La tuberculose pulmonaire pseudotumorale : à propos de 13 cas

La tuberculose pulmonaire pseudotumorale : à propos de 13 cas

A156 18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 499 La tuberculose pulmonaire pseudotumorale : à pr...

54KB Sizes 0 Downloads 138 Views

A156

18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

499

La tuberculose pulmonaire pseudotumorale : à propos de 13 cas F. Sahnoun , M. El Biaze , M. Serraj , B. Amara , M.C. Benjelloun Service de pneumologie du CHU Hassan II, Fès, Maroc Introduction.— La tuberculose pulmonaire dans sa forme pseudotumorale est une entité rare. Le caractère pseudotumoral est évoqué sur une lésion radiologique parenchymateuse d’allure néoplasique ou sur la présence à l’endoscopie d’un bourgeon ou d’une infiltration bronchique. Patients et méthode.— Nous rapportons 13 cas, sur une période de 6 ans. L’âge moyen des patients est de 42 ans. Résultats.— Le tabagisme est retrouvé chez 7 malades et des antécédents de tuberculose ganglionnaire (1 cas). La toux est le signe respiratoire le plus fréquent, suivie de l’hémoptysie. L’examen physique est normal (10 cas), et objective un syndrome d’épanchement liquidien (1 cas), une douleur exquise à la palpation des arcs costaux (1 cas) et un wheezing (1 cas). La radiographie thoracique objective une opacité d’allure tumorale hilaire ou hilo-axillaire (5 cas), une opacité ronde (5 cas), un lâcher de ballon (2 cas) et une pleurésie (1 cas). La TDM thoracique montre des lésions parenchymateuses d’allure néoplasique chez 11 patients. L’endoscopie bronchique montre un bourgeon (1 cas), un aspect de sténose infiltrative (2 cas) et une sténose trachéale (1 cas). Le diagnostic de tuberculose est confirmé par la bactériologie chez 5 patients et par l’histologie dans 8 cas. L’évolution sous traitement antibacillaire est marquée par une amélioration clinique et radiologique. Conclusion.— La tuberculose pulmonaire dans sa forme pseudotumorale est inhabituelle. Il est important de l’évoquer devant toute lésion pulmonaire d’allure tumorale chez un jeune surtout dans les pays à forte endémie tuberculeuse. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.545 500

Validation d’un score numérique radiographique simple dans l’évaluation de la sévérité et de l’évolution de la tuberculose pulmonaire E.W. Pefura-Yone a , S.A. Assamba-Mpom b , C. Kuaban c a FMSB, UYI et service de pneumologie, hopital Jamot, Yaoundé, Cameroun b Hôpital régional, Bertoua, Cameroun c Faculté de médecine-université de Bamenda, Bamenda, Cameroun

pour prédire la non-conversion des crachats à la fin du 2e mois. L’application du score de Ralph dans notre échantillon permettait de trouver un point seuil légèrement plus élevé (74,5 vs 72,5/71) et une aire sous la courbe légèrement plus basse que pour le SRS. Conclusions.— Le score radiographique simplifié intégrant le pourcentage d’atteinte radiographique et l’existence ou non de caverne pour prédire l’évolution de la TPM+ peut être utilisé dans les régions de forte endémie de la co-infection tuberculose/VIH. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.546 501

La tuberculose ganglionnaire à propos de 20 cas. Aspects clinique, thérapeutique et évolutif K. Bennamane , M.S. Messadi Service de pneumologie, CHU Tizi-Ouzou, Tizi-Ouzou, Algérie La tuberculose ganglionnaire est la forme la plus fréquente des localisations extrapulmonaires, elle représente 35,9 % des TEP en Algérie. Elle se présente sous la forme d’adénopathies périphériques dont le siège est dans 70 à 90 % des cas cervical. Il s’agit d’une étude prospective portant sur des données recueillies dans le registre de la tuberculose de l’UCTMR à Tizi-Ouzou durant une période de 6 ans. Dans notre série 70 % de nos patients avaient moins de 40 ans avec un pic de fréquence pour la tranche d’âge entre 15 ans et 34 ans. Une nette prédominance féminine a été retrouvée 13 femmes (65 %) et 7 hommes (35 %). L’atteinte des chaînes cervicale est prédominante 16 cas (80 %), et est souvent unilatérale. L’aspect hyperéchogène à centre hypoechogene est le plus retrouvé à l’échographie. La preuve d’infection tuberculeuse a été apportée chez 18 patients (90 %), elle est histologique dans 14 cas, cytologique dans un cas, bactériologique dans 03 cas. L’évolution de la tuberculose ganglionnaire sous traitement antituberculeux est variable, dans notre série le traitement antituberculeux de courte durée était efficace chez la plupart des patients. Un contrôle échographique en fin de traitement et une surveillance prolongée a permis de suivre l’évolution morphologique des adénopathies. Conclusion.—En effet, si le diagnostic de la tuberculose ganglionnaire est rendu facile par le fait que les ganglions périphériques sont accessibles aux investigations, l’évolution sous traitement antituberculeux est imprévisible. D’où la nécessite d’une surveillance échographique prolongée. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.547 502

Objectifs.— Déterminer l’utilité et la validité du score radiographique de Ralph et al. (pourcentage des poumons affectés +40 si présence de caverne) chez les malades tuberculeux bacillifères dans une région de forte prévalence de la co-infection tuberculose (TB)/VIH. Méthodes.— Les radiographies du thorax de 636 adultes ayant une TB pulmonaire à microscopie positive (TPM+) et suivis de janvier 2009 à décembre 2011 ont été réinterprétées pour l’évaluation des lésions de TB et de la proportion ( %) des poumons affectés. L’évolution de la TPM+ a été jugée sur le statut bacillaire à l’examen direct des crachats à la fin du 2e mois du traitement antituberculeux. Résultats.— L’infection à VIH était retrouvée chez 191 (30 %) patients. La non-conversion des crachats à l’examen direct à la fin du 2e mois du traitement antituberculeux était retrouvée chez 45 (7,1 %) patients. Le score radiographique simplifié développé (SRS) dans notre étude est égal au pourcentage d’atteinte pulmonaire + 23 si présence de caverne. Le SRS avait une sensibilité de 66,7 % et une spécificité de 62,8 % pour un score seuil de 52,

Tuberculose ganglionnaire : aspects diagnostiques et évolutifs à propos de 197 cas Y. Lahcene , M. Amirouche , F. Beboubetra UCTMR Sidi M’barek, Alger, Algérie La tuberculose ganglionnaire (TG) est la localisation extrapulmonaire la plus fréquente de la maladie. Elle pose un problème de prise en charge thérapeutique. But.— Apprécier les aspects diagnostiques et évolutifs des TG. Patients.— L’étude a porté sur 197 cas de TG recrutés dans un UCTMR en 05 ans (2008—2013). Résultats.— L’âge moyen a été de 30 ans avec des extrêmes (8 mois—86 ans) et le sexe féminin dans 132 cas (67 %). Les adénopathies étaient cervicales dans 157 cas (80 %), les autres étaient axillaires, sus claviculaires, médiastinales, inguinales, abdominales dans respectivement 10, 7, 5,3 et 1 cas, l’atteinte était pluriganglionnaire chez 14 patients (7 %). L’IDR à la tuberculine a été positive dans 74 % des cas. Le diagnostic a été retenu grâce à la cytoponction