Nutrition entérale et parentérale chez les patients atteints de cancer en phase terminale : une revue de la littérature
REPÉRÉ DANS LA PRESSE SPÉCIALISÉE
Étude sur la douleur dans le cadre de la maladie de Parkinson idiopathique M.-A. Lee, R.-W. Walker, T.-J. Hildreth,...
Étude sur la douleur dans le cadre de la maladie de Parkinson idiopathique M.-A. Lee, R.-W. Walker, T.-J. Hildreth, W. Prentice J Pain Symptom Manage 2006 ; 32 : 462-9 Les douleurs de 123 patients Parkinsoniens ont été explorées. En moyenne, chaque patient était porteur de 2 types de douleurs. Chez 62,6 %, la douleur a été reliée spécifiquement à la maladie de Parkinson : il s’agissait de douleurs musculosquelettiques et de douleurs de dystonie neuromusculaire.
Nutrition entérale et parentérale chez les patients atteints de cancer en phase terminale : une revue de la littérature S.-M. Dy Am J Hosp Palliat Care 2006 ; 23 : 369-77 De nombreux patients atteints de cancer en phase terminale se nourrissent insuffisamment et sont en situation de malnutrition. Ces symptômes témoignent de l’évolution
Médecine palliative
de la maladie plus que d’une perturbation fonctionnelle. La supplémentation nutritionnelle est pratiquée souvent sans discrimination et modifie rarement l’évolution de la maladie. Les éléments de la revue de littérature (48 études répertoriées) effectuée par l’auteur montrent que : – le bénéfice de la nutrition entérale et parentérale sur la survie, le fonctionnement organique et la qualité de vie apparaît limité aux patients ayant un bon état fonctionnel, et avec une pathologie gastro-intestinale affectant l’absorption nutritionnelle ; – il y aurait un léger avantage en termes de survie pour les patients ayant une perte de poids due au cancer, mais aussi des risques (hyperglycémie, troubles hydoélectrolytiques, troubles digestifs, septiques…), un inconfort et un coût substantiels liés à cette renutrition ; – maintenir une hydratation et une alimentation minimale pendant plusieurs semaines ou mois est suffisant pour les patients à mauvais pronostic ou ceux qui ont des ris-
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ques de complication et qui souhaitent garder une alimentation. La sensation de faim, si elle est ressentie, est alors calmée. Les auteurs insistent sur l’anticipation de situations où le patient pourrait ne plus être en mesure de décider de la pertinence de la poursuite de l’alimentation.
Commentaire de la nouvelle charte de la personne hospitalisée A. Dufour Droit, déontologie et soin 2006 ; 6 : 353-88 La circulaire DHOS/E1/DGS/SD1B/SD4A n° 2006-90 du 2 mars 2006 relative aux droits des personnes hospitalisées et comportant une charte de la personne hospitalisée actualise la charte de 1995. L’auteur commente cette actualisation d’un texte en particulier renforcé par les données de la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie. La lecture de cet article et la diffusion de la charte sont un formidable moyen de diffusion de la culture palliative.