P97 Profil clinique et métabolique des diabétiques de type 1 vus en hôpital de jour

P97 Profil clinique et métabolique des diabétiques de type 1 vus en hôpital de jour

SFD autres facteurs de risque cardiovasculaires (HTA et dyslipidémie) et la reconnaissance du diagnostic. Résultats : Nous avons inclus 70 patients d...

82KB Sizes 1 Downloads 57 Views

SFD

autres facteurs de risque cardiovasculaires (HTA et dyslipidémie) et la reconnaissance du diagnostic. Résultats : Nous avons inclus 70 patients dont le diabète a été découvert durant l’hospitalisation. Le régime diabétique est prescrit chez 17 % de ces patients, les glycémies capillaires chez 30 %, l’Hb1Ac chez 17 %. Moins de 11 % des patients bénéficient du dépistage de complications. Si le traitement anti-hypertenseur est adapté dans 72 % des cas, le traitement antidiabétique est instauré dans seulement 15,7 % des cas, l’avis diététique n’est sollicité que dans 11 % des cas et l’avis diabétologique que dans… 3 % des cas. Au-delà de l’hospitalisation, le diagnostic n’est mentionné que dans 6 % des courriers et codé (PMSI) donc rétribué dans seulement 2 % des cas. Conclusion : Un diabète découvert à l’admission est peu pris en charge à l’hôpital et reste méconnu à la sortie d’hospitalisation, l’information étant exceptionnellement transmise au médecin traitant, d’où une continuité des soins non assurée.

P94 Évaluation des troubles du sommeil chez les diabétiques de type 2. F. Ayad1, L. Ghit1, F. Derni1, M. Oulhadj2, M. Bachaoui1, S. Aribi1, A. Cherak1, M. Belhadj1 1

Service de Médecine Interne-Diabétologie EHU, Oran, Algérie ; 2 Service Épidémiologie EHU, Oran, Algérie.

Introduction : Le syndrome d’apnée du sommeil a été identifié récemment comme étant un facteur de risque indépendant de développer un diabète de type 2. Son association au diabète de type 2 est aussi fréquente mais reste peu diagnostiqué. L’objectif de cette étude est d’identifier les sujets à risque de développer un syndrome d’apnée du sommeil (SAS). Matériels et méthodes : Une enquête transversale a été menée chez 100 diabétiques de type 2 recrutés en hôpital de jour. Ont été retenus les sujets indemnes de pathologies cardiaques ou respiratoires. Tous les patients ont subi un interrogatoire, un examen clinique, un bilan paraclinique à la recherche de complications dégénératives et l’étude du statut métabolique (EAL, HbA1c). Le dépistage clinique du SAS était mené par l’interrogatoire et 2 scores cliniques d’évaluation du niveau de vigilance diurne et du ronflement (Epworth et Berlin). Résultats : 87 patients diabétiques ont répondus aux questionnaires. Leur caractéristiques étaient : sex ratio M/F = 0,47, âge = 58,01 ± 11,9 ans, durée d’évolution du diabète = 9,63 ± 8,07 ans, IMC = 29,43 ± 4,81 kg/m2, Tour de taille = 99,76 ± 11,81 cm, HbA1c moyenne de 8,22 %. 59 % des patients avaient une neuropathie sensitive, 19,5 % une ou plusieurs manifestations dysautonomiques. L’HTA était présente chez 46 patients soit 52,8 %, le tabagisme avoué chez 11,5 %. L’échelle d’Epworth était de 5,02 ± 4,12, similaire dans les deux sexes. 77 % des patients avaient un score d’Epworth < 10. Plus de 65 % des diabétiques hypertendus, 35 % des obèses et 25 % des sujets tabagiques avaient un score > 10. Selon le questionnaire de Berlin 45,9 % des sujets étaient à haut risque. Ceux-ci comparés aux sujets à faible risque étaient plus obèses (53,3 vs 32,5 %, P < 0,05), présentaient une dyslipidémie (59,6 % vs 32,5 % P < 0,01), une neuropathie périphérique (74,5 % vs 42,5 % p < 0,002), un déséquilibre glycémique et étaient hypertendus (68, % vs 35 % (p < 0,002). Conclusion : Le syndrome d’apnée du sommeil chez le diabétique de type 2 correspond à un risque cardiovasculaire additionnel. Les questionnaires d’évaluation de la somnolence permettent un dépistage facilement réalisable devant être généralisé et faire partie du bilan annuel chez tout diabétique afin d’identifier les sujets nécessitant une polysomnographie pour confirmer le diagnostic de SAS.

P95 Retard de croissance et retard pubertaire chez les enfants diabétiques en Guinée N. Moussa Balde1, J. Samah Bangoura1, M. Kouyaté2, S. Bah1, E. Camara2, I. Pounthioun Diallo3, M. Diallo4, D. Kassé5, M. Pathé Diallo5 1

Service d’Endocrinologie Diabetologie CHU de Donka-Conakry, Conakry, Guinea ; 2 Unité de Diabétologie Pédiatrique, Service de Pédiatrie, CHU de Donka-Conakry, Conakry, Guinea ; 3 Unité de Diabétologie, Hôpital Régional de Labé, Labé, Guinea ; 4 Unité de Diabétologie, Hôpital Régional de Kankan, Kankan, Guinea ; 5 Service de Pédiatrie, CHU de Donka-Conakry, Conakry, Guinea.

Introduction : Dans les pays en voie de développement le diabète de l’enfant est insuffisamment diagnostiqué et sa mortalité élevée du fait d’un accès insuffisant aux soins. En Guinée, le programme’Changer l’avenir des enfants diabétiques’a pour ambition d’améliorer les conditions du diagnostic et de la prise en charge. Récemment démarré à Conakry et dans deux unités satellites à Labé et à Kankan il comporte la mise en place d’un registre. Objectif : Évaluer la croissance staturale et la puberté des enfants diabétiques suivis en Guinée. Matériels et méthodes : Les données ont été recueillies au moment de la mise en place du registre du diabète de l’enfant en 2010. La taille mesurée a été comparée à la taille cible selon les courbes OMS, et le retard statural défini par une

A54

© 2012. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

taille < à – 2 DS. La puberté cotée selon Tanner a été comparée au stade attendu pour l’âge chronologique. Résultats : Le nombre d’enfant enrolés dans le programme est en croissance. 127 enfants de moins de 18 ans étaient enregistrés en suivi de routine. La durée médiane de suivi était de 2 ans [<1-11]; 20% des enfants n’ont pas pu être revus pour cette évaluation. L’âge à la découverte du diabète était de 13,0 ± 3,8[3-18] ans, et le diabète était connu depuis 2,3 ± 2,2[1-11] ans. le taux moyen d’HbA1c était de 9,8 %. La taille mesurée était de 1,55 ± 0,13[1,05-1,78] m (n = 68 sujets) pour un âge au moment de l’examen de 14,6 ± 3,5[3-18] ans. Un retard statural, en moyenne de – 3 DS, était constaté chez 28 % des filles et 28 % des garçons. Le poids était de 44,8 ± 11,5[13,5-85,0] kg et l’IMC de 18,3 ± 3,4[12,2-32,0] kg/m2. Une insuffisance pondérale était présente chez 58 % des enfants, 39 % avaient un poids normal et 3 % un surpoids. Un retard pubertaire était constaté pour 40 % des garçons et 36 % des filles. Trois filles ont déclaré une aménorrhée secondaire. Conclusion : La croissance et la puberté des enfants sont insuffisamment suivis en consultation de routine. Des efforts sont en cours pour améliorer la qualité des soins et minimiser le retentissement sur la croissance et la puberté.

P96 Dépistage de la maladie cœliaque et de la thyroïdite d’Hashimoto chez les diabétiques de type 1 : à propos de 96 cas R. Ben Said, I. Kammoun, M. Yazidi, G. Gharsallah, Z. Turki, Claude Ben Slama Service d’endocrinologie, institut nationale de nutrition, Tunis-Tunisie.

Introduction : L’association du diabète de type 1 avec d’autres maladies autoimmunes est une situation fréquente surtout pour la thyroïdite d’Hashimoto (TH) et la maladie cœliaque (MC). La reconnaissance de ces pathologies est particulièrement intéressante du fait du retentissement qu’elles peuvent avoir sur l’équilibre glycémique. L’objectif de cette étude est d’estimer la séroprévalence de la MC et de la TH chez des diabétiques de type 1 tunisiens, asymptomatiques pour ces 2 affections. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 96 diabétiques de type 1. Tous les malades ont un dosage systématique des anticorps anti-thyro peroxydase (ATPO) et des anticorps de la maladie cœliaque. L’ancienneté moyenne du diabète est de 4,9 ans ± 7,35 ans lors de la pratique du bilan immunologique. Résultats : Concernant la MC : 14,5 % des malades ont au moins un anticorps positif pour la MC. Parmi ces patients, 85,7 % ont une FOGD ainsi qu’une biopsie duodénale, et l’histologie a confirmé la MC dans 30 % des cas. Concernant la TH, le dosage des ATPO est positif dans 14 % des cas ; parmi ces malades : 50 % sont en euthyroidie biologique, 28,6 % sont en hypothyroïdie fruste et 21,5 % sont en hypothyroïdie patente. Conclusion : Nos résultats confirment l’importance du dépistage systématique de la MC et de la TH chez les diabétiques de type 1. En fait, le risque de développer une MC est 20 fois plus élevé chez ces patients et, en cas d’ATPO positifs, le risque de développer une hypothyroïdie patente est multiplié par 18.

P97 Profil clinique et métabolique des diabétiques de type 1 vus en hôpital de jour K. Benharrats, F. Hamdaoui, M. Bachaoui, S. Aribi, A. Cherrak, M. Belhadj Établissement Hospitalo-Universitaire 1er Novembre 54, Oran, Algérie.

Objectif : Le but de cette étude est d’estimer la prévalence des complications dégénératives et de définir le statut métabolique dans une population de diabétiques de type 1. Matériels et méthodes : cette étude transversale a concerné les patients diabétiques de type 1 reçus en hôpital de jour. Les paramètres cliniques et paracliniques étudiés : les données de l’interrogatoire, de l’examen clinique à la recherche de complications dégénératives. La neuropathie est définie par l’étude de la sensibilité superficielle et profonde et des réflexes ostéotendineux. La néphropathie a été définie par la présence d’une macroprotéinurie à la bandelette urinaire (après exclusion d’une infection urinaire). L’examen du fond d’œil a été complété par une angiographie rétinienne si celui-ci était pathologique, la recherche des différentes localisations de la dysautonomie diabétique dont la neuropathie cardiaque infraclinique recherchée par les épreuves d’Ewing), le bilan des facteurs de risque cardiovasculaire, l’étude de l’équilibre métabolique par une HbA1c. Résultats : La population étudiée était composée de 138 diabétiques de type 1 âgés de 31,9 r11,5 ans, durée d’évolution = 9,8 r 7,67 ans, le sex-ratio = 1,15. HbA1c = 10,4 r 2,69 %. La dysautonomie cardiaque était la plus fréquente des complications (36,9 %), elle est influencée par l’âge (p < 0,001), la durée d’évolution (p < 0,001) et l’équilibre glycémique (p < 0,001), elle est associée de façon significative à l’HTA, la neuropathie et la rétinopathie (p < 0,001). Les autres complications étaient par ordre décroissant, la rétinopathie (31,9 %), la neuropathie sensitive (21,7 %), la néphropathie (11,6 %). Le statut métabolique étudié était composé de : sédentarité (83 %), tabagisme (29 %), HTA (10,9 %), HypoHDLémie (20 %), obésité androïde (3,6 %),

Diabète – Nice 2012

P98 La relation entre le tabac et le syndrome metabolique existe-elle chez les adolescents ? K. Benmohammed1, P. Valensi2, J. Pariès2, M. Benlatreche3, S. Khensal1, N. Nouri1, H. Boufama1, M. Lezzar1, R. Fehmi1, A. Lezzar1

sionnelle précaire (P < 0,00001), les taux d’HbA1c (P = 0,001) et le bas niveau d’instruction (P = 0,00001) L’association avec le sexe n’est pas statistiquement significative avec une valeur p = 0,39 Discussion : La déficience visuelle est fréquente dans notre population, toutefois elle reste comparable à celle de certains auteurs. Ceci est probablement dû à un retard dans la prise en charge.

P100 Les facteurs de risque modifiables de la rétinopathie diabétique chez le diabétique de type 1 dans la Wilaya de Constantine : étude transversale.

1

Faculté de Médecine de Constantine, Laboratoire de recherche sur les maladies métaboliques, Université Mentouri, Constantine, Algérie ; 2 Service Endocrinologie ;Diabétologie ;Nutrition. Hôpital Jean Verdier, APHP. Université Paris Nord, CRNH, Bondy ; 3 Laboratoire de Biologie et de Génétique, Université Mentouri, Constantine, Algérie.

Rationnel : Le syndrome métabolique (SM) expose à l’adolescence aux risques de sa persistance à l’âge adulte ainsi qu’à l’apparition de complications cardiométaboliques, celles-ci pouvant être majorées par la consommation de tabac débutée dès cet âge. L’objectif de notre étude était d’évaluer la relation entre la présence du SM et la consommation de tabac dans une population d’adolescents scolarisés de la ville de Constantine (Algérie) Patients et méthodes : L’étude a porté sur 1 100 adolescents âgés de 12 à 18 ans (537 garçons et 563 filles) recrutés après tirage au sort systématique à trois degrés. Ils avaient tous bénéficié d’un examen clinique et d’un bilan biologique au laboratoire central du CHU. La définition utilisée du SM est une nouvelle définition établie par notre équipe sur la régression des seuils adultes du SM selon les critères de l’IDF. Résultats : La prévalence du SM était de 4 % : 4,3 % chez les garçons, 3,7 % chez les filles (p = 0,64). 409 adolescents (37,2 %) avaient un critère, 120 (10,9 %) avaient 2 critères, 37 (3,4 %) avaient 3 critères et 7 (0,63 %) avaient 4 critères de SM. Parmi les 1 100 adolescents examinés, 58 garçons et 3 filles consommaient du tabac. Il existait une association significative entre la présence du SM et les antécédents familiaux d’obésité (p = 0,023), l’IMC (p < 0,0001) et le tabagisme actif (p = 0,012). En analyse multivariée, dans un modèle incluant ces facteurs et le sexe, la prévalence du SM restait significativement associée à un IMC plus élevé (p < 0,0001) et au tabagisme actif (p = 0,027). Conclusion : Cette relation entre SM et tabagisme chez les adolescents confirme le rôle de ce dernier qui représente directement mais aussi indirectement un risque cardiovasculaire en contribuant aux troubles métaboliques. La lutte contre le tabagisme à cet âge constituerait une cible supplémentaire dans les programmes de prévention à mener en milieu scolaire et familial.

P99 Fréquence de la déficience visuelle secondaire à la rétinopathie diabétique chez le diabétique de type 1 de la Wilaya de Constantine : étude transversale. Z. Berkani1, Y. Kitouni2, R. Kherroubi3, L. Nezzal4, D. Roula2, D. Hartani3, A. Lakehal4

Z. Berkani1, Y. Kitouni2, R. Kherroubi3, L. Nezzal4, D. Roula2, D. Hartani3, A. Lakehal4 1

Service d’ophtalmologie CHU Constantine, Constantine, Algérie ; Service de médecine interne CHU Constantine, Constantine, Algérie ; Service d’ophtalmologie CHU Alger, Alger, Algérie ; 4 Service d’épidémiologie et de médecine préventive CHUConstantine, Constantine, Algérie. 2 3

Objectif : Vérifier la relation de la rétinopathie diabétique (RD) avec trois facteurs de risque modifiables à savoir : L’équilibre glycémique, la tension artérielle et la micro-albuminurie chez les jeunes diabétiques de type 1 de la Wilaya de Constantine. Matériels et méthodes : Dans une étude transversale, descriptive et exhaustive, réalisée en 2009, un total de 323 patients diabétiques de type 1 résidant dans la Wilaya de Constantine a été inclus. Les évaluations cliniques ont associé, un interrogatoire structuré, un examen oculaire, des photographies non stéréoscopiques mydriatiques du fond d’œil ayant porté sur 9 champs rétiniens, des mesures de la tension artérielle clinique et des examens sanguins et urinaires. Résultats : L’équilibre glycémique La valeur moyenne de l’HbA1c de toute la population est de 9,03 ± 2,02 %. Il existe une relation statistiquement significative entre la RDNP, la RDP et les valeurs élevées de l’HbA1c (P de 0,03 et de 0,01 respectivement). La tension artérielle systémique L’HTA est présente chez 29 patients (10,2 %). Nous avons trouvé une association fortement positive entre les chiffres de la tension artérielle systolique (TAS) et ceux de la tension artérielle diastolique (TAD) qui se situent dans les hauts quartiles et la RD par rapport à ceux qui se situent dans les quartiles les plus bas (P < 0,0001, p < 0,001 respectivement). L’atteinte rénale La fréquence de l’atteinte rénale dans notre population est de (15,27 %). Nous avons trouvé une relation statistiquement significative entre la présence d’une atteinte rénale secondaire au diabète et la RD (P < 0,00001). En analyse multivariée : seules l’hypertension artérielle systolique (P < 0,02, OR : 2,93) et la maladie rénale (P < 0,01, OR : 3) étaient liées à la fréquence de la RD. Discussion : Dans la littérature la relation de ces différents facteurs de risque avec la RD est controversée.

P101 Consommation de glucides, fruits et légumes et risque de diabète de type 2

1

Service d’ophtalmologie CHU Constantine, Constantine, Algérie ; 2 Service de médecine interne CHU Constantine, Constantine, Algérie ; 3 Service d’ophtalmologie CHU Alger, Alger, Algérie ; 4 Service d’épidémiologie et de médecine préventive CHU Constantine, Constantine, Algérie ; 5 Service de médecine interne CHU Constantine, Constantine, Algérie ; 6 Service d’ophtalmologie CHU Alger, Alger, Algérie ; 7 Service d’épidémiologie Service CHU Constantine, Constantine, Algérie.

Objectif : L’objectif de cette étude est de déterminer la fréquence de la déficience visuelle (Mal-voyance et cécité légale) parmi les diabétiques de type 1 de la Wilaya de Constantine. Matériels et méthodes : Dans une étude transversale, descriptive et exhaustive réalisée en 2009, un total de 323 patients diabétiques de type 1 résidant dans la Wilaya de Constantine a été inclus. Les évaluations cliniques ont associé : un interrogatoire structuré, un examen oculaire, des photographies non stéréoscopiques mydriatiques du fond d’œil ayant porté sur 9 champs rétiniens. L’acuité visuelle a été mesurée selon l’échelle de Snellen. La déficience visuelle ou mal-voyance est définie par une acuité visuelle avec correction (AVAC) du bon œil - 5/10. La cécité légale est définie par une AVAC du bon œil - 1/10. Résultats : Sur les 323 patients diabétiques de type 1: 18,9 % avaient une rétinopathie diabétique non proliférante (RDNP) et 3,7 % avaient une rétinopathie diabétique proliférante (RDP). Sur les 323 patients diabétiques de type 1: 10,52 % ont une malvoyance et 1,23 % sont légalement aveugles. Le taux de cécité légale a augmenté à 3 % lorsque nous avons inclus les autres causes. La fréquence de la baisse de l’acuité visuelle augmente de manière significative avec l’âge (p = 0,00001), la durée du diabète (P = 0,00001), la situation profes-

SFD

Conclusion : La microangiopathie demeure la complication la plus fréquente et la plus précoce chez les diabétiques de type 1 mais l’apparition d’un profil métabolique athérogène doit nous inciter à un dépistage précoce et un contrôle rigoureux des complications et des facteurs de risque cardiovasculaire

1

H. Bihan , S. Besseau1, E. Kesse-Guyot1, S. Czernichow2, S. Hercberg1, E. Cosson1 1 2

UMR U557 Inserm/U1125 Inra/Cnam/CRNH, Paris 13 SMBH, Bobigny ; Unité de Nutrition, Hôpital A Paré, Université Versailles VO, Boulogne-Billancourt.

Introduction : L’effet protecteur de la consommation de glucides, et notamment le rôle des fruits et légumes, sur l’incidence du diabète de type 2 reste controversé. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact des diverses sources alimentaires de glucides sur le risque de diabète de type 2. Matériels et méthodes : Nous avons utilisé un sous échantillon de 5478 sujets non diabétiques, ayant renseigné au moins 6 enquêtes alimentaires parmi les 13 017 volontaires de l’étude SU. VI. MAX II. Nous avons identifié 4 sources d’apport en glucides : féculents et céréales, fruits et légumes, produits sucréspâtisseries et boissons sucrées, et une classe « snack » incluant des produits gras. Le diabète était défini par la déclaration du sujet ou une glycémie - 7 mmol/L, à jeun. Le risque de diabète de type 2 a été analysé par régression logistique uni et multivariée (âge, sexe, IMC, activité physique, statut tabagique). Résultats : Après 12 ans de suivi, 109 (2 %) sujets étaient devenus diabétiques ; leur IMC initial était supérieur (27,9 contre 23,7, p < 0,001). En analyse multivariée, il existait une corrélation positive entre le risque de diabète et la consommation d’alcool, de produits sucrés-pâtisseries et de féculents-céréales. Après ajustement sur âge, sexe, et IMC, seule la consommation d’alcool restait significativement associée au risque de diabète (OR, IC 95 %) : 1,07 (1,01-1,13). Ce risque persistait après ajustement sur l’activité physique et le statut tabagique. Conclusion : L’apport en glucides, dont les produits sucrés, n’influence pas le risque de diabète de type 2. Dans notre cohorte SU. VI. MAX, le risque de diabète de type 2 était en revanche positivement lié à l’indice de masse corporelle ainsi qu’à la consommation d’alcool. La faible consommation de boissons Diabetes Metab 2012, 38, A32-A111

A55