Traitement des aphtes de la maladie de Behçet par sucralfate

Traitement des aphtes de la maladie de Behçet par sucralfate

1 154 6gal de facteur VIII, la pr6sence d ' u n e r6sistance ~_ la prot6ine C activ6e semble un facteur de risque propre de thrombose v e i n e u s e ...

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1 154 6gal de facteur VIII, la pr6sence d ' u n e r6sistance ~_ la prot6ine C activ6e semble un facteur de risque propre de thrombose v e i n e u s e profonde. Les i n t e r v a l l e s de confiance incitent toutefois h la prudence dans l'interpr6tation des r6sultats. A t r a v e r s c e t t e 6tude t r a n s v e r s a l e de cohorte, les auteurs reconnaissent au ph6notype r4sistance h la prot6ine C activ6e un risque propre de thrombophilie, m4me en l'absence du facteur V Leiden. L'int6r4t de cette question est 6conomique. En effet, ?a l'heure de la mise en 6vidence de multiples mutations responsables de thrombophilie, il s'agit de d6finir pr6cis6ment l'utilit6 de la recherche de chacune d'entre elles dans la pratique clinique. A partir de leurs r6sultats, les auteurs proposent : - de ne pas rechercher en Italie la mutation R506Q, dont le cofit est actuellement trhs sup6rieur h celui des traitements des thromboses <<6vit6es ~, mais de prescrire un traitement pr6ventif anticoagulant avant chirurgie h risque ; - de ne pas d6pister syst4matiquement la r6sistance h la prot6ine C activ6e avant une contraception orale en l'absence d'ant6c4dents de thrombose ; - de r e c h e r c h e r une r 4 s i s t a n c e ?a la prot4ine C activ6e lors d'une thrombose veineuse profonde, puis secondairement la mutation R506Q. Si celle-ci est n4gative, un dosage de l'activit6 du facteur VIII est pr6conis6. Un consensus en permanence actualis6 apparai't indispensable au bon usage des

Litt4rature comment4e explorations de thrombophilie, surtout si le r6sultat doit modifier la dur~e du traitement anticoagulant. Sophie Rivi6re

Traitement des aphtes de la maladie de Behqet par sucralfate E. Alpsoy, H. Er, C. Durusoy, E. Yilmaz

The use of sucralfate suspension in the treatment of oral and genital ulceration of Behc~et disease Arch Dermatol 1999 ; 135 : 529-32.

Le sucralfate est un sel d'aluminium du sucrose octasulfate propos6 dans le traitement des ulcbres gastriques et duoddnaux 6volutifs et darts le traitement pr6ventif des rechutes d'ulcbre duoddnal. Depuis l'av~nement des inhibiteurs de la pompe ~ protons, le sucralfate (Ulcar~) a 6t6 reldgu6 '~ un r61e de figuration dans le traitement de la maladie ulc6reuse gastroduoddnale. I1 a cependant 6t6 utilis6 avec succ6s pour les aphtes induits par la chimiothdrapie, les aphtes vulgaires et les ulcdrations vaginales. L'idde de cette 6quipe turque n'est donc pas nouvelle. L'originalit6 de cette 6tude r6side d'une part dans le fait qu'il s'agit non pas d'aphtes tout venant mais de ceux rencontrds dans la maladie de Behqet et, d'autre part, darts le fait que le traite-

ment est propos6 de fa~on concomitante pour les ulc6rations buccales et pour les ulcdrations gdnitales. Cette 6tude randomisde h double insu contre placebo a concern6 des patients ayant une maladie de Behqet peu s6v6re, sans atteinte vasculaire ou oculaire et ne recevant pas de traitement systdmique pour une durde de trois mois. Tous effectuaient des bains de bouche quatre fois par jour avec une suspension de sucralfate ou avec un placebo. Ceux ayant des aphtes gdnitaux s'appliquaient la suspension sur les ldsions externes ou par douche vaginale. La concentration n'est pas prdcisde mais d'autres auteurs ont pr6alablement utilisd une solution ~ 10 % (comprimds ~t 1 g 6crasds et dissous dans de l'eau distillde). La frdquence des aphtes, leur durde et leur caract~re algique ou non 6taient notds. Les rdsultats e x p l o i t a b l e s ont c o n c e r n 6 30 patients. Les groupes placebo et sucralfate 6taient comparables en fige, sexe et durde d'6volution. Compar6 au placebo, le verum diminuait la frdquence, la durde et la douleur des aphtes buccaux de fa9on significative et il raccourcissait la durde d'6volution des aphtes gdnitaux, mais non significativement. Ces rdsultats pourraient constituer un argument en faveur de l'utilisation non empirique du sucralfate dans le traitement de l'aphtose de la maladie de Beh~et, cela d'autant que son cofit est modique et que sa toldrance parait excellente. Marc Andr6