Kystes hydatiques de la parotide à propos de trois cas

Kystes hydatiques de la parotide à propos de trois cas

Posters A. Dupret-Bories a,∗ , M. Marx b , G. De Bonnecaze c , A. Decotte c , E. Serrano c , S. Vergez c a Hôpital Hautepierre, Strasbourg, France b H...

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Posters A. Dupret-Bories a,∗ , M. Marx b , G. De Bonnecaze c , A. Decotte c , E. Serrano c , S. Vergez c a Hôpital Hautepierre, Strasbourg, France b Hôpital Purpan, Toulouse, France c Hôpital Larrey, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant.

A131

But de la présentation.— Les tumeurs bénignes, précancéreuses ou cancéreuses intéressant le plancher buccal ou la face interne des joues peuvent nécessiter une résection des papilles salivaires, i.e. papilles des conduits submandibulaires et conduits parotidiens. La technique de transposition du conduit parotidien est particulièrement avantageuse car elle permet un geste chirurgical plus simple et de plus faible morbidité que la parotidectomie. La conservation de la glande submandibulaire est également importante car les glandes submandibulaires sécrètent plus de 65 % du volume salivaire total. En l’absence d’indication de curage cellulo-ganglionnaire, la conservation de la glande submandibulaire ou parotidienne dont la papille est intéressée par la résection nécessite l’utilisation d’une technique chirurgicale non décrite. Matériels et méthodes.— Illustrée par deux cas cliniques, les auteurs proposent une mise au point sur un procédé chirurgical simple de résection/transposition de canaux salivaires. Résultats.— La technique décrite permet à la fois de s’assurer d’une exérèse oncologique satisfaisante et de la préservation d’une glande salivaire principale fonctionnelle. Conclusion.— La possibilité d’une exérèse oncologique satisfaisante avec conservation d’une glande salivaire principale fonctionnelle sont les avantages de la technique présentée.

Résultats.— Biologie : aucune hyperéosinophilie n’a été notée. Sérologie hydatique : demandée chez deux patients dont l’un avait des antécédents de K.H du foie, le résultat n’a été positif que chez ce dernier. Imagerie : la radiographie standard du cou : pas d’images de calcifications. L’échographie cervicale a permis d’affirmer la nature kystique et le siége. La TDM : n’a été demandée qu’une seule fois. Associations multiviscérales : aucune autre localisation hydatique associée n’a été notée (examen clinique, radiographie du thorax, échographie abdominopelvienne). Caractéristiques anatomopathologiques.— Macroscopie : les kystes étaient tous univesiculaires avec un contenu liquide clair eau de roche, leur taille (diamètre) variait de 3,5 à7 cm. Le perikyste était souple ou peu épais mais jamais calcifié. Microscopie : l’étude histopathologique a confirmé dans tous les cas le diagnostic posé en peropératoire. Traitement : chirurgical et radical chez les 03 patients : exérèse du kyste. Après recherche du tronc du nerf facial et de ses branches. Suites opératoires : favorables, aucune récidive n’a été notée. Conclusion.— Le kyste hydatique de la parotide est une affection exceptionnelle. Il mérite d’être évoqué devant toute tuméfaction kystique de cette glande, surtout en pays d’endémie. Le diagnostic préopératoire peut s’avérer difficile. Le traitement est chirurgical et consiste en une chirurgie réglée de la parotide permettant une périkystectomie totale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.352

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.353

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Kystes hydatiques de la parotide à propos de trois cas

Facteurs prédictifs de récidive des kystes du tractus thyréoglosse : à propos de 90 observations

A. Bouchair ∗ , A. Daoudi , A. Farhi , S. Zitouni , N. Djerad , S. Kharoubi , A. Saidia CHU Annaba, Annaba, Algérie ∗ Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’hydatidose est une anthropozoonose qui sévit à l’état endémique dans plusieurs pays méditerranéens et notamment ceux du maghreb. Les localisations hépatiques et pulmonaires sont les plus fréquentes (1, 2, 3). La localisation parotidienne reste exceptionnelle. Elle pose un problème diagnostic avec les autres lésions kystiques de la loge parotidienne. L’échographie reste le moyen d’imagerie le plus utilisé pour le diagnostic. La tomodensitométrie peut être demandée dans certaines topographies cervico-faciales. Dans notre observation, l’apport du scanner est considérable dans la précision du siège exacte du kyste dans la glande parotide. Le but de la présentation est de faire part de notre expérience en matière de prise en charge de cette affection aussi bien sur le plan diagnostique que thérapeutique. Matériels et méthodes.— Âge et sexe : les trois patients étaient de sexe masculin, âgés de 14,26 et 45 ans. Antécédents d’hydatidose : deux patients ont des antécédents de kyste hydatique ; l’un au niveau hépatique et l’autre pulmonaire tous deux traités chirurgicalement respectivement quatre et six ans avant l’hospitalisation en ORL. Topographie des kystes : — lobe superficiel dans les trois cas ; — glande parotide gauche : deux cas. Signes cliniques : la tuméfaction isolée constitue le seul signe d’appel dans les trois cas. Intervalle entre le premier signe clinique et le diagnostic : neuf mois, dix mois et 21 mois.

H. Khaled ∗ , C. Hamdi , K. Nesrine , K. Naourez , G. Elyes , K. Jamel Service d’ORL, CHU Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant.

But de la présentation.— Étudier les différents facteurs prédictifs de récidive du KTT. Matériels et méthodes.— On a colligé dans notre service 90 patients opérés pour KTT durant une période de 12 ans allant de 2000 à 2011. Les facteurs étudiés sont : l’âge, le sexe, la présentation clinique et les modalités thérapeutiques. Résultats.— Il s’agissait de 40 hommes et 50 femmes. L’âge moyen était de 17 ans avec des extrêmes de 2 ans et demi et de 50 ans ; 73 % des patients se sont présentés pour une tuméfaction asymptomatique de la ligne médiane. Une histoire de surinfection a été rapportée dans 30 % des cas ; une fistulisation préopératoire a été notée dans 26 % des cas. Tous les patients ont eu une exérèse du kyste selon la technique de Sistrunk. Sept patients ont été réopérés pour récidive de KTT. Leur âge moyen était de 28 ans. Ils se sont présentés tous pour une réapparition de la tuméfaction médiane qui était fistulisée dans quatre cas. Toutes les récidives ont été constatées chez les patients ayant présenté initialement une surinfection ou une fistulisation à la peau et qui ont eu un simple kystectomie. Conclusion.— La fistulisation et la surinfection semblent être les facteurs pourvoyeurs de récidive de KTT. De ce fait l’exérèse doit être pratiquée en dehors des épisodes inflammatoires. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.354