Prolactinémie préopératoire et postopératoire précoces dans une série de 66 microprolactinomes opérés : facteurs pronostiques de récidive à long terme ?

Prolactinémie préopératoire et postopératoire précoces dans une série de 66 microprolactinomes opérés : facteurs pronostiques de récidive à long terme ?

Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 315–318 SFE Lyon 2014 Posters commentés SFE Hypophys...

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ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 315–318

SFE Lyon 2014 Posters commentés SFE

Hypophyse – Neuroendocrinologie夽

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Prolactinémie préopératoire et postopératoire précoces dans une série de 66 microprolactinomes opérés : facteurs pronostiques de récidive à long terme ?

Évolution du poids dans une série de microprolactinomes traités par agoniste dopaminergique versus chirurgie : suivi à 1 an

A.L. Fournier-Guilloux (Dr) a,∗ , C. Buscail b , G. Brassier (Pr) b , J.Y. Poirier (Dr) b , C. Massart (Dr) b , F. Galland (Dr) b a CHU Angers, Angers, France b CHU Rennes, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A.L. Fournier-Guilloux)

A.L. Fournier-Guilloux (Dr) a,∗ , J.Y. Poirier (Dr) b , G. Brassier (Pr) b , F. Galland (Dr) b a CHU Angers, Angers, France b CHU Rennes, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A.L. Fournier-Guilloux)

Le traitement des prolactinomes est médical ou chirurgical. Concernant la chirurgie, certains facteurs pronostiques de récidives sont décrits, mais l’intérêt pronostique de la prolactinémie préopératoire ou postopératoire précoce a été peu étudié. Objectifs (1) Déterminer l’influence de la prolactinémie préopératoire ou postopératoire précoce (j3) sur le risque de récidive à long terme. (2) Étudier la survenue d’une récidive en fonction d’un éventuel traitement par agoniste dopaminergique ou de la proximité avec le sinus caverneux. Patients et méthode Étude rétrospective monocentrique de 66 patientes opérées d’un microprolactinome par le même opérateur de 1997 à 2005 et ayant eu un dosage de prolactinémie précoce postopératoire. Résultats Le recul moyen après la chirurgie est de 11 ans. Parmi 66 patientes, 15 patientes (22,7 %) ont présenté une récidive de microprolactinome. La prolactinémie postopératoire précoce supérieure à 5 ng/mL est un facteur pronostique de récidive de microprolactinome (risque relatif à 3,28 ; IC :1,12–9,63). La prolactinémie préopératoire supérieure à 100 ng/mL est également un facteur pronostique de récidive (risque relatif à 3,38 ; IC :1,15–9,96). Il n’y a pas de différence selon la prise d’agoniste dopaminergique et la proximité du sinus caverneux. Discussion et conclusions La prolactinémie effondrée en postopératoire immédiat peut présager d’une rémission à long terme. À l’inverse, une prolactinémie préopératoire supérieure à 100 ng/mL semble être un facteur pronostique important de récidive à long terme. Ce seuil pourrait être pris en compte dans le choix entre le traitement médical ou chirurgical.

Une prise de poids est fréquente dans les prolactinomes, souvent réversible après traitement par agoniste dopaminergique. Cette perte de poids, attribuée à l’effet satiétogène de ces traitements, n’a pas été étudiée dans les prolactinomes traités chirurgicalement. Objectifs (1) confirmer la prise de poids secondaire à l’hyperprolactinémie, (2) comparer l’évolution du poids après correction de l’hyperprolactinémie par un traitement médical ou chirurgical. Patients et méthode étude monocentrique rétrospective (CHU de Rennes de 2007 à 2011) comparant l’évolution de l’index de masse corporelle (IMC) de forme, lors du diagnostic puis après 1 an de traitement chez 40 patientes agées de 18 à 47 ans (médiane 30 ans) dont le microprolactinome est guéri chirurgicalement (n = 24) ou médicalement (n = 16). Résultats Lors du diagnostic, l’IMC, la prolactinémie et le diamètre de l’adénome étaient identiques dans les 2 groupes. L’IMC lors du diagnostic était supérieur à l’IMC de forme (p = 0,0001 dans les 2 groupes) et diminuait significativement à un an (p = 0,02 groupe médical ; p = 0,007 groupe chirurgical). La perte de poids était identique dans les 2 groupes (p = 0,9). Discussions et conclusions l’hyperprolactinémie des microprolactinomes est responsable d’une prise de poids réversible après correction de l’hyperprolactinémie. La perte de poids est équivalente après traitement médical ou après chirurgie. C’est bien la correction de l’hyperprolactinémie qui influence la perte de poids et non le seul effet satiétogène des agonistes dopaminergiques.

Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.159

Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.158

Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de

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Place de l’IRM dans l’approche diagnostic du diabète insipide d’origine centrale

夽 Résumés présentés lors du 31e Congrès de la Société franc ¸ aise d’Endocrinologie Lyon 2014.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.157 0003-4266/

M. Boudissa (Dr) ∗ , F. Boucha (Dr) , M. Khalfalah (Dr) , L. Tahri (Dr) , D. Foudil (Pr) , M. Semrouni (Pr) Centre Pierre et Marie Curie, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Boudissa)