Statut vaccinal des patients hospitalisés en médecine interne

Statut vaccinal des patients hospitalisés en médecine interne

488 Commtmications Statut veccinal des patients hospitelisds en mddecine interne U. Warzocha, D. Djebali,A. Guodj,S. Bellier, M.F. Borio-Cavrois,C. ...

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Commtmications

Statut veccinal des patients hospitelisds en mddecine interne U. Warzocha, D. Djebali,A. Guodj,S. Bellier, M.F. Borio-Cavrois,C. Beuzolin,J.J. Mourad I n t r o d u c t i o n : Los vaccinations recommandtes chez l'adulte

sont los suivantes : t~tanos, poliomytlite, grippe pour les sujets de plus de 65 ans et pneumocoque pour les sujets ~ risque. Malgr6 la large diffusion de ces recommandations et le remboursement des vaccins, la couverture vaccinale de la population semblait insuffisante darts des populations amtdcaines (Buchwald D etal. Arch Int Mad 2000 ; 160 : 1443). L'objeetif de l'ttude a 6t6 d'tvaluer l'application de cos recommandations au sein d'une population parisienne ayant recours au syst~me de soins hospitalier. Patients : Entre aofit 2000 et octobre 2000, 302 patients constcutifs (201 femmes, 102 hommes) hospitalists dans le service de m&lecine interne de l'htpital Saint-Michel (Paris XV e) ont 6t6 inclus. Un questionnaire cibl6 sur le statut vaccinal, le statut socio-teonomique, l'existence d'une affection de longue durte et le motif d'hospitalisation a 6t6 complttt. L'~ge moyen 6tait de 71 + 10 ans (19-98 ans), 62 % avaient une affection de longue durte (ALD), 70 % avaient une mutuelle compltmentaire. 85 % des patients 6taient domicilits dans le XV ~ arrondissement ou dans los villas ou arrondissements limitrophes. R~sultats : 41 (13,7 %) patients avaient une couverte vaccinale complete conforme aux recommandations. 29 % 6taient ~tjour pour la vaccination antipoliomytlitique, 40,5 % pour la vaccination antit~tanique, 7,6 % des patients pour lesquels une vaccina-

tion antipneumococcique 6tait indiqute en avaient btntfici~e. Enfin, 52 % des patients pour lesquels la vaccination antigrippale 6tait recommand~e l'avaient r~ellement effectute. Le saul facteur positivement corrtl6 ~ une couverture vaccinale complete 6tait l'existence d ' u n e mutuelle c o m p l t m e n t a i r e (p < 0,005). L'~ge et l'existence de facteurs de risque pour une infection pneumococcique (FDRp) 6taient n~gativement corr,16s ~t l ' e x i s t e n c e d ' u n e c o u v e r t u r e v a c c i n a l e c o m p l e t e (p < 0,00001). Concemant la vaccination antigrippale chez les sujets de plus de 65 arts, les d&erminants significatifs 6taient l'age et l'existence d'une ALD (correlations positives) et l'existence de FDRp (correlation n~gative). Enfin, le taux de vaccination antit~tanique ajour diminuait avec l'age (p < 0,005). C o n c l u s i o n : L e statut vaccinal des patients hospitalis~s dam un service de m~decine interne parisien est largement insuffisam, principalement marqu~ par un d~faut de prescription de la vaccination antipneumococcique. Sans pouvoir extrapoler cos donn~es stir la population g~n~rale du bassin de vie concemt, cos rtsultats incitent i~ rappeler aux mtdecins traitants d'une part le calendrier vaccinal pr~conis6 chez l'adulte et d'autre part le btntfice potential dtmontr6 de chacune des vaccinations propostes. Service de mddecine interne, ht)pital Saint-Michel, 33, rue Olivier de Serras, 75015 Paris, France

Augmentation des lactates ddshydrogdneses s6riques : 6tude de 196 dossiers S. Berthier1, M.R. Bertrand1, M. Levannier~, C. Thomas Martin~, B. BonnotteO,J.F. Besancenot2, B. LomerieO

Le but de ce travail 6tait de colliger tous les cas d'616vation des lactates dtshydrogtnases (LDH) striques suptrieures ~tdeux fois la norme ; et d'anaiyser leur inter& diagnostique, pronostique et ~volutif. M d t h o d e s : l~,tude r&rospecdve r~atj'ste sur trois mois chez des adultes hospitalis~s. Los~LI~H ont 6t~ dostes par spectrophotomttde ~t340 nm (taux normal : 313 ~ 618 U/L). R ~ s u l t a t s : 196 dossiers avec un taux de LDH suptrieur ~t 1 236 U/L ont 6t~ analysts, L'ttiologie de cette 616vation 6tait b t n i g n e dans 60 % des cas (origine musculaire, cardiaque, rtnale, htpatique ou 6tat de choc), maligne dans 36 % des cas (ntoplasies, syndromes mytlo- et lymphoproliftratifs, leuctmies), indtterminte darts 5 % des cas. Le taux des LDH se situait entre deux et trois fois la norme (45 % des cas), entre trois et dix fois la norme (47,5 % des cas), suptrieur ~t dix fois la norme (7,5 % des cas). La vaieur moyenne des LDH ~tait de 2 708 U/L (1 242-8 918) dans les 6tiologies b t n i g n e s ; de 2 842 U/L (1 365-4 558) dans les 6tiologies malignes. Un taux de LDH suptrieur ~tdix fois la norme (15 cas) n'tvoquait pas une 6tiolo-

Rev M&! Interne 2001 ; 22 Suppl 1

gie particuli~re (11 pathologies btnignes ; 4 malignes) mais 6tait de mauvais pmnostic (73 % d'hospitalisations en soins intensifs, 53 % de mortalitt). Certains patients ayant une h~mopathie, nn mytlome, un cancer, un mtlanome ont btntfici6 de plusieurs dosages des LDH au tours de l'tvolution. Apr~s traitement, une r~mission s'est accompagn~e d'une quasi normalisation du taux des LDH. Celles-ci ont rtaugment6 avec l'apparition de localisations secondaires. Conclusion : L'616vation des LDH, quel que soit leur taux, n'a pas d'int~ret diagnostique et ne permet pas d'tvoquer plus particuli~rement une 6tiologie maligne. En revanche, une ~l~vation des LDH supOSeure ~tdix fois la norme est un facteur de mauvais pronostic. Darts le suivi des ntoplasies et des htmopathies traittes, los variations du taux des LDH sont un ttmoin pronostique et 6volutif.

I Service de mddecine interne at d'immunologie cliniqua, h~pital le Bocage, 2, bd de Lattre-de-Tassigny, 21000 Dijon; Zservice de rndde~ine interne et maladies systdmique, ht~pital gdndral, rue du faubourg Raines, 21000 Dijon, France