P214 Profil clinique, bactériologique et thérapeutique de l’infection du pied diabétique. À propos de 31 cas

P214 Profil clinique, bactériologique et thérapeutique de l’infection du pied diabétique. À propos de 31 cas

ALFEDIAM DT1þ= 7,5 %, DT2 = 92,5 %, l’impact moyen = 90,409 ± 8,7, l’impact total = 256,00 ± 76,98, les événements stressants sont : décès d’un proch...

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ALFEDIAM

DT1þ= 7,5 %, DT2 = 92,5 %, l’impact moyen = 90,409 ± 8,7, l’impact total = 256,00 ± 76,98, les événements stressants sont : décès d’un proche : 33,3 %, problèmes de santé d’un proche : 29,62 %, conflits conjugaux : 25,92 %, difficulté sexuelle : 11,1 %, divorce : 3,7 %, difficultés de travail : 14 %, et difficultés financière : 48,8 %. Discussion : Un certain nombre de travaux de recherche ont suggéré que les expériences de stress pourraient avoir un rôle dans l’apparition du diabète type 1 ou type 2. Conclusion : Les résultats de notre étude appuient l’hypothèse que le stress peut contribuer au développement du diabète.

P214 Profil clinique, bactériologique et thérapeutique de l’infection du pied diabétique. À propos de 31 cas K Bertal Filali, A Errajraji, A Diouri Endocrinologie Diabétologie Nutrition, CHU, Marrakech, Maroc.

Introduction : L’infection est une complication majeure des lésions du pied diabétique, il s’agit d’un facteur aggravant du risque d’amputation. Résultats : L’âge moyen des patients 60,3 ans. Prédomine masculine à 80,6 % (23þcas). Le DT1 65 % (20cas). L’ancienneté moyenne du diabète est de 10,8 ans, la glycémie moyenne est de 2,4 g/L. Les traumatismes avec surinfection constitue le principal facteur déclenchant à 45 %. Le pied neuropathique constitue le principal facteur de risque 80,6 % (25 cas). Selon la classification de Wegner les lésions sont de stade 3 et 4 (77,4 %). L’hyperleucocytose est retrouvée chez 83,8 % (26 cas). La radiographie du pied objective des images d’ostéolyse dans 32,2 % (10 cas). Le principal germe trouvé est le staphylocoque Aureus 54,8 % (17 cas). Le traitement médicale seul est préconisé chez la majorité de nos patients 74,1 % (23 cas). L’évolution est marquée par la cicatrisation complète chez la majorité des patients. 5 cas ont nécessité une reprise chirurgicale. Conclusion : –þLe pied diabétique est un problème médical, social et économique majeur à l’échelle mondiale. – Toutes les 30 secondes, une jambe est perdue à cause du diabète. – Sensibilisation et la formation (médecins généralistes, pédicures et des infirmiers). – L’analyse des facteurs de risque des lésions pied est capitale car elle permet de mettre en œuvre une stratégie de prévention adaptée.

P215 Les érysipèles des membres inférieurs chez le diabétique au centre d’endocrinologie diabétologie du CHU d’Oran Z Benzian1, N Benabadji1, MA Amani2, S Merad1, M Belghani1, F Baghdad1, N Rouabhi1, FZ Guemri1, F Mohammedi1, K Faraoun1, T Benkhalifa1 1 2

Endocrino-Diabétologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie ; Endocrinologie Diabétologie, Ehu 1er Novembre 1954-Oran, Oran, Algérie.

Introduction : L’érysipèle des membres inférieurs chez le diabétique n’a pas de spécificité particulière, néanmoins une prise en charge rapide et efficace en milieu hospitalier s’impose, car le diabète constitue un facteur de gravité initial pour l’érysipèle. L’objectif de notre travail est de décrire la prise en charge de l’érysipèle chez le diabétique dans notre contexte. Patients et méthodes : C’est une étude rétrospective menée de janvier 2006 à juin 2008 portant sur 17 patients diabétiques adultes, 10 femmes et 07 hommes, hospitalisés dans notre service pour des lésions d’érysipèle. Résultats : L’âge moyen au moment du diagnostic de l’érysipèle est de 59 ans (21-80), avec un sex-ratio (femme/homme) de 1,4. Le diabète est de type 2 dans (94 %) alors que le type 1 représente (6 %, ) la durée moyenne d’évolution du diabète a l’admission est de 13 ans. L’obésité est notée dans 35,3 % avec un BMI moyen de 27,7 kg/m2. Le traitement antidiabétique à l’admission : ADO (64,7 %), insuline (29,4 %), traitement mixte (5,8 %) . Le siège de la lésion : pied (64,7 %), jambe (53 %), cuisse (17,6 %), la localisation était unilatérale dans 88,2 % et bilatérale dans 11,8 % des cas. Une porte d’entrée était retrouvée dans 82,3 %. Un terrain prédisposant a été noté chez 82,3 % des cas, représenté essentiellement par l’âge (71,4 %) l’obésité (42,8 %) suivis par les maladies cardio-vasculaires (35 %) et les AINS (28,5 %). Le traitement antibiotique institué en première intention était à base de pénicilline G (76 %), pristinamycine (12 %), céphalosporines (12 %). Le traitement anticoagulant a été utilisé chez (91 %) des patients. L’évolution était favorable chez 82,3 %, défavorable avec décès suite à une facsiite nécrosante chez 17,7 % des cas. Conclusion : L’érysipèle chez le patient diabétique est une affection grave qui nécessite une prise en charge précoce en milieu hospitalier. Le traitement antibiotique utilisé en première intention reste la pénicilline G avec, souvent, nécessité d’un double voir d’une triple antibiothérapie. Le traitement d’une éventuelle porte d’entrée et la correction des facteurs prédisposants restent les seuls garants d’une prévention efficace.

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© 2009. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

P216 La macro-angiopathie chez le diabétique : Profil clinique et épidémiologique. À propos de 122 cas K Bertal Filali, F Ouhadouche, A Diouri Endocrinologie Diabétologie Nutrition, CHU, Marrakech, Maroc.

Introduction : Les complications macroangiopathiques sont la conséquence du développement des lésions athéromateuses sur l’ensemble des territoires artériels. Elles résultent du diabète, avec la glucotoxicité artérielle et cardiaque et éventuellement, de l’insulinorésistance, mais aussi de l’HTA fréquemment associée et des anomalies lipidiques. Patients et méthodes : Notre étude porte sur 122 patients diabétiques, colligés au service d’endocrinologie CHU Med VI de Marrakech durant une période de2 ans (janvier 2007-decembre 2008). Résultats : L’âge moyen est de 58.7 ans, 56 % des patients sont de sexe féminin. Le diabète de type 2 est rencontré chez 93,4 % des patients, la durée moyenne d’évolution du diabète de 11,3 ans. La glycémie moyenne est de 2,5 g/l. Tous nos patients sont porteurs d’au moins un facteur de risque vasculaire associé : 81 % d’HTA. Les complications macroangiopathiques retrouvées : ischémie coronarienne (24,5 %), artérite des membres inférieurs (22,1 %) et accidents vasculaires cérébraux (13,9 %). Discussion : Ces résultats concordent avec les données de la littérature où on constate une fréquence très élevée des complications macroangiopathiques dans la population diabétique. La présence d’un diabète double le risque d’une ischémie silencieuse par rapport au sujets non diabétiques, triple le risque de survenue d’un accident ischémique cérébrale chez l’homme et le quadruple chez la femme par rapport au patients normoglycémiques, augmente l’incidence de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Conclusion : Le diabète est donc une maladie très préoccupante, elle nécessite outre l’équilibre du diabète, l’intervention sur tous les autres facteurs de risque vasculaires associés.

P217 Diabète gestationnel : résultats d’un dépistage systématique S Hannat, R Chermat, S Fellahi, R Malek Médecine Interne, Centre Hospitalier Universitaire de Sétif, Algérie.

Introduction : Le diabète gestationnel demeure toujours un problème de santé publique. Il se définit comme une intolérance aux hydrates de carbones à différents degrés, au début de la grossesse, ou pendant celle-ci, exposant à des complications foeto-maternelles à court et long terme. Patients et méthodes : Nous avons réalisé un dépistage systématique chez 60þgestantes entre la 24e et la 28e semaine d’aménorrhée et les critères de l’OMS ont été adoptés. le but est de déterminer la fréquence du diabète gestationnel, d’identifier ces facteurs de risque. Résultats : Parmi les 60 gestantes, 6 cas de diabète gestationnel ont été dépistés soit 10 %. Le terme de la grossesse au moment du diagnostic est de 24 semaines d’aménorrhée chez 4 gestantes et 2 cas de 26 et 28 semaines d’aménorrhée. Selon les facteurs de risque, il apparaît que la tranche d’âge comprise entre 25 et 29 ans représente 50 %, 83 % ont un BMI supérieur 25 kg/m, les antécédents familiaux de diabète ont été notés chez 20 % des diabétiques. Les antécédents des infections urinaires à répétition étaient présents dans 4 cas, 90 % des cas sont des multipares. Discussion : Ce dépistage systématique a permis de dépister 10 % de femmes diabétiques et pour lesquelles des facteurs de risque ont été mis en évidence. Conclusion : Il est important de rendre le dépistage du diabète gestationnel systématique.

P218 La pyélonéphrite aiguë emphysémateuse chez le diabétique : à propos de 12 cas A Chinar Médecine, Algérie, Paris-L’Hôpital.

Introduction : La pyélonéphrite aiguë emphysémateuse est une infection grave et méconnue en diabétologie. Il s’agit d’un sepsis qui fait engager le pronostic vital si le traitement n’est pas entrepris a temps. Patients et méthodes : Douze cas observés en milieu néphrologique au CHU Batna Algérie durant 10 ans. Une étude descriptive de cas cliniques a été menée avec observation clinique et paraclinique. Les paramètres d’étude ont été appliqués à l’élément de l’observation. Résultats : Une affection grave est remarquée, ce qui met cause le déséquilibre du diabète. Cette observation passe inaperçue pour les omnipraticiens. Trois décès sur 12 sont constatés en raison d’un diagnostic tardif d’où l’intérêt d’un diagnostic précoce et d’une nécessité d’informer le patient. Conclusion : Si le sepsis chez le diabétique est une affection menaçante sur le plan fonctionnel, la pyélonéphrite emphysémateuse menace la vie du malade diabétique, un bon examen ultrasonographique suffit pour porter un tel diagnosticþ; une recherche du ou des germes responsables ainsi que d’éventuelles portes d’entrée s’avèrent nécessaires afin de maîtriser la situation.