L’hypertension artérielle et les marqueurs de l’équilibre sympathovagal chez les patients atteints de diabète

L’hypertension artérielle et les marqueurs de l’équilibre sympathovagal chez les patients atteints de diabète

UntitledBook1.book Page 55 Monday, March 6, 2017 7:59 AM Congrès SFD 2017 – Lille CA-013 Le degré de transformation des aliments les plus largement ...

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Congrès SFD 2017 – Lille

CA-013 Le degré de transformation des aliments les plus largement consommés par les personnes âgées françaises est associé à la satiété, l’impact glycémique et au profil nutritionnel Anthony Fardet(1) 1

INRA, Saint-Genès Champanelle, France.

*Auteur correspondant [email protected]

Introduction L’adhésion élevée aux produits ultra-transformés (fabriqués artificiellement à partir d’ingrédients recombinées et additionnés d’additifs) est associée à une augmentation du risque d’obésité et de diabète. Ils sont caractérisés par la perte de leur structure physique initiale jouant un rôle essentiel dans leur impact glycémique et satiétogène. Précédemment nous avions montré sur 98 aliments habituellement consommés par les diabétiques que plus les aliments sont transformés plus leur impact glycémique est élevé et plus leur potentiel satiétogène est bas. L’objectif de cette étude a été de tester cette association sur un éventail plus large d’aliments habituellement consommés par la population âgée française. Matériels et Méthodes Les aliments les plus consommés (n = 280) chez 6 686 sujets (≥ 65 ans) ont été extraits de l’étude NutriNet-Santé à partir de 3 enquêtes alimentaires de 24 h (consommation > 5 %). Ils ont été classés en 3 groupes selon leur degré de transformation en utilisant une version légèrement modifiée de la classification internationale NOVA [pas/peu transformés (G1), transformés (G2) et ultra-transformés (G3)]. Leur potentiel de satiété a été calculé à partir du Fullness Factor qui inclut des données de composition. Leur impact glycémique a été évalué par l’index glycémique (IG, comparaison équi-glucidique) ou par le Glycemic Glucose Equivalent (GGE en g/100 g d’aliment, comparaison équi-aliment). Leur profil nutritionnel a été determiné par les index SAIN et LIM à partir de leur composition en énergie, fibre, macro- et micronutriments. Résultats Les ANOVAs et les analyses de corrélation (coefficient de Pearson) ont montré que plus les aliments sont transformés plus leur potentiel satiétogène et leur densité nutritionnelle sont basses et plus leur impact glycémique est élevé, en particulier lorsque l’on compare G1 et G3. En outre, les aliments les plus consommés quotidiennement ont tendance à être les plus rassasiant, et les produits ultra-transformés ont été parmi les moins fréquemment consommés à la fois en pourcentage et en quantité quotidienne (une différence d’environ deux fois entre les aliments peu- et ultra-transformés). Conclusions L’étude suggère que les aliments complexes, naturels, peu et/ou normalement transformés devraient être encouragés à la consommation plutôt que les aliments ultra-transformés hautement déstructurés à plus fort impact glycémique, notamment pour prévenir du diabète de type 2. D’autres travaux sont en cours pour quantifier le degré de transformation plus précisément via des paramètres incluant à la fois la composition nutritionnelle et la structure des aliments. Mots-Clés Degré de transformation, Glycémie, Potentiel satiétogène Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

CA-014 Rôle de l’hyperuricémie dans la dysfonction autonome cardiovasculaire et l’hypertension artérielle chez les patients obèses Isabela Banu(1), Minh Tuan Nguyen(1), Emmanuel Cosson(1), Paul Valensi(1) 1

CHU Jean Verdier, Bondy, France.

*Auteur correspondant [email protected]

Introduction Il a été démontré que la dysfonction autonome cardiaque (DAC) favorise l’apparition d’une hypertension artérielle (HTA) chez les diabétiques. La DAC est souvent présente chez les obèses. Une élévation de l’uricémie, un témoin du stress oxydant, a été trouvée associée à la neuropathie périphérique diabétique et jouerait un rôle dans la progression des complications du diabète. Le but de l’étude était d’examiner la relation entre l’uricémie, la DAC et l’HTA chez des patients obèses sans diabète connu. Patients et Méthodes Nous avons inclus 428 patients en surpoids (IMC ≥ 27 kg/m2) ou obèses non-diabétiques. La variabilité de la fréquence cardiaque a été enregistrée lors de trois tests standardisés : Valsalva, respiration profonde et orthostatisme. Les résultats ont été interprétés en fonction de l’âge par comparaison à une série contrôle. Une charge orale en glucose de 75 g a été réalisée et une dysglycémie (diabète, hyperglycémie à jeun et/ou intolérance au glucose) a été dépistée (critères OMS). L’HTA a été définie par des chiffres ≥ 140/90 mmHg. L’uricémie a été dosée et la clairance de la créatinine MDRD a été calculée. Résultats Une DAC était présente chez 194 patients (46,3 %). Nous avons séparé la population en 4 groupes : G1 : DAC absente ou 1 test perturbé (DAC0-1) et pas d’HTA, G2 : DAC0-1 et HTA présente ; G3 : DAC confirmée ou sévère (2-3 tests perturbés, DAC2-3) et pas d’HTA et G4 : DAC2-3 et HTA présente. Les pressions artérielles systoliques, diastoliques et pulsées étaient significativement plus hautes dans G4 que dans G1 (137,5 ± 17,2 vs 114,5 ± 10,7 ; 78,1 ± 10,3 vs 67,6 ± 9,6 ; 59,7

± 17,4 vs 47,0 ± 10,7 mmHg) (p < 0,0001). La clairance MDRD baissait de manière significative du groupe 1 au groupe 4 (93,1 ± 18,7 vs 78,0 ± 18,1, p < 0,005). L’uricémie augmentait du G1 au G4 (303,5 ± 79,2 ; 330,2 ± 86,3 ; 302,1 ± 67,0 ; 384,7 ± 104,3, p < 0,0001). La glycémie à jeun, post-charge, l’index HOMA d’insulinorésistance et les triglycérides augmentaient de manière significative du G1 au G4 (respectivement p = 0,005, p < 0,0001, p < 0,0001 et p = 0,046). En analyse multivariée, l’hyperuricémie demeurait significativement associée au couple DAC2-3/HTA (p < 0,001) indépendamment de l’âge, de l’IMC, du statut glycémique et de la clairance MDRD. Conclusions Chez les patients obèses, l’association DAC et HTA s’accompagne de désordres métaboliques plus marqués, d’une altération de la fonction rénale et d’une uricémie plus élevée. Le stress oxydant dont témoigne l’hyperuricémie pourrait jouer un rôle à la fois dans l’altération de la fonction autonome cardiovasculaire, l’élévation tensionnelle et l’altération de la fonction rénale. Mots-Clés Hyperuricémie, Fonction renale, Maladie cardiovasculaire

SFD

Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

CA-015 L’hypertension artérielle et les marqueurs de l’équilibre sympathovagal chez les patients atteints de diabète Jean Louis Nguewa(1), Marcel Azabji-Kenfack(2), Eugene Sobngwi(3), Jean Claude Mbanya(3) 1

Hopital Jean Verdier, Paris, France, Université de Yaoundé I, Yaounde, Cameroon, 3 Hopital Central Yaounde, Yaounde, Cameroon. 2

*Auteur correspondant [email protected]

Introduction La tension artérielle élevée (HTA) est un facteur de risque cardiovasculaire (FRCV) associée au diabète de type 2. Dans le diabète, l’altération de l’équilibre sympathovagal est un FRCV dans le contexte de la neuropathie autonome cardiaque. L’interaction entre tonus sympathique et vagal contrôle la pression artérielle et de la variabilité de la fréquence cardiaque (HRV). HRV représente l’oscillation dans l’intervalle entre les battements cardiaques consécutifs et est un outil pour évaluer l’équilibre sympathovagal. Nous avons examiné si l’élévation de la pression artérielle systolique diastolique modifie l’équilibre sympathovagal. Patients et Méthodes Nous avons recruté consécutivement 95 sujets. Nous avons comparé HRV chez les patients atteints (groupe HTA) et sans HBP (groupe non-HTA). Le rapport de sympatho-vagal a été évaluée au moyen d’un enregistrement HRV 10 min avec le cardiofréquencemètre Polar RS800. Les valeurs de HRV à hautes fréquences (HF 0,15-0,4 Hz), les basses fréquences (LF 0,040,15 Hz), et très basses fréquences (VLF < 0,04 Hz) ont été évaluées. La bande LF évalue l’activité sympathique, HF parasympathique et le rapport HF/LF reflète l’équilibre sympathovagal. Résultats Le groupe HTA et le groupe non-HTA étaient comparables pour l’âge, la durée du diabète, l’IMC, Hba1c. L’âge moyen était de 56 ± 9 (moyenne ± écart-type), l’IMC 28,9 ± 6,7 kg/m2, HbA1c 7,9 ± 1,9 %. La durée du diabète était de moins de 5 ans chez 68,4 %. La pression artérielle systolique (PAS) et diastolique (PAD) étaient de 138 ± 24 mmHg et 82 ± 12 mmHg, respectivement, 65,3 % avaient HTA. Les patients HTA affichent une plus grande activité sympathique (LF = 41,3 ± 19,6 n. u vs 30,4 ± 19,6 n. u, p = 0,04), réduction de l’activité parasympathique (HF = 58,7 ± 19,6 n. u vs 69,6 ± 19,6 n. u, p = 0,04). Le rapport/HF LF était plus élevé dans le groupe de HTA (0,97 ± 0,92 vs 0,59 ± n. u 0,61 n. u, p = 0,04). PAS ou PAD ne sont pas corrélés avec LF, HF ou LF/HF. IMC et HbA1c ont unecorrélation inverse avec LF et rapport LF/HF. HF est positivement corrélé à l’IMC et l’HbA1c. L’analyse de régression linéaire multivariée a montré que seule la présence d’HTA était un des facteurs pronostiques indépendants significatifs pour LF, HF ou LF/HF. Conclusions Cette étude montre que la présence d’HTA est suffisante pour modifier l’équilibre sympatho-vagal chez les patients atteints de DT2. Mots-Clés Pression artérielle, Neuropathie autonome cardiaque, Variabilité de la fréquence cardiaque Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

CA-016 Évaluation du profil de sécurité de la sitagliptine chez les sujets âgés dans l’essai de sécurité cardiovasculaire TECOS Angelyn Bethel(1), Samuel Engel(2), Jennifer Green(3), Zhen Huang(3), Keith Kaufman(2), Eberhard Standl(4), Shailaja Suryawanshi(2), Frans Van de Werf(5), Eric Peterson(3), Rury Holman(1) 1

Oxford Diabetes Trial Unit, Centre pour le Diabète d’Oxford, Endocrinologie et Métabolisme, Université d’Oxford, Oxford, United Kingdom, 2 Merck Research Laboratories, Merck & Co. Inc., Kenilworth, United States, 3 Duke Clinical Research Institute, Université de Médecine de Duke, Durham, United States, 4 Munich Diabetes Research Group e. V, Centre de Helmholtz, Neuherberg, Germany, 5 Department of Cardiovascular Sciences, Université de Louvain, Louvain, Belgium.

*Auteur correspondant [email protected]

Diabetes Metab 2017, 43, A51-A117

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