TP1 Imagerie des kystes hydatiques chez l’enfant

TP1 Imagerie des kystes hydatiques chez l’enfant

ASSOCIATION DE DEUX TYPES D'HYDATIDOSE (GRANULOSUS ET MULTILOCULARIS). CAS CLINIQUE IMAGERIE DES KYSTES HYDATIQUES CHEZ L'ENFANT F TALEB, F IMANI RABA...

130KB Sizes 0 Downloads 145 Views

ASSOCIATION DE DEUX TYPES D'HYDATIDOSE (GRANULOSUS ET MULTILOCULARIS). CAS CLINIQUE IMAGERIE DES KYSTES HYDATIQUES CHEZ L'ENFANT F TALEB, F IMANI RABAT - MAROC Objectifs : Rapporter les différents aspects radiologiques du kyste hydatique de localisation abdominale chez l'enfant, illustrés par différents moyens d'images en coupes. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 37 cas de kystes hydatiques abdominaux. Tous nos patients ont bénéficié d'une radio pulmonaire, d'une échographie abdominale avec un complément TDM chez 18 cas. Résultats : L'âge moyen de nos patients était de 9 ans avec une prédominance masculine. Chez 15 patients la découverte était fortuite. La multifocalité des localisations a été notée chez 9 cas. Une localisation pulmonaire associée a été vue chez 5 cas. Le foie reste l'organe le plus touché dans 67 % des cas, soit chez 25 patients. Il a été noté 5 localisations spléniques, 4 péritonéales, 2 pancréatiques, et une localisation diaphragmatique. Tous les stades de kystes hydatiques ont été diagnostiqués avec une prédominance du kyste simple. La taille fut très variable avec une taille moyenne de 5,4 cm, les calcifications pariétales ont été vues chez 19 patients. Conclusion : L'hydatidose est due au développement de la larve d'échinococcus granulosus, parasitose rencontrée fréquemment au Maroc, dont le foie et le poumon sont le siège de prédilection. L'échographie et la TDM sont les examens de base dans le diagnostic, le bilan d'extension et le suivi post-thérapeutique. Mots clés : Pédiatrie, parasitose

A FREDERICO, M CASTRO, H PACHECO, M LIMAVASQUES BEJA- PORTUGAL

Objectifs : Montrer un cas clinique d'association de deux types d'hydatidose hépatique. Matériels et méthodes : Homme de 55 ans, né au Portugal, alcoolique chronique, travailleur agricole à la saison en France et en Suisse. Opéré en 1985 d'un kyste hydatique granulosus hépatique. En 1998, une biopsie hépatique pour imagiologie soupçonneuse d'hépatome révèle un kyste hydatique. En 2002 un TC et une IRMN montrent au niveau du foie deux composants différents : une lésion kystique ovalaire e une lésion hétérogène, infiltrative, diffuse, avec des calcifications. La biopsie histologique de cette zone est négative pour cellules néoplasiques. Résultats : Après révision de l'imagerie, on pose l'hypothèse diagnostique d'une hydatidose granulosus associée à l'hydatidose alvéolaire. La sérologie confirme le diagnostic de cette forme de maladie hydatique qui parfois est difficile à différencier du carcinome hépatocellulaire. Conclusion : Malade né au Portugal, zone endémique d'echinococcus granulosus, et travailleur occasionnel en France et en Suisse, zones où existe l'echinococcus multilocularis. Les mouvements migratoires de ce patient associés à ses coutumes personnelles ont probablement conditionné l'infestation par les deux types de parasites. Ce cas est le premier décrit au Portugal. Mots clés : Foie, parasitose

L'HYDATIDOSE DE LA VOUTE ECHINOCOCCOSE MUSCULAIRE PRIMITIVE. A PROPOS D'UN CAS A ELKHVARI,A ELKHARRAS,K LEBBAR, M JIDAL,J ELFENNI, M DRISSI, S CHAOUIR, T AMIL,A HANINE, M BENAMEUR RABAT - MAROC Objectifs : Rapporter l'observation d'une hydatidose musculaire isolée, et décrire ces aspects en imagerie en coupe. Matériels et méthodes : Patient de 30 ans, admis pour une tuméfaction non douloureuse de la cuisse droite, d'apparition progressive depuis 9 mois. Un bilan radiologique a été réalisé. Résultats : L'échographie a objectivé une volumineuse masse kystique avec des images de vésicules filles. L'IRM a permis de confirmer la nature hydatique et de préciser les rapports exacts avec les structures de voisinage. La recherche d'autre localisation (pulmonaire ou hépatique) a été négative. Le diagnostic a été confirmé par l'examen anatomo-pathologique après exérèse chirurgicale. Conclusion : L'hydatidose des parties molles est peu fréquente même en pays d'endémie. D'évolution lente, souvent asymptomatique source de retard diagnostique. L'imagerie en coupes (échographie, TDM et surtout IRM) permet souvent de poser le diagnostic de présomption et d'écarter une origine osseuse dans les grandes formes d'hydatidose musculaire. Mots clés : Parties molles, parasitose

Objectifs : Dans notre travail, nous précisons les aspects radiologiques du kyste hydatique de la voûte. Matériels et méthodes : Nous étudions les dossiers d'une jeune femme de 17 ans, et un homme de 55 ans, qui ont présenté des kystes hydatiques de la voûte. Nos patients sont explorés par des radiographies standard et le scanner. Résultats : Nos malades consultent pour une tuméfaction indolore du crâne. La localisation au niveau de la voûte est primitive. Ces patients présentent des lacunes à limites nettes, multicloisonnées sur les clichés standard ainsi que le scanner. Conclusion : Le kyste hydatique de la voûte est une localisation exceptionnelle, qui peut poser un problème diagnostique et thérapeutique. Mots clés : Crâne, parasitose