Place de la radiothérapie dans le traitement des cancers palpébraux

Place de la radiothérapie dans le traitement des cancers palpébraux

Posters / Cancer/Radiothérapie 20 (2016) 713–759 entraîner des séquelles orbitaires. La corticothérapie intraveineuse est parfois inefficace, l’object...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 20 (2016) 713–759

entraîner des séquelles orbitaires. La corticothérapie intraveineuse est parfois inefficace, l’objectif de cette étude était de montrer l’intérêt de l’irradiation orbitaire. Matériel et méthode L’analyse rétrospective a porté sur les dossiers de20 patients traités de 2011 à 2016 principalement dans le centre Léon-Bérard. Tous les patients souffraient d’une exophtalmie sévère définie par un score clinique d’activité supérieur ou égal à 3, établi en consultation spécialisée dans l’exophtalmie de Basedow de l’hôpital Wertheimer. Quatorze patients ont bénéficié d’une corticothérapie intraveineuse selon un protocole standard (500 mg hebdomadaires sur six semaines puis 250 mg hebdomadaires sur six semaines). La radiothérapie a délivré une dose totale de 20 Gy en dix séances de 2 Gy par deux faisceaux latéraux droit et gauche 6 MV dans un volume rétro-orbitaire. Trois patients ont été irradiés dans un seul œil devant une atteinte unilatérale avec modulation d’intensité. Résultats L’efficacité était définie par un score clinique d’activité strictement inférieur à 2 ou par une diminution d’au moins deux points. Tous les patients ont été revus pour leur première consultation après l’irradiation entre 3 semaines et 7 mois avec un bilan ophtalmologique, 80 % des patients ont bénéficié d’une réponse complète au traitement. Six patients (30 %) ont souffert d’une toxicité aiguë de grade 1-2 (principalement des conjonctivites, dans cinq cas sur six). Aucune toxicité de grade 3-4 n’a été observée. Conclusion La radiothérapie orbitaire permet d’obtenir une efficacité dans 80 % des cas avec peu d’effets secondaires. C’est une excellente technique en cas d’échec de la corticothérapie ou en cas d’atteinte unilatérale. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.107 P107

Revue systématique de la radiothérapie palliative osseuse basée sur le soulagement des douleurs et les taux de retraitement Y. Pin 1,∗ , A. Paix 1 , D. Antoni 1 , C. Blondet 2 , G. Noël 1 1 Centre de lutte contre le cancer Paul-Strauss, Strasbourg, France 2 Médecine nucléaire, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Y. Pin) Objectif de l’étude La radiothérapie palliative a démontré son efficacité sur la qualité de vie en cas douleurs osseuses d’origine métastatique. Deux protocoles d’irradiation communément utilisés : 8 Gy en une seule séance ou 30 Gy en dix fractions ont montré leur équivalence en termes d’efficacité et de morbidité. Cependant, de récentes publications dénoncent l’actuelle perte de qualité des publications médicales. L’objectif de cette relecture systématique d’essais était de déterminer si les deux protocoles sont effectivement équivalents en termes d’antalgie et de taux de retraitement, sur la base d’une évaluation en amont de la qualité des essais. Matériel et méthode Nous avons évalué l’ensemble des études publiées depuis le rapport de l’International Commission on radiation Units and Measurements (ICRU) 50 (1993) jusqu’en juillet 2015 sur la base de leur reproductibilité ainsi que de critères communément admis de bonne qualité méthodologique. Résultats Sur 18 essais cliniques correspondant à notre sujet, seulement quatre ont été considérés comme reproductibles en termes de prescription de dose et de définition des volumes. Aucun ne traitait d’irradiation conformationelle. Tous ont démontré l’équivalence des schémas d’irradiation courts et longs en termes de soulagement de la douleur à 3 mois. Le taux de retraitement était deux à trois fois supérieures dans les schémas courts. Conclusion L’irradiation des métastases osseuses douloureuses en schéma court ou long est à la discrétion du professionnel de

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par leur équivalence en terme de soulagement de la douleur. En revanche, un taux de retraitement double, voire triple, dans les schémas courts, principalement au cours des quatre premiers mois, pourrait nous amener à réserver les schémas longs aux patients en bonne forme, tandis que les patients en mauvais état général profiteraient plus de traitements de courte durée. Il apparaît que l’espérance de vie ne peut pas être utilisée comme critère pour ce choix. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.108 P108

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A. Belaïd ∗ , C. Nasr , M. Benna , A. Cherif , H. Bouguila , F. Benna Institut Salah-Azaiez, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Belaïd) Objectif de l’étude Le traitement des cancers palpébraux repose sur la chirurgie et/ou la radiothérapie. L’objectif de notre étude était d’évaluer les résultats de la radiothérapie dans le traitement des cancers palpébraux. Matériel et méthode Nous avons revu rétrospectivement les dossiers de 108 patients traités par irradiation pour des cancers palpébraux, entre 1989 et 2011. Nous avons relevé les données cliniques, histopathologiques, les caractéristiques du traitement, la tolérance et le contrôle de la maladie. La survie sans rechute locorégionale et la survie globale ont été analysées par la méthode de Kaplan-Meier. Résultats L’âge moyen des patients était de 61 ans [15–87 ans]. La localisation la plus fréquente était le canthus interne (42,6 %). La taille tumorale moyenne était de 21 mm [4–70 mm]. Le type histologique le plus fréquent était le carcinome basocellulaire (81,5 %). Cinquante-huit tumeurs (53,7 %) étaient de stade T1-2 et 50 (46,3 %) de stade T3-4. La radiothérapie était exclusive dans 62 % des cas et postopératoire pour des marges insuffisantes dans 38 %. Soixantetrois tumeurs (58 %) ont été prises en charge par contact thérapie, 37 (34 %) par curiethérapie, et huit (8 %) par électrons. La dose totale délivrée était de 70 Gy, à raison de 2 Gy par fraction, dans 34 % des cas, 66 Gy„ à raison de 2 Gy par fraction, dans 58 % et 61,2 Gy, à raison de 3,4 Gy par fraction dans 8 %. Avec un suivi médian de 64 mois, nous avons noté cinq récidives locales (4,6 %). Aucune des tumeurs n’a récidivé localement après une curiethérapie. Les probabilités de sur sans récidive et de survie globale étaient respectivement à 5 ans de 95 et 97 %. Le stade T était un facteur prédictif de rechute locale (p = 0,001). Les complications tardives les plus fréquentes étaient le larmoiement (16 % des cas) et la sécheresse oculaire (2 %). Conclusion La radiothérapie, et particulièrement la curiethérapie, permet un bon taux de contrôle local des cancers palpébraux, avec un faible taux de complications. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.109 P109

Contactothérapie dans le traitement des carcinomes basocellulaires du nez : expérience du centre Léonard-de-Vinci de Dechy T. Leroy 1,∗ , C. Fievet 2 , E. Desmedt 2 , D. Carlier 3 , L. Gras 3 , M. Tokarski 3 , F. Darloy 3 1 Centre Oscar-Lambret, Lille, France 2 CH de Douai, Dechy, France 3 Centre Leonard-de-Vinci, Dechy, France