Profil psychologique des enfants et des adolescents atteints de déficit en hormone de croissance :étude de 30 observations

Profil psychologique des enfants et des adolescents atteints de déficit en hormone de croissance :étude de 30 observations

Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 313–314 SFE Lyon 2014 Posters commentés SFE Endocrin...

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Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 313–314

SFE Lyon 2014 Posters commentés SFE

Endocrinologie pédiatrique – grossesse夽

P1-033

Micropénis sur une inversion pericentrique du chromosome 9 : quel lien ? S. Hajhouji (Dr) a,∗ , K. Hakkou (Dr) a , A. Gaouzi (Pr) b a Service d’endocrinologie diabétologie et nutrition, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc b Unité d’endocrinologie, service pédiatriaque II, hôpital d’enfants, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Hajhouji) Introduction L’inversion péricentrique du chromosome 9 est considérée comme une variante de la normale, elle existe chez un sujet pour 400 environ, mais sa totale innocuité est encore controversée. Nous rapportons le cas d’un enfant avec une surdité congénitale qui consulte pour un micropénis et qui porte cette anomalie chromosomique. Observation Il s’agit de l’enfant AM. H âgé de 11 ans, ayant comme antécédent une surdité bilatérale congénitale appareillée et qui s’est présenté pour un micropénis. Son examen clinique trouve une verge de 3,5 cm, un scrotum plissé avec des testicules oscillants, une avance staturale de +2DS avec une hyperlordose lombaire. L’échographie pelvi-scrotale a montré les deux testicules en position inguinale. Le caryotype a révélé une formule 46XY avec une inversion péricentrique du chromosome 9 (p12q12). Le profil hormonal basal est en faveur d’une anomalie de la réceptivité aux androgènes appuyée par une augmentation de la taille de la verge par un traitement à l’androtardyl. Discussion L’inversion pericentrique du chromosome 9 est considérée comme une variante chromosomique structurelle la plus communément observée dans la population générale et qui n’aurait pas de retentissement phénotypique. Cependant, plusieurs publications ont rapporté l’association de cette variante à une infertilité et à des anomalies congénitales. La particularité pour notre observation est qu’il s’agit d’une inversion équilibrée chez un garc¸on avec des anomalies congénitales qui suggère qu’il ait des anomalies d’ordre euchromatique au niveau du point de cassure qui nécessite une exploration par des méthodes de biologie moléculaire. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.152 P1-034

Profil psychologique des enfants et des adolescents atteints de déficit en hormone de croissance :étude de 30 observations 夽 Résumés présentés lors du 31e Congrès de la Société franc ¸ aise d’Endocrinologie Lyon 2014.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.151 0003-4266/

T. Kamoun a,∗ , S. Khemakhem (Dr) b , H. Ayadi (Pr) b , C. Regaig (Dr) c , J. Talmoudi (Dr) c , F. Ghribi (Pr) b , M. Hachicha (Pr) c a CHU Hedi Chaker SFAX, Sfax, Tunisie b Service Pédopsychiatrie Hôpital Hédi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie c Service Pédiatrie Hôpital Hédi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Kamoun) Introduction Le déficit en GH (DGH) a un retentissement psychologique sur l’enfant du fait du retard statural, fatigue chronique et diminution d’énergie. Objectifs établir le profil psychologique des patients atteints de DGH et identifier les facteurs de risque. Patients et méthodes Étude transversale et comparative menée sur une année (1 janvier–31 décembre 2012) portant sur 30patients, âgés entre 8 et 18 ans, atteints de DGH. Ce groupe de patients a été comparé à un groupe témoin (GT) composé de 60 enfants et adolescents. Nous avons procédé d’une auto et/ou hétéro passation de l’inventaire de l’estime de soi de (SEI) ; HAD (échelle d’auto-évaluation de la symptomatologie anxieuse et dépressive) ; de l’inventaire d’évaluation de la dépression (CDI) ; de l’inventaire d’anxiété trait-état (STAI) et de la qualité de vie : SF-36. Résultats L’âge moyen était de 13 ans avec sex-ratio 2,3. Le DGH était corrélé à des manifestations dépressives notées dans 60 % contre 11 % dans le GT(p = 0,000). Des manifestations anxieuses étaient notées dans 63 % contre 36 % dans GT (p = 0,000) .Une baisse de l’estime de soi générale était notée dans 83,33 % contre 33,33 % dans GT (p = 0,000).Une altération de la QDV était notée dans 54 %. Ces difficultés psychologiques étaient fortement corrélées à beaucoup de facteurs tes que le type de DGH, durée du traitement, âge de début du traitement et le gain statural. Conclusion Notre étude relève la fréquence des difficultés psychologiques chez les patients DGH ce qui nécessite une collaboration étroite entre pédiatre, pédopsychiatre et psychologue. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.153 P1-035

Tailles finales des enfants avec déficit du gène SHOX traités par hormone de croissance (GH) : description des données issues d’études observationnelle et d’essai clinique I. Benabbad (Dr) a,∗ , C.J. Child (Dr) b , J.C. Carel (Pr) c , M. Rosilio (Dr) a a Département Médical Lilly Diabetes, Neuilly-Sur-Seine, France b Laboratoires de Recherche Lilly, Windlesham c Université Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, Service d’Endocrinologie Diabétologie Pédiatrique, INSERM U1141, Président CMEL AP–HP Hôpital