Facteurs de risque et comorbidités au cours des arthrites septiques : À propos de 59 cas

Facteurs de risque et comorbidités au cours des arthrites septiques : À propos de 59 cas

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UntitledBook1.book Page 277 Thursday, November 10, 2016 12:20 PM

Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304

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Facteurs de risque et comorbidités au cours des arthrites septiques : À propos de 59 cas H. Sahli* (1) ; I. Mejri (1) ; R. Tekaya (2) ; I. Mahmoud (2) ; R. Khalfallah (1) ; O. Saidane (2) ; L. Abdelmoula (2) (1) Rhumatologie, hôpital Mohamed Taher Maamouri, Nabeul, Tunisie ; (2) Rhumatologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie *Auteur correspondant : [email protected] (H. Sahli) Introduction. – L’arthrite septique (AS), urgence diagnostique et thérapeutique, survient préférentiellement chez des patients à risque. Nous nous sommes proposés d’étudier les comorbidités ainsi que les facteurs de risque d’AS. Patients et Méthodes. – Étude rétrospective portant sur les cas d’AS colligés dans un service de rhumatologie sur une période de 17 années [1998-2014]. Le diagnostic étiologique d’AS a été établi soit sur des preuves bactériologiques et/ou histologiques soit ; devant une forte suspicion clinique et à partir d’un faisceau d’arguments épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutifs. Cinquante neufs dossiers ont été étudiés. Les facteurs de risque connus d’AS ainsi que les comorbidités ont été relevés puis analysées. Résultats. – Il s’agissait de 28 hommes et 31 femmes âgés en moyenne de 54,6 ± 19 ans [15-95].La durée d’évolution moyenne était de 35,3 ± 60 jours [1 jour-12 mois]. Quarante neuf patients avaient une arthrite septique à germes non spécifiques (83,05 %) et 10 patients avaient une arthrite septique à germes spécifiques (17 %), tuberculeuse dans 9 cas et brucellienne dans 1 cas. Trente cinq patients présentaient des antécédents médicaux à type de diabète (n = 9), hypertension artérielle (n = 10), insuffisance rénale chronique (n = 13), cardiopathie (n = 7), tuberculose traitée (n = 3), asthme allergique (n = 2), polyarthrite rhumatoïde (PR) (n = 2), hémopathie (n = 2), maladie de Behçet (n = 1), arthrite septique dans l’enfance (n = 1) et spondylodiscite tuberculeuse (n = 1). L’étude des facteurs de risque connus d’AS a montré qu’au moins un facteur favorisant de l’arthrite septique a été relevé dans 41 cas (69,5 %). Mis à part le diabète, la PR, les deux hémopathies, la tuberculeuse dans les antécédents, vingt-un patients (35,6 %) étaient âgés de 65 ans et plus, Cinq patients (8,5 %) recevaient une corticothérapie au long cours, quatre patients (6,8 %) étaient sous immunosuppresseurs, deux avaient une néoplasie solide, un patient était atteint d’une hépatopathie chronique, deux patients (3,4 %) étaient victime de traumatisme. La notion d’éthylisme chronique était relevée dans un cas. Aucun patient n’était porteur de prothèse articulaire. Aucune vaccination ou transfusion récente ou notion de voyage à l’étranger n’avaient été observées. Conclusion. – L’arthrite septique dans deux tiers des cas chez des patients à risque avec de multiples comorbidités qu’il faudra relevées et prendre en considération dans la stratégie thérapeutique. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Ma-008

Intérêt du protocole traction plus infiltration dans la prise en charge des lombosciatiques communes d’origine discale H. Khiari* (1) ; I. Aloulou (1) ; M. Bouaziz Chelli (2) ; S. Dziri (1) ; O. Kharrat (1) ; SFZ. Ben (1) ; C. Dziri (1) ; F. Ladeb (2) (1) Médecine physique et réadaptation fonctionnelle, INstitut national d’orthopédie Kassab, Tunis, Tunisie ; (2) Radiologie, Institut National d’Orthopédie Kassab, Tunis, Tunisie *Auteur correspondant : [email protected] (H. Khiari) Introduction. – La lombosciatique est une des pathologies de l’appareil locomoteur les plus fréquentes et invalidantes. Elle constitue un problème réel de santé publique par ses conséquences socioéconomiques et professionnelles. L’objectif de notre travail est d’évaluer l’efficacité d’un protocole associant la traction lombaire et l’infiltration du rachis par un

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glucocorticoïde dans la prise en charge des lombosciatiques communes d’origine discale. Matériels et Méthodes. – Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les patients ayant une lombosciatique d’origine discale, hospitalisés au service de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle à l’Institut National d’Orthopédie Mohamed Kassab à Tunis entre Janvier 2010 et Aout 2016. Nous avons inclus les patients ayant bénéficié du protocole traction lombaire et infiltration. Nous avons exclus les patients n’ayant bénéficié que de l’un des moyens thérapeutiques sans association. L’évaluation a comporté un interrogatoire précisant l’âge, le sexe, les antécédents pathologiques, les caractéristiques de la douleur, la présence de troubles vésico sphinctériens, un examen clinique général et du rachis, une évaluation neuromusculaire, une évaluation de la douleur par l’échelle visuelle analogique (EVA) au repos et à l’effort, les explorations radiologiques faites, le traitement médical, la durée de la traction lombaire et le niveau de l’infiltration du rachis. Une prise en charge rééducative et des conseils d’hygiène de vie ont été associés. Une évaluation clinique est faite au bout de trois semaines d’hospitalisation. Résultats. – Nous avons retenu dans cette étude 86 patients avec un sex ratio à 0,58 et un âge moyen de 48 ans. Au moins un facteur de risque cardiovasculaire était présent chez 58 patients. Le trajet de la lombosciatique était unilatéral : L5 dans 38 cas, S1 dans 44 cas et mal systématisé dans 4 cas. L’ancienneté moyenne des douleurs était de 4,8 ans. Une claudication radiculaire a été retrouvée chez 64,8 % des patients. %. Des troubles vésico-sphinctériens étaient associés dans 8 cas. À l’examen, 56 patients avaient un syndrome postural, 48 avaient un syndrome radiculaire et 68 avaient un syndrome rachidien. Sur le plan radiologique, 58 patients ont eu une TDM lombaire dont 21 objectivaient un canal lombaire étroit avec protrusion discale, 30 montraient une hernie discale et 7 objectivaient les deux. Tous les patients ont eu une traction discontinue avec une durée moyenne de 12 jours avec association de traitement myorelaxant majeur type benzodiazépine. 44 patients ont eu une infiltration radioguidée et 26 ont eu une infiltration à l’aveugle. Une amélioration notable est observée dans 78 % des cas avec une diminution de l’EVA initiale de 68 %. Un échec thérapeutique est observé chez quatre malades qui ont eu une intervention chirurgicale. Discussion. – Cette étude montre que l’association traction plus infiltration dans la prise en charge des lombosciatiques d’origine discale est intéressante et efficace avec amélioration de la symptomatologie douloureuse dans la plupart des cas. Les limites de notre étude sont le caractère rétrospectif ne permettant pas d’objectiver l’évaluation fonctionnelle et de la qualité de vie ainsi que l’absence d’évaluation à long terme. Conclusion. – Cette association est un traitement efficace à proposer aux patients souffrant de lombosciatiques réfractaires au traitement médical. La rééducation et l’hygiène de vie doivent être associées à cette prise en charge Conflit d’intérêt. – aucun PE.Ma-009

Statut vaccinal chez les patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique traités par immunosuppresseurs A. Fazaa (1) ; A. Yahyaoui* (1) ; K. Ben Abdelghani (1) ; S. Kassab (1) ; A. Laatar (1) (1) Rhumatologie, Hôpital Mongi Slim, Marsa, Tunisie *Auteur correspondant : [email protected] (A. Yahyaoui) Introduction. – Le risque infectieux constitue une préoccupation majeure chez les patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique, en particulier chez ceux traités par immunosuppresseurs. Malgré les recommandations des sociétés savantes, la couverture vaccinale est jugée encore insuffisante. Les objectifs de