Myosites calcifiantes cervicales dans les fasciites cervicales

Myosites calcifiantes cervicales dans les fasciites cervicales

Communications orales du samedi 13 octobre lors du diagnostic de 45 ans, et un taux de tumeurs sécrétantes ou multiples de 5 % et 20 %, respectivement...

51KB Sizes 3 Downloads 145 Views

Communications orales du samedi 13 octobre lors du diagnostic de 45 ans, et un taux de tumeurs sécrétantes ou multiples de 5 % et 20 %, respectivement. Onze patients (7,7 %) remplissaient les critères de malignité. Ils étaient principalement de sexe masculin, porteurs surtout d’un chémodectome carotidien, plus jeunes (moyenne d’âge 38 ans) et un taux de tumeurs sécrétantes et multiples de 27 % et 46 %, respectivement. Les métastases étaient essentiellement osseuses et ganglionnaires. Aucun de présentait de localisation tympanique pure. Conclusion.— La malignité semble plus importante chez les sujets jeunes, présentant des localisations carotidiennes ou multiples et porteurs d’une mutation SDH B. En conséquence, l’évaluation de tels patients doit systématiquement comporter une scintigraphie corps entier et une IRM médullaire. Ces formes malignes n’ont pas forcément un pronostic sévère. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.009 008

Myosites calcifiantes cervicales dans les fasciites cervicales H. Tran ∗ , K. Altabaa ∗ , N. Leclerc , M. Wagner , J. Guichard , J. Blancal , A. Mebazaa , P. Herman Hôpital Lariboisière, Paris, France ∗ Auteurs correspondants.

But de la présentation.— La fasciite cervicale est une urgence chirurgicale ORL majeure, la prise en charge est urgente et multidisciplinaire incluant radiologues, anesthésistes, réanimateurs et les chirurgiens. L’origine est souvent une infection oropharyngées ou dentaire, mal traitée ou non traitée, qui va évoluer vers une nécrose des différents tissus cervicaux et parfois s’étendant au médiastin. Les patients présentent des séquelles fonctionnelles majeures qui sont dues à l’infection, aux traitements chirurgical et réanimatoire. Une séquelle plus rare expliquant les troubles de déglutition, de phonation ou de ventilation est mise en évidence dans notre travail : la myosite calcifiante cervicale. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’un travail rétrospectif portant sur 104 cas de cellulites cervico-faciales de 2009 à 2012. Treize cas de myosites calcifiantes cervicales ont été documentés par scanner cervical dans le cadre du suivi des patients. La répartition de ces patients était de neuf hommes et quatre femmes. L’âge moyen était de 45 ans, les cas d’origine dentaire représentaient cinq cas, l’origine oropharyngée représentait sept cas et il avait un cas de corps étranger hypopharyngé. Tous les patients ont étaient pris en charge au bloc opératoire pour cervicotomie bilatérale ou unilatérale pour exérèse des tissus infectés ou nécrosés et mise en place de lames de drainage. Les soins ont consisté en des lavages bêtadinés pluriquotidiens et mise en place de pansement avec des compresses d’alginates. Résultats.— La durée moyenne d’intubation était de 13 jours, la durée de trachéotomie était de 31 jours. Le séjour moyen en réanimation était de 17 jours pour une durée totale d’hospitalisation de 26 jours. La découverte des calcifications hétérotopiques au niveau cervical était constatée sur les scanners de contrôle dans le cadre de la surveillance ou du suivi des patients. Dans tous les cas les calcifications intéressaient de fac ¸on variable les muscles sternocléidomastoïdiens (SCM), les muscles sus et sous hyoïdiens, le fascia cervical profond, la lame pré vertébrale et les gouttières jugulo-carotidiennes. Dans un cas, elles intéressaient le muscle masséter. Tous ces foyers calciques hétérotopiques se trouvaient au niveau des zones de décollement et de résection tissulaire. Nous avons procédé à la résection des muscles SCM pour suturer la cervicotomie dans un seul cas.

A5 Nous avons documenté deux cas de complications vasculaire à type d’anévrisme de l’artère faciale et de rupture de l’artère linguale homolatérale au foyer infectieux. Conclusion.— Les calcifications hétérotopiques cervicales, touchant les muscles ou les tissus conjonctifs, sont une complication rare des cellulites cervico-faciales. Elles sont certainement liées aux traitements intensifs que nécessite cette pathologie infectieuse sévère. Les conséquences fonctionnelles sont majeures. Il est important de prendre en compte cette complication dans la prise en charge de ces patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.010

Rhinologie Techniques en rhinologie 13 octobre 2012 9 h 30 — 11 h 00 Salle : 351 009

La prise en charge thérapeutique des épistaxis graves : étude rétrospective de 55 cas A. Scomparin ∗ , M. Vivent , J. Lerat , J. Bessede , S. Orsel , K. Aubry CHU de Limoges, Limoges, France ∗ Auteur correspondant.

But de la présentation.— La prise en charge de l’épistaxis grave impose, après échec du tamponnement antéropostérieur, le recours à l’hémostase locorégionale par embolisation sélective ou ligature artérielle. Les indications de ces techniques sont mal hiérarchisées et leurs complications sont non exceptionnelles. Le but de notre étude est de rapporter les résultats (taux d’échec et complications) observés après embolisation artérielle ou clippage des artères sphénopalatines et/ou ethmoïdales. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective menée entre 2006 et 2012, portant sur tous les patients pris en charge dans le service pour une épistaxis grave, ayant bénéficié soit d’une embolisation sélective des artères maxillaires internes et/ou faciales soit d’un clippage chirurgical des artères sphénopalatines et/ou ethmoïdales. Les critères d’inclusion comprenaient les épistaxis spontanées, traumatiques, sur poussée hypertensive ou trouble de l’hémostase et excluaient les étiologies malformatives et tumorales. Résultats.— Cinquante-cinq patients ont été inclus dans l’étude, 24 patients ont bénéficié d’une embolisation et 31 patients d’un clippage artériel. Dans le groupe embolisation, nous avons observé : — une récidive de l’épistaxis chez huit patients, soit 33 % d’échec thérapeutique et une indication de clippage artériel complémentaire chez quatre patients ; — trois complications immédiates graves (12,5 %), dont un AVC ischémique, une cécité monoculaire et une nécrose septale ; — des complications à distance chez 16 patients : algies paroxystiques de la face (EVA supérieur à 7) dans 68,7 % des cas, nodules sous-cutanés faciaux dans 56,2 % des cas, œdème de la face dans 43,7 % des cas, céphalées chroniques dans 31,25 % des cas, complications nasales (nécrose et synéchies septales) dans 8,3 % des cas. Dans le groupe clippage artériel, nous avons observé une récidive de l’épistaxis chez quatre patients, soit 11,7 % d’échec thérapeutique et des croûtes nasales pour tous les patients. Conclusion.— Dans notre étude, il apparaît que le clippage chirurgical entraîne moins de complications immédiates ou à distance, que l’embolisation artérielle. Enfin, outre les évènements graves ischémiques connus, l’embolisation est responsable de complications