Manifestations vasculaires au cours de la maladie de Behçet

Manifestations vasculaires au cours de la maladie de Behçet

S16 65e Congrès franc¸ais de médecine interne, Clermont-Ferrand, 14–15 et 16 juin 2012 / La Revue de médecine interne 33S (2012) S1–S109 des manifes...

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65e Congrès franc¸ais de médecine interne, Clermont-Ferrand, 14–15 et 16 juin 2012 / La Revue de médecine interne 33S (2012) S1–S109

des manifestations vasculaires au cours de la MB varie entre 2 et 46 % selon les séries, elle est de 25 % dans la notre. L’association significative à un érythème noueux, une pseudofolliculite ou une vascularite rétinienne a été décrite dans certaines séries. Dans notre étude, l’atteinte ophtalmologique à type d’uvéite antérieure était aussi statistiquement significative contrairement aux données de la littérature qui montraient une fréquence de thromboses veineuses inversement proportionnelle à l’atteinte ophtalmologique. Sur le pan thérapeutique, un traitement anticoagulant et anti-inflammatoire est toujours de mise en cas d’atteinte veineuse, l’indication d’un traitement immunosuppresseur sera toutefois discutée au cas par cas. La chirurgie de l’atteinte artérielle anévrysmale reste greffée de complications malgré les progrès des techniques opératoires. Néanmoins, un traitement endovasculaire peut être proposé en association à un traitement médical. Les thromboses veineuses dans la MB sont peu emboligènes, mais classiquement associées entre elle et associées à une atteinte artérielle. Le pronostic dépend d’une prise en charge immédiate et adaptée. Conclusion.– L’atteinte vasculaire au cours de la MB est fréquente et parfois grave d’où l’intérêt de travaux étoffés pour une prise en charge consensuelle. doi:10.1016/j.revmed.2012.03.154 CA035

Manifestations vasculaires au cours de la maladie de Behc¸et A. Gabbouj , F. Ben Fredj Ismail , M. Ach , A. Rezgui , M. Karmani , C. Laouani Kechrid Service de médecine interne, hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie Introduction.– La maladie de Behc¸et (MB) est définie cliniquement par l’association d’une aphtose buccale ou le plus souvent buccogénitale et des manifestations systémiques dont les plus fréquentes sont cutanées, oculaires et articulaires. Les atteintes vasculaires appelées aussi angio-Behcet touchent le plus souvent l’adulte jeune. Le substratum anatomique de la MB est une vascularite non spécifique, capable de toucher tous les vaisseaux, quels que soit leur nature et leur calibre. L’atteinte vasculaire au cours de la MB, constitue une manifestation importante aux plans clinique, pronostique et thérapeutique. Le but de notre travail est de présenter et discuter les diverses manifestations vasculaires rencontrées au cours de la maladie de Behc¸et. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective étalée sur une période de 11 ans. Durant cette période, 26 cas d’angio-Behc¸et ont été colligés. Résultats.– Une large prédominance masculine (18 hommes/8 femmes) et un âge moyen de 30 ans et 9 mois ont été constatés. Nous avons noté 18 thromboses veineuses profondes, deux thromboses veineuses superficielles, trois thromboses artérielles et trois anévrismes. Les veines les plus touchées étaient la veine poplitée, la veine fémorale superficielle et la veine fémorale commune. L’évolution a été marquée par la survenue d’une embolie pulmonaire chez deux cas. Tous nos patients ont été mis sous colchicine, Le traitement de la thrombose chez nos patients a consisté dans tous les cas à une anticoagulation par une héparine à bas poids moléculaire relayée par des antivitamines K. La durée moyenne de l’anticoagulation était de 5 ans. La tolérance du traitement a été bonne et il n’y avait pas d’accident hémorragique. La corticothérapie était indiquée dans tous les cas avec bonne tolérance et bonne évolution. Conclusion.– Notre étude retrouve la prédominance masculine au cours de la maladie de Behc¸et, Le tropisme vasculaire de la maladie, se manifeste surtout par des thrombophlébites, l’atteinte artérielle est cependant plus rare. doi:10.1016/j.revmed.2012.03.155

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Caractéristiques épidémiologiques, cliniques, étiologiques et évolutives des patients ayant une embolie pulmonaire compliquant une thrombose veineuses profonde L. Baili , F. Daoud , Z. Aydi , B. Ben Dhaou , F. Boussema , L. Rokbani Service de médecine interne, hôpital Habib-Thameur, Tunis, Tunisie But.– L’objectif de notre étude était de préciser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, étiologiques et évolutives des patients ayant une thrombose veineuse profonde (TVP) compliquée d’une embolie pulmonaire (EP). Patients et méthodes.– Analyse rétrospective et descriptive de 234 dossiers de patients hospitalisés pour une TVP entre 2000 et 2011. On a réparti les patients en 2 groupes selon l’existence (groupe 1) ou non (groupe 2) d’une EP. Nous n’avons étudié que les dossiers oú le diagnostic d’EP a été confirmé ou infirmé par un angio-scanner et/ou une scintigraphie pulmonaire. Les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, étiologiques et évolutives ont été comparées entre les 2 groupes au moyen des tests de X2, avec un seuil de signification p < à 0,05. Résultats.– Durant cette période, 234 cas ont été colligés. Nous nous sommes intéressés qu’aux 82 patients ayant eu une exploration par une imagerie thoracique. Une EP a compliqué l’évolution de 45 patients (54 %). Il s’agissait de 14 hommes et de 31 femmes d’âge moyen de 50,24 ans (extrêmes de 16 et 84 ans). Les facteurs de risques de la thrombose les plus associés dans le groupe 1 (G1) étaient : l’obésité (40 %), l’alitement (28 %), les antécédents d’accidents thromboemboliques (17 %) et l’intervention chirurgicale (11 %). Les étiologies les plus fréquentes dans G1 étaient dominées par l’hyperhomocysteinémie (15 %), les maladies inflammatoires (13 %), les thrombophilies constitutionnelles (4 %) et l’origine néoplasique (2 %). L’EP était restée sans étiologie malgré une enquête étiologique exhaustive dans 42 % des cas. La durée moyenne de traitement dans G1 était de 14 mois. L’évolution après un traitement anticoagulant était marquée par la régression de l’EP (20 %), la récidive (17 %) et le décès (2 %). La comparaison des différents paramètres des 2 groupes n’avait pas objectivé de différences statistiquement significatives en ce qui concerne l’âge, le sex-ratio, les étiologies sous-jacentes et le profil évolutif. Seuls ceux qui ont eu des antécédents d’accidents thromboemboliques sont plus exposés à la survenue d’une EP (p : 0,03). Conclusion.– L’EP est une affection fréquente et grave et dont la pathogénie est multifactorielle. Une bonne connaissance des facteurs favorisants ou des maladies associées est indispensable. En effet, notre étude a démontré que le caractère récidivant d’une TV est un facteur de risque important d’EP et qu’elle justifie une durée de traitement et une surveillance beaucoup plus prolongées. doi:10.1016/j.revmed.2012.03.156 CA037

Une maladie de Biermer révélée par une thrombose veineuse cérébrale M. Boucelma Service de médecine interne, hôpital Lamine-Debaghine, CHU Bab El Oued, Alger, Algérie Introduction.– L’hyperhomocystéinémie induite par la carence en vitamine B12 est un facteur de risque de thrombose veineuse. Patients et méthodes.– Illustrer à travers une observation, le rôle thrombogéne de la carence en vitamine B12. Observation.– M. B.M 63 ans, sans antécédents pathologiques présente en novembre 2011 des céphalées et des cervicalgies suivies 03 jours plus tard d’un œdème du membre supérieur gauche. L’examen clinique ne retrouve ni de troubles de la conscience, ni déficit sensitivomoteur. L’examen ophtalmologique avec fond d’œil