P83 Régulation de l’adiponectine chez les adultes atteints de mucoviscidose

P83 Régulation de l’adiponectine chez les adultes atteints de mucoviscidose

Diabète – Strasbourg 2009 Conclusion : Le 4-HHE, comme son homologue le 4-HNE perturbe significativement la transduction du signal insuline, mettant ...

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Diabète – Strasbourg 2009

Conclusion : Le 4-HHE, comme son homologue le 4-HNE perturbe significativement la transduction du signal insuline, mettant en exergue le rôle joué par les dérivés de peroxydation lipidique dans la physiopathologie de l’insulinorésistance.

P82 Effets de la pioglitazone versus une insuline au coucher

P80 La diminution de la sécrétion du GLP1

A Hartemann-Heurtier1, S Jacqueminet2, JL Golmard3, JP Bastard4, L Pieroni5, C Rouault6, A Ayed7, M Halbron8, K Clément6, A Grimaldi2 1

L Bordier1, C Bourrilhon2, H Mayaudon1, F Ceppa3, P Burnat3, O Dupuy1, B Bauduceau1 1 2 3

Endocrinologie et Maladies Métaboliques, HIA Bégin, Saint-Mandé ; Physiologie Intégrée, Imassa, Brétigny-sur-Orge ; Biochimie, HIA Bégin, Saint-Mandé.

Introduction : Le but de ce travail vise à explorer la responsabilité du système nerveux autonome dans la sécrétion des incrétines chez des diabétiques de type 2 et à en évaluer les conséquences sur la production d’Insuline et de Glucagon. Patients et méthodes : Ce travail repose sur l’étude d’une cohorte de 8 diabétiques de type 2 (DT2) et de 8 témoins appariés (T). Les dosages sanguins du glucose, de l’insuline, du glucagon, du GIP et du GLP1 sont réalisés à jeun (8 h), 1þheure après le petit-déjeuner (9 h), avant le repas standardisé de midi (12 h) et 1 heure après ce repas (13 h). Les antidiabétiques oraux et les médicaments modifiant le rythme cardiaque sont interrompus la veille. L’évaluation de la neuropathie végétative repose sur l’appréciation de la puissance spectrale sur un Holter ECG de 24 heures. Résultats : Comme attendu, il existe une diminution significative de la puissance spectrale chez le DT2 (p < 0,05). Le taux du GLP1 est plus bas chez les DT2 à tous les temps et particulièrement en période post prandiale précoce (à 9 h. T : 4,26 ± 1,02. DT2 : 2, 89 ± 0,49 ng/ml p < 0,001). En revanche le GIP est plus élevé chez les DT2 à tous les temps (à 9 h. T : 32,7 ± 8,2. DT2 : 88,6 ± 32,7 pg/ml p < 0,001). Le Glucagon est également plus élevé chez les DT2 (àþ9 h T : 26, ± 5,1. DT2 : 38, 2 ± 9 pmol/l p < 0,001) et l’insulinémie plus basse (à 9 h. T : 67,5 ± 43. DT2 : 31, 1 ± 24 mUI/l p < 0,001). On note une corrélation entre la puissance spectrale totale et le GLP1 (r = 0,51 p = 0,03). Enfin, il existe une corrélation négative entre le taux de GLP1 et le Glucagon (r = 0,486 pþ< 0,01). Conclusion : Ce travail préliminaire tend à démontrer dans cette petite cohorte que la diminution de l’effet incrétine liée au GLP1, décrite chez les diabétiques de type 2, est au moins en partie la conséquence d’une neuropathie autonome. La neuropathie végétative qui s’observe dès le stade de l’obésité, pourrait expliquer la diminution du GLP1 à l’origine de l’insulinopénie relative et de l’élévation paradoxale du glucagon chez les diabétiques de type 2.

Diabétologie, Université Pierre et Marie Curie et APHP Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris ; 2 Diabétologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris ; 3 Biostatistiques, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris ; 4 Biochime, Hôpital Tenon, Paris ; 5 Biochimie, Gh Pitié-Salpêtrière, Paris ; 6 Nutriomique, Inserm U872, Paris ; 7 Radiologie, Gh Pitié-Salpêtrière, Paris.

Introduction : En association avec les anti-diabétiques oraux, les glitazones ou l’insuline au coucher améliorent l’équilibre glycémique mais favorisent la prise de poids. Cependant leur impact respectif sur la nature et la quantité de tissu adipeux abdominal et sur les marqueurs d’inflammation n’a jamais été comparé alors que ces paramètres sont corrélés à l’insulino-resistance et au risque cardiovasculaire. Patients et méthodes : Étude randomisée monocentrique. 28 patients diabétiques de type 2 avec une HbA1c entre 7,5 % et 9,5 % malgré un traitement à dose maximale par sulfamides hypoglycémiants et Metformine ont été randomisés pour recevoir soit 30 mg de pioglitazone soit 0,2 u/kg/j d’insuline NPH au coucher. La quantité de graisse sous-cutanée et intra abdominale a été évaluée par un scanner et l’expression de gènes de l’inflammation a été étudiée sur un prélèvement de graisse sous-cutanée abdominale, à T0 et T 6 mois. Résultats : L’HbA1c a diminué de manière comparable dans les 2 groupes (–þ1,2 % sous pioglitazone et –þ1,6 % sous insuline, NS). Le groupe pioglitazone et le groupe insuline ont pris respectivement 3,3 ± 2,7 kg (p < 0,001) et 1 ± 2,3 kg (pþ< 0,05) de masse grasse (NS entre les groupes). La quantité de graisse abdominale sous-cutanée n’a augmenté que dans le groupe pioglitazone (+54 ± 69 cm2, versus 10 ± 24 cm2 dans le groupe insuline, p < 0,05). La quantité de graisse intra-abdominale n’a changé significativement dans aucun des deux groupes. La CRPus et la ferritine ont diminué significativement respectivement dans le groupe pioglitazone et dans le groupe insuline. L’expression des gènes de l’inflammation (MCP-1, CD-68, IL-6) dans le tissu adipeux sous-cutané n’a été modifiée par aucun des deux traitements. Conclusion : Un traitement par pioglitazone ou insuline NPH au coucher pendant 6 mois ne modifie pas significativement le contenu en graisse intra-abdominale ni l’expression de gènes de l’inflammation dans le tissu sous-cutané, mais diminue l’inflammation de bas grade systémique.

P83 Régulation de l’adiponectine chez les adultes atteints de mucoviscidose

P81 Insulino-résistance et stéato-hépatite non alcoolique (NASH) évaluée par Fibroscan et Nash test au cours du diabète de type 2 1

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H Mayaudon , L Bordier , O Dupuy , D Mennecier , JP Le Berre , B Banduceau1 1 2

ALFEDIAM

chez les diabétiques de type 2 est-elle liée à la neuropathie végétative ?

sur la répartition de la graisse abdominale et l’expression des gènes de l’inflammation dans le tissu adipeux chez des patients diabétiques de type 2

Endocrinologie et Maladies Métaboliques, HIA Bégin, Saint-Mandé ; Hépato Gastro-Entérologie, HIA Bégin, Saint-Mandé.

Introduction : Cette étude se propose d’évaluer le degré l’insulinorésistance chez des diabétiques de type 2 présentant une stéato-hépatite non alcoolique (NASH). Patients et méthodes : Cette étude préliminaire repose sur l’exploration d’une population de 54 patients d’âge moyen 61 ± 9 ans, suivis pour un diabète de type 2 connu depuis 8,3 ± 5,6 ans et sous antidiabétiques oraux. L’insulino-résistance est appréciée par le tour de taille, l’IMC, l’insulinémie et le HOMA. La NASH est évaluée par FibroScan (élastométrie impulsionnelle quantifiant la fibrose du foie) et par le Nash Test qui est calculé à l’aide d’une combinaison de 10 paramètres. Les patients sont répartis en 2 groupes selon que le FibroScan indique l’absence de NASH (NASHþ–) : n = 31 ou la présence d’une NASH (NASHþ+) : N = 23. Les paramètres d’insulino-résistance sont comparés entre ces 2 groupes. Résultats : Les patients (NASHþ+) sont plus âgés (69,2 ± 6,1 vs 59,1 ± 9,5 ans, pþ< 0,0001), leur Hb A1c est plus élevée (7,9 ± 1,5 vs 6,9 ± 1 %, p < 0,01). En revanche, l’ancienneté du diabète de diffère pas entre ces 2 groupes. Comme cela était attendu, le Nash Test des patients (NASH +) est supérieur à celui de l’autre groupe : 0,5 ± 0,1 vs 0,4 ± 0,1 p < 0,01. Les différents paramètres explorant l’insulino-résistance sont également plus élévés de façon significative dans le groupe (NASHþ+). Le tour de taille explique 14,6 % de la variance du HOMA et 24,3 % de celle du Nash Test. Conclusion : Ce travail confirme la concordance des résultats du FibroScan et du Nash Test et montre que l’insulino-résistance est plus marquée chez les patients présentant une NASH. L’obésité abdominale influence enfin de façon indépendante le degré de résistance à l’insuline. Les liens existant entre insulinorésistance, diabète de type 2 et NASH sont donc parfaitement confirmés par ce travail.

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S Ziai , I Hammana1, A Tardif2, S Potvin2, Y Berthiaume3, JL Chiasson3, L Coderre3, R Rabasa-Lhoret1 1

Nutrition, Université de Montréal- Hôtel-dieu du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, Canada ; 2 Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, Montréal, Canada ; 3 Médecine, Université de Montréal- Hôtel-dieu du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, Montréal, Canada.

Introduction : La mucoviscidose est la maladie autosomique récessive la plus fréquemment retrouvée chez la population caucasienne. Le diabète secondaire à la mucoviscidose est une complication importante de cette maladie et augmente le taux de mortalité des patients. L’adiponectine, un polypeptide sécrété par les adipocytes, joue un rôle important dans le métabolisme des glucides et des lipides, dans le diabète de type 2 et augmente la sensibilité à l’insuline. L’adiponectine totale peut être clivée pour devenir une forme de haut poids moléculaire et des études suggèrent que le rapport de l’adiponectine de haut poids moléculaire et la forme non-clivée est un indicateur de la sensibilité à l’insuline chez les humains. L’objectif de cette étude est d’examiner la relation entre les concentrations plasmatiques d’adiponectine totale et de haut poids moléculaire ainsi que le rapport et la tolérance au glucose des adultes atteints de mucoviscidose afin d’explorer le rôle de l’adiponectine au niveau de la sensibilité à l’insuline. Patients et méthodes : Une hyperglycémie provoquée par voie orale a été réalisée chez 44 patients atteints de mucoviscidose avec différentes tolérances au glucose (normotolérants, intolérants ou diabétiques) et 13 sujets témoins appariés pour le sexe, l’âge et l’indice de masse corporelle. Nous avons ensuite dosés les niveaux de glucose, d’insuline et d’adiponectine avec les échantillons plasmatiques. La sensibilité à l’insuline a été vérifiée à l’aide d’indices validés tels que le Stumvoll et le « homeostasis model assessment (HOMA) ». D’autres marqueurs biologiques tels que le fibrinogène et le cholestérol HDL ont aussi été examinés. Observation : Dans les analyses préliminaires, on observe une corrélation entre l’adiponectine de haut poids moléculaire et le métabolisme des glucides seulement chez les femmes atteintes de mucoviscidose. Conclusion : CES données suggèrent que les niveaux d’adiponectine totale et de haut poids moléculaire pourraient être régulées différemment selon les sexes. Diabetes Metab 2009, 35, A29-A89

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