Recommandations pour la pratique clinique

Recommandations pour la pratique clinique

Ann Dermatol Venereol 2007;134:5S5 Avant-Propos Onychomycoses Recommandations pour la pratique clinique L es recommandations pour la pratique clin...

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Ann Dermatol Venereol 2007;134:5S5

Avant-Propos Onychomycoses

Recommandations pour la pratique clinique

L

es recommandations pour la pratique clinique (RPC) explorent un thème assez vaste et qui impose de répondre à des questions assez nombreuses, au contraire des conférences de consensus. Elles représentent un état des connaissances en cherchant à faire une synthèse des données, avec un objectif d’amélioration de la qualité des soins. L’onychomycose est une maladie fréquente, qui pose des problèmes de diagnostic et de prise en charge en fonction de l’atteinte unguéale. Le groupe de travail mandaté par la SFD a travaillé selon la méthodologie de l’ANAES, et s’est entouré d’autres sociétés savantes : Association nationale de recherche et d’évaluation en podologie, Association pédagogique nationale pour l’enseignement de la thérapeutique, Collège national des généralistes enseignants, Société de formation thérapeutique du généraliste, Société française de biologie clinique, Société française de médecine générale, Société française de gériatrie et de gérontologie, Société française de mycologie médicale, Société française de pédiatrie, Société nationale de médecine générale. Une revue de la littérature a été faite par le docteur Yannis Scrivener qui a permis de répondre aux questions et de classer les essais thérapeutiques selon leur niveau de preuve. Un texte a ensuite été élaboré à partir de cette revue par le groupe de travail. Ce texte a été envoyé ensuite aux membres du groupe de lecture qui l’ont corrigé en utilisant une grille AGREE. Une deuxième version du texte enrichie d’algorithmes et de tableaux a été faite selon les remarques du groupe de lecture. Cette deuxième version a été avalisée par le groupe de lecture. Le délai entre la conception initiale du travail et la version définitive a été long, mais l’étude bibliographique fournie garde toute sa valeur. Le groupe de travail s’est accordé sur les messages suivants : – tout ongle dystrophique n’est pas une onychomycose ; – le prélèvement mycologique est obligatoire avant traitement ; – le prélèvement mycologique doit être de qualité ; – le traitement doit être adapté au type d’atteinte unguéale. Ces recommandations posent donc le problème de la difficulté d’obtenir un prélèvement quel que soit l’éloignement du malade d’un laboratoire et de la qualité nécessaire du prélèvement mycologique. Il s’agit d’un changement de mentalités pour nombre de médecins, et d’un objectif de qualité pour les laboratoires.

J.-M. Bonnetblanc Président du groupe de travail, Limoges

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