Fréquence des facteurs de risque cardiovasculaires dans une cohorte de l’armée au Sud tunisien

Fréquence des facteurs de risque cardiovasculaires dans une cohorte de l’armée au Sud tunisien

S110 Ve Congrès International d’Épidémiologie Adelf-Epiter / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 60S (2012) S97–S148 Introduction.– Tap-water...

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S110

Ve Congrès International d’Épidémiologie Adelf-Epiter / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 60S (2012) S97–S148

Introduction.– Tap-water lead level (WLL) is subject to within-home variability but little is known about the seasonal patterns of tap-water lead level (WLL). We aims to determine the predictive factors of drinking WLL and model seasonal change of WLL. Methods.– A cross-sectional study of 313 private homes and a longitudinal follow-up on 100 randomly selected was undertaken in Montreal (Canada). The first water sample was taken after 5 minutes of flushing (WLLF5), and flowrate was measured. After 30 minutes of stagnation, four consecutive samples were collected (WLLS1, WLLS2, WLLS3, WLLS4). Bootstrap analysis was developed to identify predictors of WLL. Non-linear and general linear mixed regression were used for modeling seasonal change of WLL. All analyses were performed according to lead services lines (LSL) status. Results.– In LSL+homes, total length of connection and single-family homes were the strongest predictors of high WLL. Water temperature (WT) was a significant predictor of high WLLF5. Seasonal changes of WLL fitted a sinus function. The minimum predicted value of WLLF5 during winter was 1.6 ␮g/L and peak to 8.3 ␮g/L in mid-July and were 3.8 ␮g/L and 14.3 ␮g/L for WLLS4, with peak observed on early August. Summer increase of WLLF5 were 0.3 ␮g/l in LSL–homes. There was an additional increase of 3.6 ␮g/l in LSL+homes sampled from 10th September and 15th December, and of 5.6 ␮g/L for those sampled from 16th December and 27th March. Discussion/conclusion.– There is a significant summer increase in WLL. The magnitude of changes is significantly higher in LSL+homes when compared with LSL–homes. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.243 P5-11

Seasonal changes of childhood blood lead level: A literature review G. Ngueta , P. Levallois , C. Gonthier Axe santé des populations et environnementale, centre de recherche du CHUQ, Québec, Canada Introduction.– Previous studies reported that proportion of lead-poisoned children markedly increase during warm months. However, the mechanism by which season influence blood lead level (BLL) remains questionable. This literature review is designed to estimate seasonal changes of BLL in 1 to 5 years old children, and to identify factors that might be involved in the relationship between season and BLL. Methods.– Search strategies were developed in Medline, Embase, Web of Science, and Cinhal for published peer-review journal papers, with no restriction about year of publication. Studies including children between 1 and 5 years of age were included following specified criteria. They were classified according pre-established quality criteria. Data were extracted and synthetized by estimating the ratio between higher and lower mean BLL values reported over the year (MMR). Results.– A total of 4040 published papers were identified. Only 27 crosssectional and seven longitudinal studies were relevant of inclusion criteria. Longitudinal studies and 24 cross-sectional studies reported a significant increase of children’s BLL during warm months. Reported MMR varied from 1.10 to 1.48 and from 1.01 to 3.57 in cross-sectional and longitudinal studies respectively. The magnitude of variation was more important in 1 to 3 years old. The baseline value of BLL is inversely correlated with the MMR values. From multivariate analysis, child’s age, pica behaviour, floor dust lead, and history of exposure to paint were more related to seasonal changes of BLL. Discussion/conclusion.– While adjusting for season is not common when assessing the relationship between environmental lead and BLL, our study suggests that this adjustment should be done. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.244 P5-12

Caractéristiques de logement périurbain et risque respiratoire des enfants, Abidjan, Côte d’Ivoire A.S.S. Oga a , K.J. Sackou a , F. Tanoh a , Y. Houénou b , K.L. Kouadio a UFR pharmacie, université de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire b UFR sciences médicales, université de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire

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Introduction.– Dans les pays en développement, la pollution à l’intérieur des habitations fait peser sur les enfants une lourde charge de morbidité et de mortalité due aux affections respiratoires. L’objectif de ce travail était de déterminer des caractéristiques de logement associées à des symptômes respiratoires chez les enfants âgés de moins de cinq ans en zone périurbaine tropicale. Méthodes.– Une variable, qualité physique, dénombrant les facteurs d’altération des logements hébergeant des enfants âgés de moins de cinq ans, a été introduite avec les combustibles, le tabagisme et les données sociodémographiques dans un modèle de régression logistique prédictif de toux, rhume, respiration rapide, difficulté à respirer rapportés dans les 15 jours précédant l’enquête. Résultats.– La répartition de 622 logements était 32 %, 42,9 %, 19,8 % et 5,3 % pour aucun, un, deux et trois ou quatre facteurs d’altération du logement, respectivement, parmi moisissures présentes ; humidité supérieure ou égale à 90 ◦ C ; température inférieure ou égale à 30 ◦ C et nombre moyen d’ouvertures par pièce inférieur à 2. La prévalence des symptômes respiratoires parmi 899 enfants, sur 924 identifiés, était 25,6 %. Le risque de symptômes respiratoires, ajusté sur les combustibles utilisés et la profession de la mère, augmentait avec le nombre de facteurs d’altération du logement, multiplié par 1,74 [1,14–2,63], 2,01 [1,26–3,22] et 2,40 [1,18–4,86] pour un, deux et trois ou quatre facteurs, respectivement, par rapport à aucun facteur. Discussion/conclusion.– À l’instar du dosage des microparticules ou de composés volatils, dans les situations à ressources limitées, l’altération des caractéristiques du logement peut servir à prédire la survenue ou le maintien de symptômes respiratoires chez les enfants. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.245

P6 – Facteurs de risque P6-1

Fréquence des facteurs de risque cardiovasculaires dans une cohorte de l’armée au Sud tunisien R. Allani a , N. Ayadi b , A. Mrabet a , S. Ben Omrane b , M. Béji b , M.K. Chebbi a a Direction générale de la santé militaire, Tunisie b Service de médecine interne, hôpital militaire de Gabès, Tunisie Introduction.– Les données relatives à la santé du militaire restent rares en Tunisie où on assiste à une transition épidémiologique caractérisée par l’accroissement des maladies non transmissibles. Cette population est particulière par son mode de vie professionnel et par les opérations de sélections médicales imposées à l’incorporation. Méthodes.– L’enquête populationnelle de 2008 sur les facteurs de risque cardiovasculaire chez le personnel de l’armée des unités du Sud est la source de notre étude. C’est une enquête transversale conduite auprès d’une cohorte de 709 sujets volontaires âgés de 20 ans et plus de sexe masculin, militaires de carrière et civils de l’armée, encore en activité et exerc¸ant au Sud tunisien. Résultats.– La prévalence du diabète (G0 ≥ 7,0 mmol/L) est de 3,8 % chez les 35 ans+ et de 6,7 % chez les 40 ans+ (p < 0,0001). Pour l’HTA, ces valeurs sont respectivement 7,6 % et 12,6 %. Les prévalences de l’obésité et de la surcharge pondérale sont respectivement de 12,1 % et 40,3 % dans notre cohorte. Elles augmentent avec l’âge (16 % et 44,9 % chez les 35 ans+ ; p < 0,0001) ; 39,1 % présentent une obésité abdominale. Les prévalences de l’hypercholestérolémie et de l’hypertriglycéridémie sont respectivement de 4,1 % et 6,9 % chez les 35 ans+. Les valeurs moyennes de la glycémie et de la cholestérolémie augmentent à partir de 35 ans (p < 0,0001) et avec la surcharge pondérale (p < 0,0001). Discussion/conclusion.– Afin de pouvoir préserver les faibles prévalences des facteurs de risque cardiovasculaires en milieu militaire comparées à la population nationale, il est recommandé de mettre en place un programme de lutte et de prévention adapté aux spécificités du milieu militaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.246