à 7. Résultats. Les données démographiques (sexe et âge au début) et cliniques (délais médians pour un EDSS à 4,6 et 7) sont comparables entre les groupes PP et PR. Le sexratio H/F est de 1/1,36. L’âge moyen au début de la SEP est de 42,7 ans (40,5 ans pour les hommes ; 44,2 pour les femmes (p = 0,002). Les délais médians pour atteindre un EDSS de 4, 6 et 7 sont de 3 ans (IC à 95 % : 2,8-3,7), de 9,9 ans (9,0-10,6) et de 17 ans (14,9-19). Le sexe, l’âge au début et les symptômes initiaux ne sont pas prédictifs de l’évolution de l’invalidité. Discussion. L’âge médian de début de la maladie est plus élevé que pour la forme rémittente. Les femmes semblent débuter plus tardivement que les hommes. Un quart des patients ont un EDSS à 6 ou plus à 5 ans et trois quarts à 15 ans ce qui ne peut être prédit par les caractéristiques initiales cliniques et démographiques des patients. Conclusion. Il n’y a aucune différence évolutive significative entre les formes PP et PR. Aucune variable prédictive initiale démographique ou clinique ne semble prédictive d’une évolution péjorative.

Vendredi 13 avril 2007

F - 29

2S189

Vendredi 13 avril 2007

Discussion. L’atteinte cognitive est rare dans l’EMAD et à notre connaissance un syndrome amnésique global n’a jamais été rapporté dans la littérature. Il est classiquement décrit dans les carences en vitamine B1, les syndrome paranéoplasique, postencéphalitique, anoxique ou encore démentiel ou vasculaire. Notre cas a la particularité d’avoir complètement régressé cliniquement et cela malgré la persistance à l’IRM d’un hypersignal temporal interne. Conclusion. Les atteintes cognitive dans l’EMAD même rares peuvent être massives et précoces mais leur pronostic n’est pas forcement mauvais. Une récupération complète est possible au même titre que les autres symptômes.

Résumés des communications affichées

Vendredi 13 avril 2007

© 2007. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés