Maladie de Basedow chez l’enfant : à propos de 3 cas

Maladie de Basedow chez l’enfant : à propos de 3 cas

SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 355–391 390 cadre de NEM2 A chez 77,8 % des cas. La prise en charge avait consisté en une thyroï...

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SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 355–391

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cadre de NEM2 A chez 77,8 % des cas. La prise en charge avait consisté en une thyroïdectomie totale associée à un curage récurrentiel bilatéral et jugulocarotidien bilatéral dans 66,7 % des cas. Une guérison a été notée chez 2 patients, une reprise chirurgicale dans 4 cas devant la persistance d’un résidu tumoral. Une thyroïdectomie prophylactique a été pratiquée chez une patiente de 9 ans avec contexte familiale de mutation du proto-oncogène RET. Conclusion Le CMT demeure une pathologie rare, mais grave. Son diagnostic précoce permettant une chirurgie curative à un stade anatomo-clinique favorable. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.619 P469

Maladie de Paget et hypothyroïdie

Dr M. Elleuch ∗ , Dr D. Chebbi , Dr F. Mnif , Pr M. Abid Service d’endocrinologie, CHU Hédi-Chaker de Sfax, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : elleuch [email protected] (M. Elleuch) Introduction L’association entre la maladie de Paget et les thyroïdites auto-immunes notamment la thyroïdite d’Hashimoto suggère l’implication de mécanismes pathogènes communs : ces deux pathologies pourraient provenir de la même infection virale ou des mêmes désordres immunologiques. Nous rapportons l’observation d’un patient atteint d’une maladie de Paget et d’une hypothyroïdie. Observation Il s’agit d’un patient âgé de 82 ans, aux antécédents d’hypertension artérielle pulmonaire sous diurétiques et de pneumopathie infiltrante diffuse non spécifique. Le patient est porteur d’une maladie de Paget diagnostiquée sur un aspect radiologique évocateur. Un scanner thoracoabdomino-pelvien fait dans le cadre de sa pathologie rhumatismale a fait découvrir un goitre thyroïdien plongeant avec un volumineux nodule lobaire gauche de 20 mm de grand axe. Le patient était en hypothyroïdie clinique et biologique avec une TSH élevée. Le bilan rénal, hépatique, phosphocalcique et lipidique était normal. Un complément par une échographie cervicale a été réalisé, montrant un goitre thyroïdien plongeant siège de deux nodules médiolobaire droit et lobaire gauche TIRADS III. La conduite thérapeutique était l’instauration d’un traitement substitutif de l’hypothyroïdie. L’indication opératoire était posée, mais écartée devant l’âge avancé et les comorbidités du patient. Conclusion L’association entre une maladie de Paget et les hypothyroïdies notamment dans le cadre d’une thyroïdite d’Hashimoto, bien que peu fréquente, justifie une plus large étude clinique et radiologique des deux maladies. Si un lien est confirmé, une meilleure compréhension de la physiopathologie de ces deux pathologies serait fournie. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.620 P470

Maladie de Basedow chez l’enfant : à propos de 3 cas

Observation 2 : enfant de 10 ans, consulte pour des signes d’hyperthyroïdie, une exophtalmie, un goitre homogène vasculaire. Le bilan révèle FT4 à 40 pmol/L ; une TSH < 0,05 mUI/L, des anti-R-TSH positifs. La patiente a été mise sous carbimazole pendant 2 ans et demi avec rechute à l’arrêt du traitement pour laquelle elle a rec¸u une irathérapie, patiente actuellement présente une hypothyroïdie substituée. Observation 3 : enfant de 8 ans, présente des palpitations, diarrhée et une perte de poids, l’examen note goitre vasculaire et un vitiligo, le bilan montre T4l : 69,5 pmol/L TSH : 0,05 uUI/mL et une thyroïde augmentée de taille avec importante vascularisation, le patient était mis sous dimazole avec une intolérance se manifestant par une neutropénie à 660 raisons pour laquelle le patient a rec¸u une irathérapie à 6 mCi avec bonne évolution. Discussion Bien que rare chez l’enfant, la maladie de Basedow reste la première cause de l’hyperthyroïdie chez lui. De diagnostic positif facile, mais sa PEC, peut poser d’énormes problèmes. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.621 P471

Maladie de Basedow et contre-indication au carbimazole : quelle attitude thérapeutique ? Expérience de service d’endocrinologie-diabétologie Mohammed VI Oujda Dr N. Rbiai ∗ , Pr H. Letrach CHU Mohammed VI Oujda, Oujda, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Rbiai)

Introduction La restauration de l’euthyroïdie est obligatoire avant tout traitement radical de la maladie de Basedow. Elle est basée sur les ATS, néanmoins, leur utilisation est parfois contre-indiquée. Matériels et méthodes Étude prospective sur 1 an ayant intéressé 4 patientes présentant une CI au carbimazol. Résultats Il s’agissait de 4 patientes d’âge moyen de 38 ans. Le motif de la consultation était des signes de thyrotoxicose dans 3 cas et une hépatite aiguë ictérique dans 1 cas. L’examen clinique a révélé un goitre modéré chez deux patientes et un cas d’exophtalmie. Biologiquement, la moyenne de TSHus était de 0,008 mUI/L et de la FT4 : 67,96 pmol/L. Les TRAK était positifs à 100 % et les AC anti-TPO positives chez 3 patientes. L’échographie cervicale avait montré un aspect hypoéchogène hypervasculaire au doppler. La contre-indication au carbimazole était : une hépatite aiguë ictérique (n : 1), une cytolyse associée à une neutropénie (n : 2) et une neutropénie sévère (n : 1). Le traitement a fait appel à la corticothérapie (n : 4), la choleysteramine 4 g (n : 3) et le Lugol gouttes (n : 1). L’euthyroïdie était obtenue en 23,5 jours en moyenne et le traitement radical était une thyroïdectomie dans 3 cas et une irathérapie dans un cas. Conclusion En présence de contre-indication au carbimazole, la corticothérapie, la cholystéramine et le Lugol constituent une alternative thérapeutique intéressante, néanmoins, un effort reste à fournir pour standardiser la PEC entre les différentes équipes.

Dr F.Z. Zaher ∗ , Dr I. Bouizammarne , Pr G. Elmghari , Pr N. Elansari Service d’endocrinologie, diabétologie, maladies métaboliques et nutrition, laboratoire PCIM, FMPM, CHU Mohamed VI, Marrakech, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F.Z. Zaher)

Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Introduction La majorité des maladies thyroïdiennes chez l’adulte peuvent également toucher l’enfant. La maladie de Basedow est une affection rare en pédiatrie de diagnostic facile, mais nécessitant une PEC stricte. Nous rapportons 3 cas de maladie de Basedow, dont 2 ont nécessité un traitement radical. Observations Observation 1 : enfant, de 9 ans, consulte pour des signes d’hyperthyroïdie avec exophtalmie et goitre vasculaire. Le bilan révèle une hyperthyroïdie périphérique, des anti-R-TSH positifs, l’échographie note une hypertrophie thyroïdienne diffuse hypervascularisée, la patiente a été mise sous carbimazole actuellement en rémission.

Hypothyroïdie et diabète dans un service de médecine interne

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.622 P472

Dr F. Mkaouar , Dr A. Mzabi ∗ , Dr N. Guizani , Dr G. Sboui , Dr J. Anoun , Dr A. Rezgui , Dr M. Karmani , Dr F. Ben Fredj , Dr C. Laouani Service de médecine interne, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : mzabi [email protected] (A. Mzabi) Objectif Déterminer le profil épidémio-clinique des patients ayant une hypothyroïdie associée à un diabète.