Les masses pariétales thoraciques

Les masses pariétales thoraciques

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Résultats Nous avons colligé 18 cas de lymphome thoracique dont 72 % ...

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21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Résultats Nous avons colligé 18 cas de lymphome thoracique dont 72 % sont de type non hodgkinien. Soixante-dix-sept pour cent des cas de LMNH sont de sexe masculin versus 20 % des cas de LH. L’âge moyen est de 36,7 ans dans le LMHN versus 40 ans dans le LH. La symptomatologie clinique est dominée dans les 2 groupes par la toux, la dyspnée et la douleur thoracique. Le bilan radiologique objective une atteinte médiastinale dans 84,6 % des cas de LMNH et 80 % des cas de LH, suivie par l’atteinte pleurale notée dans 61,5 % des cas de LMNH et 0 % des cas de LH. Les autres structures intrathoraciques sont moins fréquemment atteintes. Le diagnostic est histologique confirmé par biopsie pleurale dans 61,53 %, biopsie scanoguidée de la masse médiastinale dans 46,15 % ou par biopsie ganglionnaire périphérique dans 38,46 % pour le LMNH, et surtout par biopsie ganglionnaire périphérique dans 80 % et une biopsie chirurgicale dans un cas pour LH. Le recours à la chirurgie est exceptionnel. Conclusion Le LMNH est plus fréquent. La localisation médiastinale est prédominante suivie par celle pleurale. Les autres structures intrathoraciques peuvent être atteintes par différents mécanismes. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.499 487

Localisation pleurale des hémopathies malignes N. Moukram ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine Service des maladies respiratoires, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Moukram) Introduction La localisation pleurale au cours des hémopathies malignes reste peu fréquente et varie en fonction des différents types histologiques des hémopathies. Méthodes Nous rapportons onze observations colligées au service des maladies respiratoires CHU Ibn Rochd de Casablanca, entre mai 2006 et août 2016. Résultats Il s’agit de dix hommes et trois femmes âgés entre 17 ans et 70 ans. Les symptômes sont dominés par la dyspnée dans la totalité des cas suivie par la douleur thoracique dans 6 cas évoluant dans un contexte d’altération de l’état général chez tous nos patients. L’examen clinique objective un syndrome d’épanchement liquidien de tout l’hémithorax dans six cas, des deux tiers inférieurs de l’hémithorax dans trois cas et du tiers inférieur dans deux cas. Un syndrome cave supérieur est retrouvé dans cinq cas, des adénopathies périphériques dans huit cas. La radiographie thoracique a montré une opacité de type pleurale dans 7 cas, un hémithorax opaque dans six cas et un élargissement médiastinal dans sept cas. Le cytodiagnostic dans le liquide pleural a montré la présence de blastes dans un cas et la ponction biopsie pleurale a confirmé le diagnostic dans 10 cas. Il s’agit d’une localisation pleurale d’un lymphome lymphoblastique type T dans cinq cas, d’un lymphome lymphoblastique type B dans trois cas, d’une leucémie lymphoblastique type T dans un cas et d’une prolifération lymphomateuse sans profil immuno-histochimique dans quatre cas. La chimiothérapie a été indiquée chez tous nos patients. L’évolution était favorable dans cinq cas, un patient est en cours de traitement, quatre patients ont été perdus de vue, un cas de rechute et nous déplorons deux décès. Conclusion À la lumière de ce travail, nous rappelons la rareté de la localisation pleurale des hémopathies malignes. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.500

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Apport de la bronchoscopie dans le diagnostic des adénopathies médiastinales N. Moukram ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine Service des maladies respiratoires, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Moukram) Introduction Les adénopathies médiastinales représentent un groupe hétérogène en pathologie respiratoire dont la bronchoscopie joue un rôle essentiel dans le diagnostic étiologique. Méthodes Nous rapportons une étude rétrospective à propos de 43 cas colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca durant une période allant de 2009 à 2016. Résultats Il s’agit de 30 femmes et 13 hommes. La moyenne d’âge était de 40 ans (16—70 ans). Le tabagisme était retrouvé dans 25 % des cas et un contage tuberculeux dans 12 % des cas. La symptomatologie clinique est dominée par la dyspnée dans 74 % des cas et la douleur thoracique dans 56 % des cas. L’examen clinique notait des adénopathies cervicales dans 21 % des cas, des nodules cutanés et des lésions érythematosquameuses dans 7 % des cas chacun et un syndrome d’épanchement liquidien dans 7 % des cas. La tomodensitométrie thoracique retrouvait des adénopathies médiastinales chez tous nos patients dont 9 % étaient nécrosées. La bronchoscopie objectivait un état inflammatoire dans 67 % des cas, un aspect de compression extrinsèque dans 32,5 % des cas, des granulations blanchâtres dans 18 % des cas, un aspect infiltré dans 9 % des cas et une fistulisation bronchique dans 4 % des cas. Le diagnostic histologique est porté par les biopsies bronchiques dans 37 % des cas, les biopsies ganglionnaires périphériques dans 21 % des cas et la biopsie sous médiastinoscopie dans 11 % des cas. Les étiologies étaient dominées par la sarcoïdose dans 37 % des cas, la tuberculose dans 25 % des cas et les lymphomes dans 21 % des cas. On déplore trois décès. Conclusion La bronchoscopie reste insuffisante dans le diagnostic. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.501 489

Les masses pariétales thoraciques K. El Hachimi ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. El Hachimi) Introduction Les masses pariétales thoraciques peuvent être liées à différentes étiologies. Méthodes Afin de tracer le profil clinique, radiologique et étiologique de cette entité pathologique, nous rapportons une étude rétrospective portant sur 56 cas colligés entre 2005 et 2015. Résultats La moyenne d’âge était de 50 ans. La symptomatologie était dominée par la douleur thoracique dans 82 % des cas. L’examen clinique a trouvé une tuméfaction pariétale dans tous les cas. Celleci est de siège thoracique postérieur dans (44,6 %) des cas, antérieur dans 34 % des cas, axillaire dans (12,5 %) des cas, sus et sous claviculaire dans (5,3 %) des cas. La radiographie thoracique a objectivé une opacité de type pariétale dans 41 %, une lyse costale dans 34 % des cas et était normale dans un cas. Le scanner thoracique a noté un processus pariétal avec lyse costale dans 41 % des cas, associé à une atteinte parenchymateuse dans 32 %, une atteinte pleurale et un épaississement des parties molles en regard de la masse dans 17,8 % des cas chacun. Le diagnostic était posé par la biopsie de la masse dans 59 % des cas, biopsie des berges après mise à plat chirurgicale dans 26,7 % des cas, ponction d’abcès dans 17,8 % des cas,

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biopsie bronchique dans 14,2 % des cas et par biopsie ganglionnaire et ponction biopsie pleurale dans 5 % chacune. L’origine carcinomateuse est retrouvée dans 34 % des cas, l’origine tuberculeuse dans 28,5 % des cas, les hémopathies malignes dans 23,2 % des cas, les tumeurs pariétales primitives dans quatre cas, une tumeur fibreuse solitaire de la plèvre, l’histiocytose, l’étiologie bactérienne et indéterminée dans un cas chacune. L’évolution est bonne dans 51,7 % des cas, 19,6 % des patients sont décédés, et 28,5 % sont perdus de vue. Conclusion Nous concluons que les étiologies des masses pariétales thoraciques sont très diverses et sont dominées par l’origine maligne et tuberculeuse dans notre contexte. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.502 490

Métastases thoraciques du cancer du cavum (à propos de 6 cas) S. Zaidane ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Zaidane) Introduction Le cancer du cavum est une entité différente des autres cancers cervicofaciaux par sa relation avec le virus EpsteinBarr, sa répartition géographique et sa radiosensibilité. Il s’observe plus souvent chez les Maghrébins et surtout les Chinois du Sud. Il frappe à tout âge et plus fréquemment l’homme. Les métastases thoraciques du cancer du cavum ne sont pas rares et sont distinguées par leur pronostic relativement bon. Méthodes Nous rapportons l’expérience de six cas hospitalisés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca sur une période de cinq ans. Résultats La moyenne d’âge était de 49,9 ans (25—68 ans) avec une prédominance masculine (quatre hommes et deux femmes). Le type histologique était un carcinome cavitaire indifférencié dans trois cas, un carcinome épidermoïde dans trois cas. Le cancer était localisé dans tous les cas lors de la 1re découverte. Aucun cas ne présentait de récidive locorégionale. Les métastases étaient pleurales dans trois cas, pulmonaires dans deux cas, ganglionnaires médiastinales dans quatre cas. Le diagnostic est fait par les biopsies bronchiques dans trois cas, par la ponction biopsie pleurale dans deux cas et par la thoracoscopie dans un cas. L’intervalle libre entre le diagnostic du cancer du cavum et de sa métastase était d’une moyenne de 56 mois. Le traitement était basé sur la radiothérapie seule dans deux cas et la radio-chimiothérapie dans quatre cas. Un talcage pleural était effectué dans trois cas de pleurésie. L’évolution était favorable dans tous les cas. Conclusion Le cancer du cavum est fréquent au Maghreb. Les métastases thoraciques sont relativement de bon pronostic, l’efficacité du traitement combiné reste en cours d’évaluation d’où la nécessité d’études à plus grande échelle. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Pour en savoir plus Cao et al. Factors determining the survival of nasopharyngeal carcinoma with lung metastasis alone: does combined modality treatment benefit? BMC Cancer 2011;11:370. Cao et al. Prognosticators and risk grouping in patients with lung metastasis from nasopharyngeal carcinoma: a more accurate and appropriate assessment of prognosis. Radiat Oncol 2011;6:104. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.503

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Les sarcomes thoraciques J. Sossey Alaoui Service pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc Adresse e-mail : [email protected] Introduction L’objectif de l’étude est de connaître le profil clinique, radiologique et anatomopathologique des sarcomes primitifs et secondaires à localisation thoracique. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective des malades hospitalisés au service de pneumologie au CHU Hassan II de Fès colligés sur une période de 7 ans (2009—2016). Résultats Notre étude a concerné 22 patients (10 hommes et 12 femmes). L’âge moyen était de 37 ans (17 et 77 ans). Cinq patients avaient un antécédent de sarcome de la cuisse et une patiente avait un sarcome utérin. La symptomatologie clinique était dominée par la dyspnée, toux et douleurs thoraciques chez tous les patients, hémoptysie chez 5 patients. L’examen clinique trouve un syndrome d’épanchement liquidien chez tous les patients, un syndrome cave supérieur chez deux patientes, une tuméfaction latérosternale gauche, dorsale droite, de la jambe chez un patient chacun et de la cuisse chez trois patients. Tous les patients ont bénéficié d’une radiographie thoracique de face et d’une TDM thoracique. Les aspects radiologiques trouvés étaient une pleurésie isolée chez 1 patient, processus parenchymateux isolé chez 6 patients, processus pariétal chez 2 patients, un processus pleural avec pleurésie chez 5 patients et un processus parenchymateux avec pleurésie chez 2 patients. La confirmation histologique était obtenue chez tous les patients, les résultats étaient comme suit : 15 cas de sarcomes primitifs (7 synovialosarcomes pulmonaires et pleuraux, 1 rhabdomyosarcome alvéolaire, 2 tumeurs d’Askin, 4 sarcomes d’Ewing et 1 liposarcome médiastinopulmonaire) et 7 cas de sarcomes secondaires (2 chondrosarcomes de bas grade de la cuisse, sarcome endométrial, synovialosarcome et léiomyosarcome de grade II de la jambe, liposarcome du pied et sarcome de kaposi). Conclusion Les sarcomes sont des tumeurs de mauvais pronostic. L’imagerie joue un rôle primordial dans le diagnostic. La confirmation diagnostique par biopsie préalable permet de programmer une résection tumorale large en monobloc. La prise en charge doit être multidisciplinaire et une chimiothérapie néoadjuvante est parfois nécessaire dans les tumeurs localement avancées de grande taille. Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.504

PO17 — Tuberculose 1 (traitement)

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État des lieux de la prise en charge de la tuberculose pharmacorésistante au Congo Brazzaville F.H. Okemba-Okombi 1,∗ , J.B. Biniakounou 2 , E.L.P. Bemba 1 , B. Ossibi-Ibara 1 , A.C. Itoua 1 , M. Illoye-Ayet 1 , R.G. Bopaka 1 1 CHU, Brazzaville, Congo 2 PNLT, Brazzaville, Congo ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F.H. Okemba-Okombi) Introduction L’incidence en croissance, la difficulté de diagnostic et thérapeutique dans notre pays font que la tuberculose pharmacorésistante constitue un défi majeur et un véritable problème de santé publique. L’objectif de ce travail est de faire un état des