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Obésité et facteurs de risque associés dans une population algérienne
SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 502–520
516
Discussion L’obésité est fréquemment associée au RGO ce qui altère la qualité de vie et expose à des complications plus sérieuses tels que l’œsophagite peptique, l’endobrachyoesophage ou l’adénocarcinome œsophagien, d’où l’intérêt de ne pas négliger cette affection. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1066
Sexe : 11H (20 %) 45F (80 %). Conclusion La fréquence des maladies métaboliques ne cesse d’augmenter parallèlement aux facteurs de risque cardiovasculaires. Rôle primordial du médecin de la 1ère ligne dans : la prévention de ces maladies et la promotion d’un mode de vie sain. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
L’auteur déclare ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1068 P899
Campagne de dépistage de masse des facteurs de risques cardiovasculaires dans la région de Sousse, en Tunisie
Dr G. Sboui , Pr A. Mzabi ∗ , Pr J. Anoun , Dr F. Mkaouer , Pr M. Kermani , Pr A. Rezgui , Pr F. Ben Fredj Ismail , Pr C. Laouani Kechrid Service de médecine interne CHU Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : mzabi [email protected] (A. Mzabi) Objectif Dépister les facteurs de risque cardiovasculaire (FDRCV) chez des sujets qui se sont présentés à une campagne de dépistage de masse de FDRCV dans la région de Sousse, en Tunisie. Patients et méthodes Cent-quatre-vingt-deux sujets de la région de Sousse (âge moyen = 44,51 ± 16,35 ans, sex-ratio H/F = 1,6) ont participé à une campagne de dépistage gratuit des facteurs de risque cardiovasculaire. Résultats D’après notre étude, 21,42 % des participants avaient une pression artérielle (PA) ≥ 140/90 mmHg dont 41 % des patients avaient une hypertension artérielle (HTA) de découverte fortuite, 30 % des sujets étaient tabagiques. Une obésité était notée chez 14,3 % des participants ; 1,6 % des sujets avaient une obésité morbide, 12,6 % des hommes avaient une obésité androïde (un tour de taille > 102 cm) alors que 25,3 % pour les femmes (un tour de taille > 88 cm), 11,53 % avaient une glycémie ≥ 1,26 g/L et 4,4 % participants avaient une dyslipidémie connue. Conclusion La présence de maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque mis en évidence dans cette étude, réalisée à travers à une campagne de dépistage de masse dans la région de Sousse, interpelle à une prévention et à une éducation dans le cadre d’un programme de lutte contre ces dernières. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1067 P900
Syndrome métabolique de l’adulte obèse dans la région de Menzel Chaker Dr K. Hédia Circonscription sanitaire Menzel Chaker, Sfax Ville, Tunisie Adresse e-mail : [email protected] Introduction Reconnu par l’OMS en 1998. Le syndrome métabolique n’est pas une maladie en soi même mais une entité clinicobiologique caractérisé par une association d’anomalies métaboliques et vasculaires : obésité centrale, HTA, hypertriglycéridémie, hypoHDLmie, hyperglycémie. But Le but de notre travail est de déterminer le profil clinique et biologique d’un échantillon de patients obèses et de proposer des mesures préventives au sein de la première ligne afin de réduire ou de retarder les complications. Matériels et méthodes Notre étude est prospective, portant sur 80 obèses (50F, 30H), âgés de 20 à 60 ans, consultant à Menzel Chaker pendant les trois premiers mois de l’année 2017. Chaque patient a bénéficié d’un interrogatoire sur les données épidémiologiques (âge, antécédents, habitudes. . .), d’un examen clinique (poids, taille, tour de taille, TA) et d’un examen biologique (glycémie à jeun, Triglycérides, HDL-cholestérol). Nous avons utilisé la définition proposée par IDF 2005. Résultats Profil épidémiologique. Âge moyen : 43 ans, âge 30–40ans : 41 %, sexe : féminin : 63 %. Habitudes : sédentarité : 54, tabagisme : 30 %. Syndrome métabolique. Présent chez 56 patients (70 % des adultes obèses).
P901
Y-a-t-il une relation entre la composition corporelle en masse grasse et le profil glycémique chez les obèses ?
Dr K. Lachekhab ∗ , Dr D. Guasmi , Dr G. Hebboul , Pr M.R. Guedjati Service de physiologie clinique métabolique et nutrition, CHU Benflis Touhami de Batna Algérie, Batna, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Lachekhab) Introduction Le pré-diabète fait partie du syndrome métabolique, dont l’obésité est un facteur de risque associant une augmentation de la masse grasse corporelle. Objectif Analyser la composition corporelle d’une population obèse constituée de sujets pré-diabétique et d’autres sains. Méthode Il s’agit d’une étude descriptive transversale dans la région de Batna année 2017–2018 incluant 30 patients (IMC ≥ 25 Kg/m2 ) ayant fait une impédancemétrie après classement suit à une HGPO selon l’OMS en deux groupes : groupe de pré-diabétiques (GAJ : 1,10–1,26 et/ou G2 h : 1,40–2 g/L). Groupe de sujet sains (GAJ : < 1,10 et G2h < 1,40 g/L). Résultats Sur les 30 patients d’âge moyen 42 ans, 18 patients d’âge moyen : 47 ans ont été pré-diabétique (la moyenne de GAJ : 1,05 g/L, G2 h : 1,46 g/L) dont la moyenne de : poids : 99,1 Kg, IMC : 37,7 Kg/m2 , MG totale : 43,2, MG du tronc : 20,9 Kg. Douze patients d’âge moyen 35 ans, la moyenne de : poids : 87,6 Kg IMC : 34 Kg/m2 , MG totale : 36,8, MG du tronc : 17,3 Kg. Discussion Les moyennes de : l’âge, poids, IMC, MG totale, MG du tronc des sujets sains sont inférieurs à celles des sujets pré-diabétiques respectivement de 12 ans, 11,5 Kg, 3,7 Kg/m2 , 6,4, 3,6 Kg. Ces différences entre les populations semblent être incriminées dans l’étiopathogénie du pré-diabète. Conclusion Bien qu’il s’agisse d’un échantillon, nos résultats nous incitent d’établir un lien entre l’augmentation de masse grasse et les chiffres glycémique. Mots clés Pré-diabète ; Impédancemétrie ; HGPO Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1069 P902
Obésité et facteurs de risque associés dans une population algérienne
Dr N. Fafa ∗ , Pr D. Meskine , Dr S. Fedala , Dr L. Kedad Hopital Ibn Ziri Bologhine, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Fafa) Introduction La transition épidémiologique a entraîné une augmentation importante de l’obésité dans notre pays. Le but de notre étude est de déterminer la prévalence de l’obésité globale, de l’obésité androïde et des facteurs de risques associés (diabète type 2, hypertension artérielle et dyslipidémies) et les déterminants de l’obésité chez des adultes algériens. Méthode Étude transversale réalisée sur 2210 sujets (1583 femmes et 627 hommes) âgés de 18 à 64 ans, tirés au sort, résidant à Alger (Algérie). Les paramètres anthropométriques, la situation socio-économique et les habitudes alimentaires ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire. La glycémie à jeun, le cholestérol, les triglycérides et la tension artérielle ont été mesurés.
SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 502–520 Résultats La prévalence de l’obésité (BMI > 30 Kg/m2 ) était de 24,9 % (12,76 hommes et 30 % femmes). La prévalence de l’obésité centrale (tour de taille > 80 cm pour les femmes et 94 cm pour les hommes) était de 66,4 % (41 % hommes et 76,4 % femmes). Une régression logistique a montré que l’âge, le sexe féminin, un bas niveau d’éducation, une histoire familiale ou personnelle d’obésité et la ménopause étaient à risque d’obésité. Un âge jeune, un niveau d’éducation élevé, le sexe masculin, le célibat et le haut niveau d’activité physique étaient à faible risque d’obésité globale et centrale. Aussi bien dans l’obésité globale que dans l’obésité androïde, les prévalences du diabète, de l’hypertension artérielle et de la dyslipidémie étaient élevées. Conclusion La caractérisation de ces facteurs contribuera à définir des stratégies plus efficaces et spécifiques pour dépister et contrôler l’obésité. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1070 P903
Atteinte osseuse diffuse au cours de la maladie de Gaucher
Dr A. Atig ∗ , Dr N. Ghriss , Dr A. Bouker , Dr A. Guiga , Pr F. Bahri , Pr N. Ghannouchi Service de médecine interne, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Atig) Introduction L’atteinte osseuse au cours de la maladie de Gaucher peut être révélatrice ou émailler le cours évolutif de la maladie. Nous rapportons l’observation d’un patient présentant une maladie de Gaucher avec atteinte osseuse diffuse. Observation Il s’agissait d’un patient de 17 ans, originaire de Kasserine, issu d’un mariage consanguin qui avait consulté pour des douleurs abdominales paroxystiques sans fièvre ni troubles du transit. L’examen physique avait objectivé une hépatomégalie et une splénomégalie. À la biologie, il y avait une thrombopénie, une lymphopénie et une hypergammaglobulinémie polyclonale. Les sérologies de la leishmaniose, des hépatites, le sérodiagnostic de Wright et du VIH était négatif. Le scanner abdominal avait montré une hépatomégalie et une splénomégalie isolées. La biopsie ostéomédullaire avait montré des cellules de Gaucher. L’activité de la Béta-glucosidase acide dans les leucocytes était effondrée permettant de confirmer le diagnostic. Les radiographies des os longs, étaient normales ainsi que l’ostéodensitométrie osseuse. Par ailleurs, l’IRM osseuse avait révélé une infiltration médullaire du rachis et des fémurs avec des infarctus osseux bilatéraux et une déformation fémorale typique en Erlenmeyer. Une enzymothérapie substitutive sera initiée. Conclusion L’atteinte osseuse au cours de la maladie de Gaucher est souvent asymptomatique. Elle doit être recherchée systématiquement afin d’initier rapidement un traitement pour éviter l’installation de complications fonctionnelles irréversibles. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1071 P904
Composition des repas et profil anthropométrique des enfants obèses
Dr R. Ben Othman ∗ , Dr R. Mizouri , Dr H. Zahra , Dr M. Khiari , Dr F. Boukhayatia , Dr S. Zribi , Dr E. Talbi , Dr O. Berriche , Dr F. Mahjoub , Dr H. Jamoussi Institut national de nutrition de Tunis, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R.B. Othman) Objectif L’objectif de notre travail était de d’étudier la composition des repas et le profil anthropométrique chez les enfants obèses en les comparant à un groupe témoin.
517
Patients et méthodes Il s’agissait d’une étude comparative portant sur 50 enfants obèses, recrutés à la consultation externe de l’hôpital d’enfants de Tunis ainsi que 35 témoins de poids normal pris au hasard recrutés à la même période. Chaque patient a bénéficié d’une mesure des paramètres anthropométriques. Les mesures anthropométriques ont été comparées aux normes européennes. Résultats L’âge moyen des deux groupes était aux alentours de 8 ans. L’IMC moyen des obèses était de 25,63 ± 3,73 Kg/m2 . Pour les témoins il était de 17,68 ± 2,06 Kg/m2 , (p = 0,001). Les obèses avaient significativement (p = 0,001) un tour de hanche à + 2 DS par rapport aux témoins qui étaient en majorité à −2DS. Concernant la classe de l’obésité, La classe 2 était majoritaire chez les obèses par rapport aux autres classes. Dans notre population, seulement trois obèses et un témoin ne prenaient que deux repas par jour. La majorité des enfants obèses prenaient deux collations par jour. Presque la totalité (98 %) des obèses grignotaient tous les jours. Le grignotage a également concerné la majorité des témoins mais de fac¸on occasionnelle. Conclusion L’obésité infantile constitue un facteur de risque majeur et représente en outre un risque important de persistance à l’âge adulte, ce qui souligne l’intérêt d’une approche préventive efficace qui devrait être instaurée dès l’enfance. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1072 P905
Gonarthrose et syndrome métabolique : à propos de 93 ans Dr W. Haj Hamad a , Dr M. Sghir a , Dr M. Maraoui a , Dr M. Guedria a , Dr B. Zantour b,∗ , Dr W. Kessomtini a a Service de médecine physique, hôpital Taher Sfar, Mahdia, Tunisie b Service d’endocrinologie, hôpital Taher Sfar, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Zantour) Introduction Le syndrome métabolique (SM) est une entité physiopathologique bien définie qui répond à des critères précis. Cette entité est relativement fréquente avec une prévalence qui augmente avec l’âge. Son association avec l’arthrose est fréquente. Le but de cette étude était de déterminer la fréquence et les caractéristiques du syndrome métabolique chez des patients souffrant de gonarthrose. Matériels et méthodes Étude prospective portant sur 93 patients adressés au service de médecine physique du CHU Mahdia pour prise en charge de gonarthrose. Le syndrome métabolique défini selon les critères de la fédération internationale du diabète était recherché chez tous les patients. Résultats L’âge moyen de notre population était de 57 ans [extrêmes allant de 33 à 83 ans] avec une nette prédominance féminine (94,6 % des cas). La durée moyenne d’évolution de la maladie était de 3,8 ans et la gonarthrose était bilatérale dans 80,6 % des cas. Le syndrome métabolique était présent dans 46,2 % des cas. L’IMC moyen était de 31 Kg/m2 avec une obésité dans 57 % des cas et un surpoids dans 31,2 % des cas. Dans les antécédents, 69,8 % des patients étaient hypertendus et 68,8 % diabétiques. À la biologie, l’hypertriglycéridémie, l’hypercholestérolémie, de l’hypo-HDL-cholestérolémie étaient notés respectivement dans 48,3 %, 9 % et 32,6 % des cas. Conclusion La gonarthrose est fortement liée au syndrome métabolique. Cela peut être expliqué par des facteurs mécaniques en rapport avec l’obésité. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1073 P906
Syndrome plurimétabolique au cours du syndrome des ovaires polykystiques
Dr H. Bergaoui (Gynecologue) ∗ , Dr A. Korbi (Gynecologue) , Dr I. Ghaddab (Gynecologue) Monastir, Tunisie
516
Discussion L’obésité est fréquemment associée au RGO ce qui altère la qualité de vie et expose à des complications plus sérieuses tels que l’œsophagite peptique, l’endobrachyoesophage ou l’adénocarcinome œsophagien, d’où l’intérêt de ne pas négliger cette affection. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1066
Sexe : 11H (20 %) 45F (80 %). Conclusion La fréquence des maladies métaboliques ne cesse d’augmenter parallèlement aux facteurs de risque cardiovasculaires. Rôle primordial du médecin de la 1ère ligne dans : la prévention de ces maladies et la promotion d’un mode de vie sain. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
L’auteur déclare ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1068 P899
Campagne de dépistage de masse des facteurs de risques cardiovasculaires dans la région de Sousse, en Tunisie
Dr G. Sboui , Pr A. Mzabi ∗ , Pr J. Anoun , Dr F. Mkaouer , Pr M. Kermani , Pr A. Rezgui , Pr F. Ben Fredj Ismail , Pr C. Laouani Kechrid Service de médecine interne CHU Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : mzabi [email protected] (A. Mzabi) Objectif Dépister les facteurs de risque cardiovasculaire (FDRCV) chez des sujets qui se sont présentés à une campagne de dépistage de masse de FDRCV dans la région de Sousse, en Tunisie. Patients et méthodes Cent-quatre-vingt-deux sujets de la région de Sousse (âge moyen = 44,51 ± 16,35 ans, sex-ratio H/F = 1,6) ont participé à une campagne de dépistage gratuit des facteurs de risque cardiovasculaire. Résultats D’après notre étude, 21,42 % des participants avaient une pression artérielle (PA) ≥ 140/90 mmHg dont 41 % des patients avaient une hypertension artérielle (HTA) de découverte fortuite, 30 % des sujets étaient tabagiques. Une obésité était notée chez 14,3 % des participants ; 1,6 % des sujets avaient une obésité morbide, 12,6 % des hommes avaient une obésité androïde (un tour de taille > 102 cm) alors que 25,3 % pour les femmes (un tour de taille > 88 cm), 11,53 % avaient une glycémie ≥ 1,26 g/L et 4,4 % participants avaient une dyslipidémie connue. Conclusion La présence de maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque mis en évidence dans cette étude, réalisée à travers à une campagne de dépistage de masse dans la région de Sousse, interpelle à une prévention et à une éducation dans le cadre d’un programme de lutte contre ces dernières. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1067 P900
Syndrome métabolique de l’adulte obèse dans la région de Menzel Chaker Dr K. Hédia Circonscription sanitaire Menzel Chaker, Sfax Ville, Tunisie Adresse e-mail : [email protected] Introduction Reconnu par l’OMS en 1998. Le syndrome métabolique n’est pas une maladie en soi même mais une entité clinicobiologique caractérisé par une association d’anomalies métaboliques et vasculaires : obésité centrale, HTA, hypertriglycéridémie, hypoHDLmie, hyperglycémie. But Le but de notre travail est de déterminer le profil clinique et biologique d’un échantillon de patients obèses et de proposer des mesures préventives au sein de la première ligne afin de réduire ou de retarder les complications. Matériels et méthodes Notre étude est prospective, portant sur 80 obèses (50F, 30H), âgés de 20 à 60 ans, consultant à Menzel Chaker pendant les trois premiers mois de l’année 2017. Chaque patient a bénéficié d’un interrogatoire sur les données épidémiologiques (âge, antécédents, habitudes. . .), d’un examen clinique (poids, taille, tour de taille, TA) et d’un examen biologique (glycémie à jeun, Triglycérides, HDL-cholestérol). Nous avons utilisé la définition proposée par IDF 2005. Résultats Profil épidémiologique. Âge moyen : 43 ans, âge 30–40ans : 41 %, sexe : féminin : 63 %. Habitudes : sédentarité : 54, tabagisme : 30 %. Syndrome métabolique. Présent chez 56 patients (70 % des adultes obèses).
P901
Y-a-t-il une relation entre la composition corporelle en masse grasse et le profil glycémique chez les obèses ?
Dr K. Lachekhab ∗ , Dr D. Guasmi , Dr G. Hebboul , Pr M.R. Guedjati Service de physiologie clinique métabolique et nutrition, CHU Benflis Touhami de Batna Algérie, Batna, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Lachekhab) Introduction Le pré-diabète fait partie du syndrome métabolique, dont l’obésité est un facteur de risque associant une augmentation de la masse grasse corporelle. Objectif Analyser la composition corporelle d’une population obèse constituée de sujets pré-diabétique et d’autres sains. Méthode Il s’agit d’une étude descriptive transversale dans la région de Batna année 2017–2018 incluant 30 patients (IMC ≥ 25 Kg/m2 ) ayant fait une impédancemétrie après classement suit à une HGPO selon l’OMS en deux groupes : groupe de pré-diabétiques (GAJ : 1,10–1,26 et/ou G2 h : 1,40–2 g/L). Groupe de sujet sains (GAJ : < 1,10 et G2h < 1,40 g/L). Résultats Sur les 30 patients d’âge moyen 42 ans, 18 patients d’âge moyen : 47 ans ont été pré-diabétique (la moyenne de GAJ : 1,05 g/L, G2 h : 1,46 g/L) dont la moyenne de : poids : 99,1 Kg, IMC : 37,7 Kg/m2 , MG totale : 43,2, MG du tronc : 20,9 Kg. Douze patients d’âge moyen 35 ans, la moyenne de : poids : 87,6 Kg IMC : 34 Kg/m2 , MG totale : 36,8, MG du tronc : 17,3 Kg. Discussion Les moyennes de : l’âge, poids, IMC, MG totale, MG du tronc des sujets sains sont inférieurs à celles des sujets pré-diabétiques respectivement de 12 ans, 11,5 Kg, 3,7 Kg/m2 , 6,4, 3,6 Kg. Ces différences entre les populations semblent être incriminées dans l’étiopathogénie du pré-diabète. Conclusion Bien qu’il s’agisse d’un échantillon, nos résultats nous incitent d’établir un lien entre l’augmentation de masse grasse et les chiffres glycémique. Mots clés Pré-diabète ; Impédancemétrie ; HGPO Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1069 P902
Obésité et facteurs de risque associés dans une population algérienne
Dr N. Fafa ∗ , Pr D. Meskine , Dr S. Fedala , Dr L. Kedad Hopital Ibn Ziri Bologhine, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Fafa) Introduction La transition épidémiologique a entraîné une augmentation importante de l’obésité dans notre pays. Le but de notre étude est de déterminer la prévalence de l’obésité globale, de l’obésité androïde et des facteurs de risques associés (diabète type 2, hypertension artérielle et dyslipidémies) et les déterminants de l’obésité chez des adultes algériens. Méthode Étude transversale réalisée sur 2210 sujets (1583 femmes et 627 hommes) âgés de 18 à 64 ans, tirés au sort, résidant à Alger (Algérie). Les paramètres anthropométriques, la situation socio-économique et les habitudes alimentaires ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire. La glycémie à jeun, le cholestérol, les triglycérides et la tension artérielle ont été mesurés.
SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 502–520 Résultats La prévalence de l’obésité (BMI > 30 Kg/m2 ) était de 24,9 % (12,76 hommes et 30 % femmes). La prévalence de l’obésité centrale (tour de taille > 80 cm pour les femmes et 94 cm pour les hommes) était de 66,4 % (41 % hommes et 76,4 % femmes). Une régression logistique a montré que l’âge, le sexe féminin, un bas niveau d’éducation, une histoire familiale ou personnelle d’obésité et la ménopause étaient à risque d’obésité. Un âge jeune, un niveau d’éducation élevé, le sexe masculin, le célibat et le haut niveau d’activité physique étaient à faible risque d’obésité globale et centrale. Aussi bien dans l’obésité globale que dans l’obésité androïde, les prévalences du diabète, de l’hypertension artérielle et de la dyslipidémie étaient élevées. Conclusion La caractérisation de ces facteurs contribuera à définir des stratégies plus efficaces et spécifiques pour dépister et contrôler l’obésité. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1070 P903
Atteinte osseuse diffuse au cours de la maladie de Gaucher
Dr A. Atig ∗ , Dr N. Ghriss , Dr A. Bouker , Dr A. Guiga , Pr F. Bahri , Pr N. Ghannouchi Service de médecine interne, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Atig) Introduction L’atteinte osseuse au cours de la maladie de Gaucher peut être révélatrice ou émailler le cours évolutif de la maladie. Nous rapportons l’observation d’un patient présentant une maladie de Gaucher avec atteinte osseuse diffuse. Observation Il s’agissait d’un patient de 17 ans, originaire de Kasserine, issu d’un mariage consanguin qui avait consulté pour des douleurs abdominales paroxystiques sans fièvre ni troubles du transit. L’examen physique avait objectivé une hépatomégalie et une splénomégalie. À la biologie, il y avait une thrombopénie, une lymphopénie et une hypergammaglobulinémie polyclonale. Les sérologies de la leishmaniose, des hépatites, le sérodiagnostic de Wright et du VIH était négatif. Le scanner abdominal avait montré une hépatomégalie et une splénomégalie isolées. La biopsie ostéomédullaire avait montré des cellules de Gaucher. L’activité de la Béta-glucosidase acide dans les leucocytes était effondrée permettant de confirmer le diagnostic. Les radiographies des os longs, étaient normales ainsi que l’ostéodensitométrie osseuse. Par ailleurs, l’IRM osseuse avait révélé une infiltration médullaire du rachis et des fémurs avec des infarctus osseux bilatéraux et une déformation fémorale typique en Erlenmeyer. Une enzymothérapie substitutive sera initiée. Conclusion L’atteinte osseuse au cours de la maladie de Gaucher est souvent asymptomatique. Elle doit être recherchée systématiquement afin d’initier rapidement un traitement pour éviter l’installation de complications fonctionnelles irréversibles. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1071 P904
Composition des repas et profil anthropométrique des enfants obèses
Dr R. Ben Othman ∗ , Dr R. Mizouri , Dr H. Zahra , Dr M. Khiari , Dr F. Boukhayatia , Dr S. Zribi , Dr E. Talbi , Dr O. Berriche , Dr F. Mahjoub , Dr H. Jamoussi Institut national de nutrition de Tunis, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R.B. Othman) Objectif L’objectif de notre travail était de d’étudier la composition des repas et le profil anthropométrique chez les enfants obèses en les comparant à un groupe témoin.
517
Patients et méthodes Il s’agissait d’une étude comparative portant sur 50 enfants obèses, recrutés à la consultation externe de l’hôpital d’enfants de Tunis ainsi que 35 témoins de poids normal pris au hasard recrutés à la même période. Chaque patient a bénéficié d’une mesure des paramètres anthropométriques. Les mesures anthropométriques ont été comparées aux normes européennes. Résultats L’âge moyen des deux groupes était aux alentours de 8 ans. L’IMC moyen des obèses était de 25,63 ± 3,73 Kg/m2 . Pour les témoins il était de 17,68 ± 2,06 Kg/m2 , (p = 0,001). Les obèses avaient significativement (p = 0,001) un tour de hanche à + 2 DS par rapport aux témoins qui étaient en majorité à −2DS. Concernant la classe de l’obésité, La classe 2 était majoritaire chez les obèses par rapport aux autres classes. Dans notre population, seulement trois obèses et un témoin ne prenaient que deux repas par jour. La majorité des enfants obèses prenaient deux collations par jour. Presque la totalité (98 %) des obèses grignotaient tous les jours. Le grignotage a également concerné la majorité des témoins mais de fac¸on occasionnelle. Conclusion L’obésité infantile constitue un facteur de risque majeur et représente en outre un risque important de persistance à l’âge adulte, ce qui souligne l’intérêt d’une approche préventive efficace qui devrait être instaurée dès l’enfance. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1072 P905
Gonarthrose et syndrome métabolique : à propos de 93 ans Dr W. Haj Hamad a , Dr M. Sghir a , Dr M. Maraoui a , Dr M. Guedria a , Dr B. Zantour b,∗ , Dr W. Kessomtini a a Service de médecine physique, hôpital Taher Sfar, Mahdia, Tunisie b Service d’endocrinologie, hôpital Taher Sfar, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Zantour) Introduction Le syndrome métabolique (SM) est une entité physiopathologique bien définie qui répond à des critères précis. Cette entité est relativement fréquente avec une prévalence qui augmente avec l’âge. Son association avec l’arthrose est fréquente. Le but de cette étude était de déterminer la fréquence et les caractéristiques du syndrome métabolique chez des patients souffrant de gonarthrose. Matériels et méthodes Étude prospective portant sur 93 patients adressés au service de médecine physique du CHU Mahdia pour prise en charge de gonarthrose. Le syndrome métabolique défini selon les critères de la fédération internationale du diabète était recherché chez tous les patients. Résultats L’âge moyen de notre population était de 57 ans [extrêmes allant de 33 à 83 ans] avec une nette prédominance féminine (94,6 % des cas). La durée moyenne d’évolution de la maladie était de 3,8 ans et la gonarthrose était bilatérale dans 80,6 % des cas. Le syndrome métabolique était présent dans 46,2 % des cas. L’IMC moyen était de 31 Kg/m2 avec une obésité dans 57 % des cas et un surpoids dans 31,2 % des cas. Dans les antécédents, 69,8 % des patients étaient hypertendus et 68,8 % diabétiques. À la biologie, l’hypertriglycéridémie, l’hypercholestérolémie, de l’hypo-HDL-cholestérolémie étaient notés respectivement dans 48,3 %, 9 % et 32,6 % des cas. Conclusion La gonarthrose est fortement liée au syndrome métabolique. Cela peut être expliqué par des facteurs mécaniques en rapport avec l’obésité. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1073 P906
Syndrome plurimétabolique au cours du syndrome des ovaires polykystiques
Dr H. Bergaoui (Gynecologue) ∗ , Dr A. Korbi (Gynecologue) , Dr I. Ghaddab (Gynecologue) Monastir, Tunisie