Impact de la pratique d’une activité aquatique sur l’adaptation respiratoire chez les enfants asthmatiques

Impact de la pratique d’une activité aquatique sur l’adaptation respiratoire chez les enfants asthmatiques

19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara...

54KB Sizes 3 Downloads 104 Views

19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts.

A49

133

131

Impact de la pratique d’une activité aquatique sur l’adaptation respiratoire chez les enfants asthmatiques

Association asthme et maladies psychiatriques : à propos de 300 cas

K. Bentata , N. Lekehal , B. Ziane , Y. Berrabah Service de pneumologie B, CHU d’Oran, Oran, Algérie

M. Raoufi , H. Elouazzani , H. Souhi , I. Rhorfi , A. Abid Service de pneumologie, hôpital Mohamed V, Rabat, Maroc

Introduction L’asthme est l’une des maladies chroniques les plus fréquentes chez l’enfant. Des études ont suggéré que la natation est la pratique physique idéale pour améliorer la fonction respiratoire et diminuer l’impact de la maladie asthmatique. Objectif Évaluer l’efficacité de la natation chez l’enfant asthmatique et son impact sur la fonction respiratoire et la qualité de vie. Méthode Il s’agit d’une étude prospective menée sur 1 an chez des enfants asthmatique d’âge scolaire présentant un asthme partiellement ou mal contrôlé sous traitement optimal. L’évaluation s’est faite par l’ACT, le peak-flow avant et après chaque séance et la spirométrie au début de l’étude et après 2 mois de natation. Résultats Treize enfants ont été inclus dont 2 filles et 11 garc ¸ons, d’âge moyen de 10 ans. Il a été constaté qu’après 2 mois de natation le DEP s’est amélioré chez 53 % des enfants, le VEMS chez 30 % et la CVF chez 46 %. Huit pour cent des enfants ont vu que leur asthme est devenu bien contrôlé selon l’ACT. Discussion La natation est une activité ludique accessible et bien tolérée par les enfants. Au cours de cette étude, une amélioration significative a été observée de la fonction respiratoire en particulier le FEV1 d’FCV et DEP. Ces résultats concordent avec celles de quelques études menées sur ce sujet. Plusieurs théories ont été proposées pour expliquer ces bénéfices. La désinfection au chlore est le principal facteur néfaste de cette activité mais cela est relatif. Conclusion En plus de la bonne tolérance de la natation chez l’enfant asthmatique, celle-ci contribue à l’amélioration de la qualité de vie de l’enfant ainsi qu’aux fonctions respiratoires. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.390

L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies aériennes dans laquelle sont impliqués plusieurs phénomènes physiopathologiques, qui expliquent les comorbidités associées à cette pathologie. Nous intéressons dans ce travail aux maladies psychiatriques qui peuvent être associées à l’asthme. Nous avons mené une étude rétrospective descriptive étalée sur deux ans, entre octobre 2010 et octobre 2012 réalisée sur la base de données effectuée à la consultation. Nous avons pris un échantillon de 300 patients. L’âge moyen des patients était de 40 ans, avec une prédominance féminine. Sur trois cent patients colligés, 4 % avait un suivi psychiatrique. La dépression était retrouvée dans 71 % des cas chez les patients (p = 0,01). Il n’a pas été noté d’autre affection associée. La prévalence de la dépression chez les asthmatiques varie de 18 % à 27 % selon les séries, et représente l’affection psychiatrique la plus fréquente. Dans notre étude l’association de l’asthme à la dépression suggère des mécanismes physiopathologiques liant les deux affections. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.391 132

Asthme bronchique en milieu tropical E.L.P. Bemba Service de pneumologie du CHU, Brazzaville, Congo Objectif Établir le profil épidémiologique, clinique et thérapeutique de l’asthme dans un pays tropical. Méthodes et Matériels Nous rapportons une étude rétrospective de 53 cas d’exacerbation d’asthme hospitalisés au service de pneumologie du CHU de Brazzaville de janvier 2013 à décembre 2013. Résultats L’asthme bronchique (8,71 %) occupait la troisième place après la tuberculose et la pneumopathie d’allure bactérienne. Notre échantillon était composé de 21 hommes (39,6 %) et 32 femmes (60,4 %), soit un sex-ratio de 0,65. L’âge moyen était de 36,7 ans (16—83 ans). L’atopie était retrouvé chez 33 (62,3 %) patients et le tabagisme actif était noté dans 15,1 % de cas. Les infections respiratoires aiguës (18,9 %) étaient le facteur déclenchant le plus rencontré et dans 5,7 % des cas aucun facteur n’avait été identifié. Selon la gravité, la crise d’asthme était légère (58,5 %), modérée (35,8 %), sévère (5,7 %). Elle était sévère chez les patients à niveau socioéconomique faible (p = 0,0001), non suivi (p = 0,02), n’ayant aucun traitement de fond (p = 0,009) et ayant une hyperéosinophylie (p = 0,004). Les patients avaient un asthme intermittent (22,64 %), asthme persistant léger (49,5 %), un asthme persistant modéré (18,86 %) et un asthme persistant sévère (9,43 %). Le traitement de l’exacerbation était composé de bêta-2mimétique en nébulisation associé à une corticothérapie (95,4 %). L’évolution était favorable avec un taux de létalité nul et une durée moyenne d’hospitalisation de 4,43 jours. Conclusion À travers cette étude nous insistons sur l’importance de la bonne prise en charge et de l’éducation du patient asthmatique pour améliorer le pronostic de la maladie. Déclaration d’intérêts L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.392

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.393 134

La prévalence de la rhinite et son impact sur le contrôle de l’asthme bronchique N. Fettal , A. Laidi , A. Bouzidi , A. Taleb Service de pneumologie, CHU de Sidi Bel Abbés, Sidi Bel Abbés, Algérie Introduction La rhinite allergique est une pathologie respiratoire chronique. Sa prévalence est de 10—25 % dans la population générale et de 28—70 % chez les asthmatiques. Elle est souvent associée à l’asthme bronchique et en constitue un facteur de risque. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude prospective et transversale réalisée chez une cohorte d’asthmatiques entre janvier et juin 2014. Le score de contrôle de l’asthme bronchique a été établi par le questionnaire ACT pour chaque patient et sa corrélation avec la rhinite. L’objectif de ce travail est d’évaluer la prévalence de la rhinite et sa sévérité et son impact sur le contrôle de l’asthme. Résultats Notre série est composée de soixante deux asthmatiques, dont 38 femmes et 24 hommes d’âge moyen de 32 ans avec des extrêmes (15—65 ans). La rhinite allergique est associée à l’asthme bronchique dans 37 cas (59 %) et à la conjonctivite allergique dans 24 %. La rhinite a précédé l’asthme chez 39 % et ils ont été diagnostiqués simultanément chez 61 % des cas. Selon le consensus