Les agents antiviraux directs au cours de l’hépatite C chronique : efficacité et tolérance

Les agents antiviraux directs au cours de l’hépatite C chronique : efficacité et tolérance

A190 79e Congrès de médecine interne Montpellier du 5 au 7 juin 2019 / La Revue de médecine interne 40 (2019) A101–A220 CA171 Étude des besoins d’u...

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79e Congrès de médecine interne Montpellier du 5 au 7 juin 2019 / La Revue de médecine interne 40 (2019) A101–A220

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Étude des besoins d’une formation en immunothérapie ciblée des maladies inflammatoires et auto-immunes F. Frikha 1,∗ , N. Chakroun 2 , Y. Moalla 3 , Z. Bahloul 1 Médecine interne, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie 2 Histologie, faculté de médecine de Sfax, Sfax, Tunisie 3 Pédopsychiatrie, C.H.U. Hédi Chaker, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Frikha)

senties au sujet des biothérapies et à proposer des pistes d’action intéressantes pour une meilleure acquisition des compétences. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.revmed.2019.03.262

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Introduction Les médecins interniste n’ont pas suivi de formation spécifique concernant l’utilisation des biomédicaments. Dans ce contexte, nous avons opté pour une étude des besoins en formation en immunothérapie ciblée dans les grandes affections inflammatoires et auto-immunes. Les objectifs de notre étude étaient : – d’analyser les besoins ressentis par le médecin praticien en médecine interne en regard des connaissances et des compétences nécessaires concernant l’utilisation des biomédicaments et des thérapeutiques ciblées immunomodulatrices dans le domaine des maladies inflammatoires et auto-immunes ;– de déterminer le point de vue des apprenants en ce qui concerne le contenu, les méthodes d’apprentissage et les modalités de la réalisation d’une éventuelle formation ; – de proposer des actions à entreprendre visant à optimiser les programmes de formation et d’apprentissage pour atteindre l’état désiré. Patients et méthodes Nous avons mené une étude descriptive transversale à type d’enquête réalisée entre octobre et novembre 2018 à l’aide d’un questionnaire pré-établi auprès des résidents, des spécialistes et des enseignants en médecine interne. Toutes les données étaient saisies et analysées au moyen du logiciel SPSS version 20,0. Résultats Parmi 110 personnes sollicitées, nous avons eu 44 réponses ce qui correspond à un taux de réponse de 40 %. Notre population comportait 38 femmes (86,4 %) et 6 hommes (13,6 %). Le nombre des séniors ayant répondu au questionnaire était de 22 : 16 assistants hospitalo-universitaires (AHU), 3 maîtres de conférence agrégé (MCA) et 3 professeurs. Le nombre de résidents a été de 20. Un répondeur était un médecin spécialiste du secteur privé et un autre médecin était en instance de spécialité. Le niveau actuel a été jugé acceptable par la moitié des participants (54,5 %) et bien dans 6 cas (13,6 %). Douze participants ont jugé leur niveau mauvais et 2 l’ont jugé très mauvais. On a remarqué que les stratégies d’immunothérapie ciblée étaient non maîtrisées dans plus que la moitié des cas pour la plupart des pathologies évaluées : les spondyloarthropathies (35 médecins), le LES (24 médecins), le syndrome de Sjögren (31 médecins), la sclérodermie systémique (38 médecins), les myosites (28 médecins), les vascularites systémiques (26 médecins) et les maladies auto-inflammatoires (35 médecins). Nous avons trouvé que 95,5 % des interrogés ont montré un besoin de formation en immunothérapie ciblée et un besoin d’évoluer vers un niveau de connaissance meilleur. Les objectifs recherchés par les participants étaient : la maîtrise de la nomenclature des produits, la maîtrise des indications, la connaissance des précautions et du bilan pré-thérapeutique et la maîtrise de la gestion des complications. À partir de l’analyse de nos résultats, l’immunothérapie ciblée dans les maladies inflammatoires devrait faire partie d’une formation complémentaire (séminaires, ateliers, formation médicale continue. . .) pour tous les médecins praticiens spécialisés afin de surmonter les difficultés rencontrées. La création d’une formation certifiante (certificat d’étude complémentaire) serait indispensable et fortement recommandée. Cette formation devrait privilégier la place des biothérapies et leurs indications au cours des maladies systémiques, les précautions et la surveillance des patients traités par biothérapies ainsi que les recommandations en pratique. Conclusion À travers cette étude, nous sommes parvenus à évaluer l’écart entre l’état actuel des connaissances et des compétences et l’état désiré et donc à faire expliciter certaines défaillances res-

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Les agents antiviraux directs au cours de l’hépatite C chronique : efficacité et tolérance

S. Mrabet ∗ , I. Jemni , I. Akkari , E. Ben Jazia Gastroentérologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Mrabet) Introduction L’hépatite C chronique constitue un problème de santé publique en Tunisie. Son traitement s’est profondément modifié ces dernières années avec l’apparition de nouveaux agents antiviraux directs (AAD). Le but de notre étude était d’évaluer l’efficacité et la tolérance de ces traitements dans la vraie vie. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective, colligeant tous les patients ayant une Hépatite C chronique traités par les AAD entre octobre 2016 et janvier 2018. Les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques, virologiques et morphologiques des patients ont été recueillies. Résultats Cinquante-quatre patients d’âge médian de 52 ans, répartis en 31 femmes et 19 hommes, ont été inclus. Les manifestations cliniques étaient dominées par l’asthénie et les arthralgies. Le génotype 1b était dominant avec une fréquence de 76 %. La charge virale pré-thérapeutique moyenne était de 1 457 542 UI/ml. Quatorze patients (28 %) étaient au stade de cirrhose avec un score MELD moyen de 9,84. Trente-huit patients (70 %) étaient naïfs de tout traitement antiviral. Tous les patients ont rec¸u un traitement antiviral par les AAD avec une bonne observance dans tous les cas. La durée de traitement était de 12 semaines chez 41 patients et de 24 semaines chez les 13 patients restants. Une réponse virologique rapide a été obtenue dans 72 %. Une réponse virologique soutenue à 12 semaines après la fin du traitement était noté chez tous les patients. Huit patients (16 %) ont rapporté des effets indésirables qui étaient mineurs n’entraînant pas l’arrêt du traitement. En étude analytique, l’absence de cirrhose était le seul facteur associé à une réponse virologique rapide (p = 0,044). Il y avait une diminution statistiquement significative des scores APRI et FIB4 après l’obtention d’une réponse virologique soutenue (p = 0,001). Conclusion Les résultats retrouvés dans notre étude concernant l’innocuité et l’efficacité des AAD sont concordants avec ceux rapportés dans la littérature. La cirrhose était le seul facteur prédictif de l’absence d’une réponse virologique rapide. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.revmed.2019.03.263 CA173

Les facteurs prédictifs d’une bonne réponse à un deuxième antiTNF au cours des spondyloarthrites H. Ben Abla 1,∗ , S. Rekik 2 , S. Boussaid 2 , S. Jammeli 3 , H. Sahli 2 , E. Cheour 2 , M. Elleuch 2 1 Rhumatologie HCN, hopital HCN, Tunis, Tunisie 2 Service de rhumatologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie 3 Rhumatologie, Hôpital Mohamed Tahar Maamouri - Nabeul, Nabeul, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Ben Abla) Introduction L’introduction des biothérapies anti-TNF alpha (ATF) a révolutionné la prise en charge thérapeutique de la spon-