TDM dans un cas de maladie de Recklinghausen

TDM dans un cas de maladie de Recklinghausen

Présentations affichées / Médecine Nucléaire 36 (2012) 169–206 Résultats.– Radiographie pulmonaire normale. Scanner thoraco-abdominopelvien sans partic...

53KB Sizes 8 Downloads 396 Views

Présentations affichées / Médecine Nucléaire 36 (2012) 169–206 Résultats.– Radiographie pulmonaire normale. Scanner thoraco-abdominopelvien sans particularité, en dehors d’une hépato-splénomégalie homogène, myélogramme normal, biopsie ostéo-médullaire et biopsie hépatique normales. La TEP au 18FDG montre un renforcement de fixation diffus et homogène des deux champs pulmonaires, sans anomalie scannographique associée. La biopsie bronchique, réalisée en conséquence, révèle des cellules lymphoïdes de grande taille, CD20+, situées dans un vaisseau. On conclut au diagnostic de lymphome endovasculaire. La patiente bénéficie d’une chimiothérapie de cytoréduction (Endoxan-Corticoïdes) puis deux cures de chimiothérapie (Protocole R-CHOP) avec amélioration de l’état général et normalisation du taux de LDH. Examen TEP d’évaluation précoce normal. Elle rec¸oit quatre cures de chimiothérapie (Protocole R-CHOP), une intensification thérapeutique suivie d’une autogreffe. Examens TEP de contrôle réguliers, négatifs. Conclusions.– L’examen TEP peut jouer un rôle prépondérant dans le diagnostic initial (guidant la biopsie) et le suivi thérapeutique des lymphomes endovasculaires, permettant d’instaurer une chimiothérapie adaptée, seule chance de rémission de cette maladie agressive. doi:10.1016/j.mednuc.2012.02.130 P 093

La maladie de Kikuchi-Fujimoto : une entité rare mimant le lymphome malin lors de l’examen TEP/TDM au FDG S. Hassler , O. Schneegans CLCC Paul-Strauss, Strasbourg, France Objectifs.– La maladie de Kikuchi-Fujimoto ou lymphadénite histiocytaire nécrosante est une maladie rare, affectant les patients jeunes, avec une prédominance féminine. L’étiologie exacte en reste inconnue, vraisemblablement virale ou auto-immune. Matériels et méthodes.– Nous rapportons l’histoire d’une patiente de 17 ans présentant, depuis un mois, une altération de l’état général, de la fièvre et des adénopathies cervicales douloureuses. Le bilan biologique objectivait une leuconeutropénie, sans syndrome inflammatoire. Dans ce contexte clinique suspect de lympho-prolifération maligne, mais néanmoins atypique (adénopathies sensibles, absence de sueur nocturne, absence de lymphocytose) une TEP/TDM au 18F-FDG a été demandée afin d’orienter le diagnostic. Résultats.– La TEP/TDM a montré une intense hyperfixation du FDG en regard de multiples adénopathies cervicales bilatérales, de taille inférieure à 3 cm, avec une SUV maximale de 10. L’atteinte était très asymétrique, prédominante à droite, et incluait les chaînes V. Ces aspects ont conduit à une biopsie ganglionnaire dont l’analyse histologique et immuno-histochimique a conclu au diagnostic de lymphadénite histiocytaire nécrosante. Une corticothérapie brève a permis la résolution rapide des symptômes. Conclusions.– L’hypermétabolisme glucidique ganglionnaire généralement élevé de la maladie de Kikuchi ne permet pas le diagnostic différentiel avec le lymphome malin. Cependant, guidé par le contexte clinique, certains éléments morphologiques (taille modérée des adénopathies, atteinte cervicale souvent exclusive et incluant les chaînes du triangle postérieur) peuvent conduire le médecin nucléaire à évoquer cette affection bénigne. doi:10.1016/j.mednuc.2012.02.131 P 094

Protocole de phase I/II évaluant la radio-immunothérapie par 90Y-hLL2 dans la LAL B CD22+ réfractaire ou en rechute de l’adulte : premiers cas T. Eugene a , C. Bodet-Milin a , P. Chevallier b , A. Faivre-Chauvet a , A. Rauscher a , J. Gaschet c , N. Robillard d , F. Kraeber-Bodere a a Service de médecine nucléaire, CHU de Nantes, Nantes, France b Service d’hématologie, CHU de Nantes, Nantes, France c Inserm U892, Nantes, France d Service de biologie hématologie, CHU de Nantes, Nantes, France Objectifs.– Notre étude de phase I/II avec escalade de dose évalue la tolérance et l’efficacité de la radio-immunothérapie (RIT) fractionnée par anticorps monoclonal humanisé anti-CD22 (hLL2) couplé à l’yttrium90 (90Y-hLL2) chez les patients atteints de LAL CD22+ en rechute ou réfractaire.

195

Matériels et méthodes.– La phase froide comprend 4 injections d’hLL2 (J1, J4, J8, J11) et la RIT 2 injections d’90Y-hLL2 à J30 et J37. L’efficacité et la toxicité hématologiques sont évaluées sur les myélogrammes réalisés à J29, puis 4 à 6 semaines après la RIT. Lors de la première injection de RIT (J30), les patients rec¸oivent une co-infusion de 90Y-hLL2 et 111In-hLL2 afin de réaliser une étude dosimétrique à partir d’images scintigraphiques. Au cours de la phase froide et après la RIT, la disponibilité des sites de fixation du hLL2 est testée sur les blastes circulants et/ou médullaires. Résultats.– À ce jour, 2 patients âgés de 71 ans ont été inclus au premier palier de dose et ont rec¸u chacun 2 fois 92,5 MBq/m2 d’90Y-hLL2. Au cours des injections, le patient 2 a présenté une réaction d’hypersensibilité modérée ne nécessitant pas de traitement complémentaire. Aucune efficacité ou toxicité n’a été mise en évidence, les taux de blastes médullaires ayant progressé après chaque phase conduisant au décès des patients. Les images post-RIT montrent une distribution de l’111In-hLL2 essentiellement vasculaire et hépatique chez le patient 1, alors qu’elle est majoritairement ostéo-médullaire et hépato-splénique chez le patient 2. Sur le plan biologique, les sites de fixation de l’hLL2 sur les blastes ont été saturés dès la fin de la phase froide et jusqu’à la RIT pour le patient 1, comme pour l’ensemble des patients inclus dans un autre protocole utilisant l’hLL2 dans cette indication. Pour le patient 2, les sites de fixation de l’hLL2 sont toujours restés libres, expliquant le ciblage tumoral ostéo-médullaire. Conclusions.– Les données d’imagerie et de biologie montrent que la saturation rapide et prolongée des blastes par l’hLL2 empêche un bon ciblage tumoral par l’90Y-hLL2 et limite potentiellement son efficacité. La suppression de la phase froide et l’augmentation des doses peuvent ainsi faire espérer une meilleure efficacité. doi:10.1016/j.mednuc.2012.02.132 P 095

Cas clinique : apport de la 18FDG TEP/TDM dans un cas de maladie de Recklinghausen M. Hachemi , M. Mercier , L. Vervueren , P. Fosse , O. Couturier Service de médecine nucléaire, CHU d’Angers, Angers, France Objectifs.– Présentation d’un cas clinique d’un patient de 56 ans aux antécédents de maladie de Recklinghausen (neurofibromatose de type 1), hospitalisé pour bilan étiologique d’une adénopathie cervicale gauche dont la cytoponction était en faveur d’une métastase ganglionnaire d’un carcinome épidermoïde. Exploration par examen 18FDG-TEP/TDM pour recherche de primitif. Matériels et méthodes.– Réalisation d’un examen 18FDG-TEP/TDM sur une machine hybride GE Discovery 690 (injection de 3 MBq/kg de 18FDG). Confrontation des résultats de la TEP à l’analyse histologique. Résultats.– Hypermétabolisme intense en cocarde de la volumineuse masse ganglionnaire nécrotique cervicale gauche, sans orientation vers une néoplasie primitive ORL. Mise en évidence de multiples lésions nodulaires cutanées modérément hypermétaboliques et d’une masse pelvienne postérieure développée aux dépens d’une racine sacrée présentant un hypermétabolisme intense et hétérogène ; ces anomalies sont en rapport avec la neurofibromatose connue. Conclusions.– Les patients présentant une neurofibromatose sont à risque de développer des complications à type de neurofibrosarcome ou de tumeurs malignes des gaines nerveuses périphériques. La 18FDG-TEP a été décrite pour rechercher des arguments en faveur d’une transformation maligne, notamment en cas de lésion difficilement accessible à la biopsie, même si des cas de fauxpositifs ont été rapportés. Dans notre cas, elle a permis d’orienter les cliniciens vers une potentielle évolutivité des lésions, notamment pour la masse pelvienne : nous sommes en attente des résultats de l’analyse histologique. doi:10.1016/j.mednuc.2012.02.133 P 096

Découverte fortuite lors d’une scintigraphie myocardique au 99mTc-Tétrofosmin d’un cancer du sein exploré par TEMP/TDM X. Poullias , K. Farid , J. Tavares , N. Caillat-Vigneron Service de médecine nucléaire, Hôtel-Dieu, Paris, France