La résection de la voie biliaire principale au cours de la chirurgie du cancer de la vésicule biliaire n’améliore pas la survie (59)

La résection de la voie biliaire principale au cours de la chirurgie du cancer de la vésicule biliaire n’améliore pas la survie (59)

Communications orales cas LESS ont été convertis laparoscopie avec 2 et 3 ports : 1 pour l’exposition, 1 en raison de la présence d’un canal de Lusch...

53KB Sizes 1 Downloads 329 Views

Communications orales

cas LESS ont été convertis laparoscopie avec 2 et 3 ports : 1 pour l’exposition, 1 en raison de la présence d’un canal de Luschka. Aucune morbidité postopératoire a été enregistrée après LESS, mais un sérome ombilical après la CL à été rencontré. Les prol de douleurs (EVA) était signicativement meilleure après LESS à 2, 6 et 24 heures postopératoire (p < 0,001) ainsi que la consommation d’opiacés médiane (0 vs 6mg, p < 0,001). Le temps de reprise d’activité était plus court après LESS (10 vs 15 jours, p < 0,009). À 1 mois postopératoire, les échelles d’image corporelle (5 vs 7, p < 0,001)) et de cicatrice (3 vs 5, p < 0,003) montraient des résultats en faveur du LESS comparativement à CL. La qualité de vie (SF12) a été améliorée 1 mois après LESS comparativement à CL, les scores pré-opératoires était similaire. Conclusion. – La cholécystectomie LESS semble associée à : de meilleur résultat cosmétique évaluer subjectivement par le patient, de meilleurs prol douloureux postopératoire, une diminution des besoin en analgésie, et une plus courte récupération complète. La cholécystectomie LESS semble donc très efcace en termes de résultats à court terme pour des chirurgiens expérimentés dans cette technique. Ces résultats doivent être conrmé par des études randomisées.

Place de l’ambulatoire pour la prise en charge des cholecystectomies à froid (58) A. Sinacer, A.Valverde, L. Hamouti, C. Manceau, B. Vacher Victor Dupuy Argenteuil Chirurgie Digestive, 69, rue du Lieutenant-Colonel-Prudhon, 95107 Argenteuil cedex, France Adresse e-mail : [email protected] Objectif. – Évaluer la prise en charge en unité de chirurgie ambulatoire (UCA) d’un hôpital public de la cholécystectomie à froid. Méthode. – Étude prospective de janvier 2008 à juin 2009 portant sur 181 patients (38 hommes, 143 femmes) d’âge moyen 49 [21-79] ans choisis selon les CS suivants : ASA< III, comorbidités équilibrées, patient non isolé, chirurgie froide. Score ASA I : 71 patients, ASA II : 110 patients. Les comorbidités étaient : 26 HTA, 2 ACFA, 4 Insufsances cardiaques, 2 Diabètes. Tous les patients étaient accompagnés et contactés le lendemain par téléphone. Un questionnaire de satisfaction à J8 de l’intervention était recueilli.Ainsi les taux de CAF traitées en UCA ont été respectivement en 2008 et 2009 de 71 % et 77 %. Résultat. – Le taux d’échec de prise en charge était de 9,4 % (n = 17) dont : 8 par décision peropératoire du chirurgien, 4 pour horaire tardif de prise en charge, 2 pour douleurs et vomissements postopératoires, 3 pour réhospitalisation secondaire. Il n’y a eu aucune complication biliaire. 4 patients ont eu une infection sur site de trocart. Le délai moyen de reprise d’activité normale était de 3 ± 1J. La durée moyenne d’arrêt de travail était de 14 ± 6J. Le taux de satisfaction globale était de 96 %. L’horaire tardif (p = 0,03) et le drainage (p = 0,02) étaient les 2 seuls facteurs prédictifs d’échec.

9

Conclusion. – La cholécystectomie ambulatoire peut être réalisée avec une très faible morbidité, tout en diminuant les contraintes du séjour hospitalier et en augmentant le confort postopératoire du patient. Son taux d’échec dèjà faible peut encore être abaissé par l’amélioration des protocoles cliniques et logistiques. Elle est devenue notre référence de prise en charge pour toute cholécystectomie programmée à froid, l’hospitalisation classique ne constituant ainsi qu’une alternative rare. NB. – Communication orale présentée au congres SFCD 2009.

La résection de la voie biliaire principale au cours de la chirurgie du cancer de la vésicule biliaire n’améliore pas la survie (59) S. Berkane (1), F. Ali Benamara, L. Abid (1) Chirurgie Viscérale Et Oncologique Hôpital de Bologhine, El Hammamet, 16060 Alger Adresse e-mail : [email protected] Introduction. – La résection systématique (en dehors d’un envahissementtumoral) de la voie biliaire principale (VBP) au cours de la chirurgie radicale du cancer de la vésicule biliaire reste controversée. Elle a l’avantage théorique d’une meilleure lymphadénectomie et l’absence de risque de nécrose de la VBP. Ce travail a pour but d’analyser les résultats immédiats et à long terme de la résection de la voie biliaire principale au cours de la chirurgie radicale du cancer de la vésicule biliaire. Matériel et Méthode. – Tous les cancers de la vésicule biliaire traités par une chirurgie radicale ont été analysés. Les patients ont été divisés en 2 groupes, groupe A : patients sans résection de la VBP et groupe B : patients avec résection de la VBP. Les patients avec ictère et ayant bénécié d’une résection de la VBP ont été éliminés de l’étude. Ont été analysés : âge, sexe, nombre de ganglions réséqués, complications peropératoires, complications à distance, survie à 3 ans et à 5 ans. Résultats. – Sur un total de 155 patients traités pour cancer de la vésicule biliaire, 111 patients ont été inclus. Le groupe a comporte 96patients et le groupe B comporte 15patients. La morbidité et la mortalité ont été respectivement de 36,6 %-15,6 % et 46,6 %-13,3 %. 1cas (1 %) de nécrose de la VBP associée à une nécrose hépatique gauche a été notée dans le groupe A. Pour le groupe B, 1 stule anastomotique (6,6 %) est survenue. À distance, une patiente a présenté des épisodes d’angiocholite à répétitions et un autre une sténose de la VBP dans le groupe A (2 %) et 1 sténose de la VBP dans le groupe B (6,6 %). La survie à 3ans et à 5ans est pour le groupe A de 33,3 % et 17,7 % et de 26,6 % et 20 %pour le groupe B. Conclusion. – L’extension systématique de l’exérèse à la VBP au cours de la chirurgie du cancer de la vésicule biliaire n’apporte pas d’avantages en termes de suites postopératoires et de survie à distance. Une extension de l’exérèse ne semble justiée que par une extension de la tumeur elle-même à la voie biliaire principale.