Hospitalisation de jour en radiologie

Hospitalisation de jour en radiologie

J Radio1 2004;85:1226-1467 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2004 mardi 5 octobre Séances scientifiques et thématiques Manipulateurs Séan...

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J Radio1 2004;85:1226-1467 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2004

mardi 5 octobre

Séances scientifiques et thématiques

Manipulateurs Séance organisée par I'AFPPE et I'IFMEM de I'AP-HP

Responsable : Alain Chevrot

" Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie et s'informer des méthodes récentes dans les différents domaines de la radiologie.

Président : Bernard Roger *

1" partie

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14 h 55

Durée : 7 minutes

LA DEMANDE D'EXAMEN RADIOLOGIQUE : UN OUTIL DE LA DEMARCHE QUALITE

Modérateur : Laurence Vilmont

Durée : 20 minutes CALCUL DU PRODUIT DOSE SURFACE AU COURS DES EXAMENS DE RADIOPEDIATRIE : INTERET EN PRATIQUE QUOTIDIENNE M-C DOUSTEYSSIER, S GARNIER, D SIRINELLI TOURS - FRANCE Objectifs : L'évaluation des doses délivrées au cours des examens de radiologie est devenue une obligation légale mais le recueil systématique du produit dose surface (PDS) peut également être utilisé comme contrôle de qualité en pratique quotidienne dans un service de radiopédiatrie. Les auteurs ont pour but de fournir des doses de référence pour les différents examens et d'illustrer par des exemples l'intérêt d'un tel recueil dans la modification des pratiques d'un service de radiopédiatrie. Matériels et méthodes : Les auteurs ont recueilli sur plusieurs mois les calculs de PDS au cours de différents examens d'imagerie pédiatrique et classé leurs résultats en fonction de l'âge et du poids des patients. Ils ont en outre recensé l'effet d'une telle mesure sur la modification des conditions de réalisation des examens. Résultats : Les résultats sont présentés sous la forme de diagramme de PDS par examen et d'exemples concrets de modification des pratiques individuelles et collectives des manipulateurs du service (choix dans la tension et l'ampérage, diaphragme, filtres additionnels.. .). Conclusion : L'utilisation du produit dose surface permet d'établir des doses de référence mais surtout de modifier les pratiques des manipulateurs au sein d'un service de radiologie. Mots clés :Radioprotection, technologie

B DEMOFLYS, V JEANNIN, V MIRAVETE, G PERSEGOL, M-A PIERREDON, J-M BRUEL MONTPELLIER - FRANCE Objectifs : Le << formulaire de demande >> d'examen radiologique doit s'inscrire dans une stratégie de prise en charge argumentée, pertinente et fiable. Matériels et méthodes : Le CHU a mis en place une politique de démarche optimisée des prescriptions d'actes diagnostiques ou thérapeutiques, sur des supports harmonisés respectant les exigences de qualité. Notre service d'imagerie médicale a décidé de : définir les règles de demandes d'examen radiologique, sensibiliser les professionnels sur les bonnes pratiques en matière de demande d'examen radiologique, redéfinir les supports de demande et les harmoniser sur l'ensemble du CHU, réfléchir à l'informatisation de ces supports. Résultats : La mise en place des nouveaux formulaires de demande d'examen radiologique a permis les améliorations suivantes, meilleure information et préparation du patient, meilleure gestion de l'agenda patient, meilleure gestion des rendez-vous et de la planification par le Service d'Imagerie. Conclusion : Une demande d'examen précise et argumentée permet une meilleure prise en charge du patient et participe à l'amélioration de la qualité des soins. Mots clés : Organisation, technologie

15 h 05

Durée : 7 minutes

HOSPITALISATION DE JOUR EN RADIOLOGIE B DEMOFLYS, A GOSP, V MIRAVETE, H BILLIET,B GALLIX, J-M BRUEL MONTPELLIER - FRANCE Objectifs : Prise en charge globale des patients pour geste de radiologie interventionnelle réalisé en hospitalisation de jour. Matériels et méthodes : Notre service d'imagerie est partie constituante du pôle d'activité << maladies de l'appareil digestif >> et a dans l'unité d'hospitalisation de jour de ce pôle des «lits de radiointerventionnelle ». Nous avons mené avec les médecins et cadres du pôle digestif une réflexion pour définir : les examens et patients concer-

nés, les patients correspondant aux critères retenus, les conditions de prise en charge optimale des patients. Résultats : Les lits de a radio-interventionnelle D permettent le suivi en hospitalisation de jour des patients adressés au Service d'Imagerie pour des actes de radiologie interventionnelle nécessitant une surveillance de 4 à 6 heures après la réalisation du geste : les conditions de préparation à l'examen ont été formalisées, une fiche de liaison, indiquant les conditions de réalisation et de surveillance du patient du geste est systématiquement transmise à l'unité d'hospitalisation de jour par le service d'imagerie, le patient est systématiquement vu par un médecin avant sa sortie de l'unité. conclusion : Les lits de « radio-interventionnelle » dans une unité d'hospitalisation de jour améliorent les conditions de prise en charge des patients. " Mots clés : Système de soins, radiologie interventionnelle

15 h 15

Durée : 7 minutes

Résultats : Les premiers résultats montrent l'importance diagnostique de l'injection intra-articulaire de gadolinium, qui permet la distension de la capsule articulaire et donc une meilleure différenciation des structures anatomiques. Quant aux séquences dynamiques, elles permettent d'apprécier en temps réel, le mouvement rotationnel de la tête humérale. Conclusion : L'arthro-IRM de l'épaule complétée par des séquences dynamiques semble être un moyen diagnostique complet et efficace dans l'exploration des instabilités de l'épaule. '"' Mots clés : Epaule, technique d'exploration

Durée : 7 minutes

15 h35

LE MANIPULATEUR RADIO REFERENT D'UN SYSTEME D'ARCHIVAGE ET DE COMMUNICATION DES IMAGES (PACS) : UN ATOUT POUR LES SERVICES D'IMAGERIE ET LES PROJETS PACS

TECHNIQUE DE L'ANGIOSCANNER DANS LA RECHERCHE D'ANEVRYSMES INTRACRANIENS

O GARCIA, P DAIGREMONT, M LAVAL, M DURIEZ, B GALLIX, J-M BRUEL MONTPELLIER - FRANCE

A BONAFÉ, H BRUNEL, R LEDOUARIN, J LEVEQUE, S BERTHOMIEU - FRANCE MONTPELLIER

Objectifs : Mettre en place dans les services d'Imagerie des manipulateurs référents D, et assurer leur formation. Matériels et méthodes : Sélection, sur la base du volontariat, de manipulateurs référents du PACS. Formation des manipulateurs référents leur permettant de maîtriser les fonctions de base de l'administration du SIR et du PACS, d'aider à l'utilisation des outils de visualisation utilisés dans les services d'imagerie et les unités de soins, et de mettre en place des procédures dégradées pour répondre en urgence à des défaillances éventuelles du système. Résultats : Le manipulateur référent assure sur le terrain le relais entre le coordonnateur paramédical, et l'ensemble des utilisateurs du PACS (manipulateurs, radiologues et médecins demandeurs) : « réconciliation » des base de données patients, participation aux processus de sauvegarde, analyse des principales défaillances, mise en œuvre de procédures dégradées. La formation des manipulateurs référents est faite par le coordonnateur paramédical, dans une démarche de formation de formateurs. Conclusion : La mise en place de manipulateurs de radiologie référents du PACS dans les services d'Imagerie a été un des facteurs clés de réussite, en particulier lors de la phase de démarrage, et depuis l'utilisation opérationnelle quotidienne du PACS (Im@ges. Net) au CHU de Montpellier. " Mots clés : Réseaux d'images, technologie

Objectifs : Evaluer la fiabilité de l'angioscanner dans la recherche d'anévrysmes intracrâniens chez les patients hospitalisés pour hémorragie méningée non-traumatique et établir le protocole de reconstruction le mieux adapté. Matériels et méthodes : Etude effectuée sur 58 patients durant une année avec un scanner multibarrette 16 coupes. Un angioscanner est réalisé après un scanner cérébral non injecté c o n f i a n t une hémorragie méningée : acquisition hélicoïdale centrée sur le polygone de Willis avec des coupes de 0,625 mm reconstruites tous les 0,4 mm et un temps de rotation du tube de O,%. Injection de 60cc de ioméprol à 3,5cc/s. Le départ de l'acquisition est réalisé par détection de bolus. Puis à partir des images natives, des reconstructions sont réalisées en mode 2D et 3D (MIP et VR). Les résultats de l'angioscanner sont confrontés aux données de l'angiographie cérébrale effectuée dans un deuxième temps (examen de référence). Résultats : Dans 39 cas sur 58, l'angioscanner montre un ou plusieurs anévrysmes confirmés par angiographie; dans 6 cas l'angioscanner est pris en défaut ; dans 13 cas angiosanner et angiographie sont normaux. Conclusion : L'angioscanner est un examen fiable dans le diagnostic des anévrysmes intracrâniens. Il peut être effectué juste après le scanner cérébral initial et permet de planifier les procédures ultérieures. Mots clés : Scanographie, anévrisme

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15 h25

Durée : 7 minutes

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Modérateur : Dany Trouillet

ARTHRO-CINE-IRM DE L'EPAULE : MISE AU POINT ET INTERET DANS LES INSTABILITES DE L'EPAULE

15 h 4 5

C VIARD, M-L BARRIERE, C MURARO, N MATHY. M-L DESPEYROUX-EWERS, N SANS, J-J RAILHAC TOULOUSE - FRANCE

TECHNIQUE ET INTERET DU PACE » EN IRM OBSTETRICALE

Objectifs : Montrer l'intérêt de l'arthro-IRM ainsi que la faisabilité de séquences dynamiques dans la recherche et le bilan des instabilités de l'épaule. Matériels et méthodes :Trente patients présentant des critères cliniques d'instabilité de l'épaule ont été explorés sur un appareil 1,5 Tesla. L'épaule pathologique était placée dans une antenne phasearray dédiée à l'épaule. Après injection intra-articulaire de gadolinium, ont été réalisées des séquences en écho de spin pondérées en T l avec saturation du signal de la graisse (Fat Sat) puis des séquences dynamiques en écho de gradient T l . Ces séquences cinétiques étaient obtenues par 2 méthodes distinctes : (1) des séquences temps réel (séquence Idrive ») ; (2) une mise en boucle de séquences courtes (50s) obtenues après rotation progressive de l'épaule.

Durée : 7 minutes ((

M HOUDUS SAINTGERMAIN EN LAYE- FRANCE Objectifs : Exposer notre expérience concernant l'utilisation d'un « Pace » ou navigateur, en IRM obstétricale, afin de limiter les artefacts sur l'image, des mouvements fœtaux et maternels. Matériels et méthodes :Nous réalisons nos examens sur une IRM Siemens, 1 tesla, avec la version Syngo MR 2002B. La demande d'IRM prénatales ne cesse d'augmenter, de part l'amélioration de la surveillance obstétricale et, l'utilisation d'imagerie rapide. L'usage d'un « Pace B permet, en complément aux séquences rapides, de privilégier la qualité image. Cette technique est basée sur une première partie : analyse des mouvements décelés dans une zone définie (zone fœtale à explorer) et détermination d'un repère pour les acquisitions