Obésité abdominale et facteurs de risque cardiovasculaire chez les adultes en médecine libérale

Obésité abdominale et facteurs de risque cardiovasculaire chez les adultes en médecine libérale

S42 Communications / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 57S (2009) S3–S59 L’âge médian des patients était de 69 ans, 50 % étaient des femmes...

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S42

Communications / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 57S (2009) S3–S59

L’âge médian des patients était de 69 ans, 50 % étaient des femmes et 47 % étaient hospitalisés pour une intervention chirurgicale. La validité de l’échelle BPS-NI était bonne : augmentation significative du score après une procédure douloureuse (3,0 vs 6,0 ; p < 0,001), alpha de Cronbach = 0,79, équilibre entre les trois domaines. Sa reproductibilité interobservateur était satisfaisante : kappa pondéré > 0,80 pour toutes les évaluations. Enfin, sa sensibilité au changement était élevée : taille de l’effet > 1,5. Pour évaluer la douleur chez des adultes hospitalisés en soins intensifs ni communicants ni intubés, le BPS-NI a montré une validité, une reproductibilité et une sensibilité au changement bonnes. Il serait souhaitable d’étudier l’impact de l’utilisation de cet outil sur la prise en charge de la douleur chez ces patients. doi:10.1016/j.respe.2009.02.143

Obésité abdominale et facteurs de risque cardiovasculaire chez les adultes en médecine libérale M.F. Mesli a,b , S.A. Benachenhou b , M. Kada Hanifi b , A. Didda a , M. Bouziani a , B. Mohammedi b a Laboratoire de biostatistiquses, faculté de médecine, Oran, Algérie b Association des médecins d’Oran pour la prévention des maladies cardiovasculaires (AMOPREC), Oran, Algérie Mots clés : Obésité ; Risque cardiovasculaire ; Syndrome métabolique ; Diabète ; Tour de taille Objectif.– Mesurer la prévalence de l’obésité abdominale dans une population de consultants dans des cabinets médicaux libéraux et évaluer le nombre et la distribution des facteurs de risque cardiovasculaire associés, ainsi que leurs liens avec l’obésité abdominale. Méthode.– Étude épidémiologique transversale, menée dans la ville d’Oran. Les malades retenus sont ceux pour lesquels la fiche médicale est documentée. Résultats.– Dans une population de 1123 patients âgés d’au moins 20 ans, la prévalence de l’obésité abdominale (périmètre abdominal ≥ 80/94 cm) était de 81 % chez les femmes et 64 % chez les hommes. Chez les femmes, la prévalence d’un syndrome métabolique est de 57 % contre 45 % chez les hommes. La prévalence de l’HTA est de 39 %, diabète 25 %, dyslipidémie 34 %. Selon le tour de taille, le risque cardiovasculaire est accru pour 24 % des patients et considérablement accru pour 53 % des patients. Le nombre moyen de facteurs de risque cardiovasculaire passait chez les femmes de 0,89 dans le premier quintile à 2,76 dans le dernier et chez les hommes de 1,12 à 2,23. doi:10.1016/j.respe.2009.02.144

Trois petits tours (d’audit) et puis s’en vont. . . améliorer la méthode pour « combler le fossé » entre la prise en charge individuelle et les données épidémiologiques A. Moulin a , L. Pazart b , C. Elsass a Centre de santé, Belfort, France b Centre d’investigation clinique, CHU de Besan¸ con, Besan¸con, France

a

Mots clés : Diabète ; Audit ; Évaluation des pratiques professionnelles ; Informatisation ; Épidémiologie clinique Les médecins généralistes d’un centre de santé ont utilisé l’audit comme méthode d’implémentation des données de la science dans leurs pratiques. À chaque tour, ils ont souhaité intégrer les acquis de l’expérience afin que leurs audits soient progressivement plus faciles à réaliser, plus efficaces pour modifier leurs pratiques et plus utiles pour les patients inclus dans ces enquêtes. Trois audits sur le suivi des patients diabétiques ont été réalisés à un an d’intervalle sur des échantillons aléatoires de 50 patients, à l’aide du référentiel proposé par la HAS. Les difficultés ou besoins identifiés à chaque tour ont été relevés pour être solutionnés par des modifications de la grille ou du protocole de recueil ou par le recours aux possibilités offertes par l’informatisation concomitante des dossiers (structuration du dossier, introduction de reminders). Les données de type logique « oui/non » ou « présence/absence » ont été remplacées par les résultats et dates des examens. Certains critères ont été adaptés aux objectifs locaux des médecins et aux indications thérapeutiques : recueil de toutes les valeurs d’HbA1c de l’année, de trois valeurs de tension artérielle, des résultats des fonds d’oeil, de données démographiques et socioéconomiques. . . Les dossiers ont été aménagés pour permettre de renseigner ces critères au fil des consultations. Ils alimentent désormais un registre informatisé et actualisable des patients diabétiques du

centre, utile pour le suivi des patients, les actions d’amélioration des pratiques et le recueil de données épidémiologiques. Associer des critères de soins et de résultats permet de renseigner simultanément et facilement tant sur les soins fournis que sur la santé des patients. D’autres outils sont envisagés pour continuer à allier évaluation des pratiques, prise en charge des patients et production de données de soins primaires lors des prochains tours : des requêtes plus précises et exécutées de fac¸on automatiques sur la base de données des dossiers médicaux. doi:10.1016/j.respe.2009.02.145

Estimation du risque de cancer du sein dans une cohorte prospective de femmes porteuses d’une mutation sur les gènes BRCA : cohorte nationale GENEPSO E. Mouret-Fourme a , N. Andrieu b , A. Chompret c , O. Caron c , M. Gauthier-Villars d , D. Stoppa-Lyonnet d , J.P. Fricker e , C. Lasset f , V. Bonadona f , P. Berthet g , L. Faivre h , E. Luporsi i , M. Frénay j , L. Gladieff k , R. Guimbaud k , P. Gesta l , H. Sobol m , L. Huiart m , F. Eisinger m , M. Longy n , C. Dugast o , C. Colas p , I. Coupier q , P. Pujol q , A. Lortholary r , P. Vennin s , C. Adenis s , T. Dat Nguyen t , C. Delnatte u , A. Chevrier v , A. Rossi v , J.M. Limacher w , O. Caron w , Y.J. Bignon x , L. Demange y , H. Dreyfus z , O. Cohen-Haguenauer aa , L. Venat-Bouvet bb , H. Zattara-Cannoni cc , C. Bonaïti dd , C. Noguès a a Centre René-Huguenin, Saint-Cloud, France b U900 Inserm, Mines ParisTech, institut Curie, Paris, France c Institut Gustave-Roussy, Villejuif, France d Institut Curie, Paris, France e Centre Paul-Strauss, Strasbourg, France f Centre Léon-Bérard, Lyon, France g Centre Fran¸ cois-Baclesse, Caen, France h CHU de Dijon, Dijon, France i Centre Alexis-Vautrin, Nancy, France j Centre Antoine-Lacassagne, Nice, France k Institut Claudius-Regaud, Toulouse, France l Centre hospitalier G.-Renon, Niort, France m Institut Paoli-Calmettes, Marseille, France n Institut Bergonié, Bordeaux, France o Centre Eugène-Marquis, Rennes, France p GH Pitié-Salpétrière, Paris, France q CHU Arnaud-de-Villeneuve, Montpellier, France r Centre Paul-Papin, Angers-et-Catherine-de-Sienne, Nantes, France s Centre Oscar-Lambret, Lille, France t Institut Jean-Godinot, Reims, France u Centre René-Gauducheau, Nantes, France v Centre Henri-Becquerel, Rouen, France w Hôpital civil, Strasbourg, France x Centre Jean-Perrin, Clermont-Ferrand, France y Polyclinique Courlancy, Reims, France z Clinique Sainte-Catherine, Avignon, France aa Hôpital Saint-Louis, Paris, France bb CHRU Dupuytren, Limoges, France cc Hôpital de la Timone, Marseille, France dd U535 Inserm, Villejuif, France Mots clés : Prédispositions majeures aux cancers ; BRCA ; Cohorte nationale ; Estimation de risque ; Cancer du sein Objectif.– La cohorte nationale GENEPSO a été initiée fin 1999 par le groupe Génétique et cancer de la FNCLCC. Un de ses objectifs est d’estimer le risque de cancer du sein (CS) à partir de données prospectives pour des personnes ayant une mutation délétère d’un des gènes BRCA. En effet, la plupart des estimations ont été faites à partir de données rétrospectives et une grande variabilité dans l’estimation du risque de CS peut être observée. Avant 70 ans, le risque absolu de CS varie de 40 % à 85 % alors qu’il est de l’ordre de 10 % dans la population générale. L’objectif de ce travail est d’estimer le risque de CS à partir des données prospectives de GENEPSO, dix ans après son initiation. Méthodes.– Les risques relatifs sont estimés par les taux d’incidences standardisées (SIR = O/E). Le nombre de cancers attendus (E) est calculé à partir des