Traumatismes thoraciques sans critère de gravité initiale : analyse lésionnelle et proposition de prise en charge

Traumatismes thoraciques sans critère de gravité initiale : analyse lésionnelle et proposition de prise en charge

A154 publique (AVP) et 32,4 % de chutes. L’AVP est la cause du TRC dans 93,4 % pour les moins de 65 ans, la chute est la cause du TRC dans 70,4 % (p =...

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A154 publique (AVP) et 32,4 % de chutes. L’AVP est la cause du TRC dans 93,4 % pour les moins de 65 ans, la chute est la cause du TRC dans 70,4 % (p = 0,001). Selon le protocole, l’ade ´quation est de 70 % : 162 (77,1 %) patients auraient du ´ne ´ficier d’imagerie, 119 (73,5 %) l’ont ˆ be eu, 20 (p = 0,045) patients ont eu une imagerie qui n’e ´tait pas indique ´e, parmi les 26,5 % (43) qui auraient du ˆ avoir une imagerie 6 avaient l’indication de re ´aliser un scanner cervical d’emble ´. En tenant compte de l’a ˆge, il existe une diffe ´rence significative du taux d’ade ´quation : 48,1 % des plus de 65 ans n’ont pas eu de bilan d’imagerie alors qu’il e ´tait indique ´ contre 22,2 % (30) des moins de 65 ans (p = 0,009). Pour le bilan d’imagerie demande ´ : 57,1 % des dossiers sont en ade ´quation avec une diffe ´rence cependant suivant les a ˆges : elle est de 60,1 % pour les moins de 65 ans et de 47 % pour les plus de 65 ans (p = 0,0024). Apre `s le bilan radiographique, le pourcentage de le ´sions significatives du rachis cervical e ´tait de : 5,6 %. Conclusion.— Cette e ´tude me ˆme si l’effectif est peu important, nous a permis de mettre en e ´vidence des diffe ´rences de prise en charge et d’e ´valuation suivant l’a ˆge des patients au de ´pens des plus de 65 ans. Les dernie `res donne ´es de la litte ´rature ont pourtant de ´montre ´ que la pre ´valence des le ´sions du rachis cervical augmentait avec l’a ˆge et qu’elles survenaient aussi a ` l’occasion de traumatisme moins violent. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.311

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`re de gravite ´ Traumatismes thoraciques sans crite ´sionnelle et proposition de prise initiale : analyse le en charge T. Le Gourrierec a, A.-L. Guittonneau-Leroy a, C. Ginsburg b, E. Debuc a, S. Andre b, V. Lefranc a, K. Levecque a, D. Pateron a,* a ˆpital Saint-Antoine, AP—HP, Paris, France Service des urgences, ho b ˆpital Cochin, AP—HP, Paris, France Service des urgences, ho *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] ´s : Traumatisme thoracique ; Fracture de co Mots cle ˆte ; Pneumothorax Introduction.— L’e ´pide ´miologie des traumatismes thoraciques sans crite `res de gravite ´ initiale est mal connue et la prise en charge de ces traumatismes est mal codifie ´e. Nous avons re ´alise ´ une e ´tude re ´trospective dans 2 SAU, portant sur les patients consultant pour un traumatisme thoracique ne pre ´sentant pas de crite `res de gravite ´a ` l’accueil en analysant les circonstances de survenue et en de ´crivant les le ´sions observe ´es afin de proposer une prise en charge. ´thode.— Les malades de plus de 15 ans, venus consulter conse Me ´cutivement en janvier et fe ´vrier 2008 pour un traumatisme thoracique, sans troubles he ´modynamiques, ni de conscience et ayant une fre ´quence respiratoire < 20 cycles/min et une saturation > 96 % ont e ´te ´ inclus. ´sultats.— L’e Re ´tude porte sur 106 malades (pre ´valence 1/1000 des passages aux urgences), 70 hommes et 36 femmes d’a ˆge moyen 56  12 ans. L’origine du traumatisme e ´tait dans 54 cas une chute (5 ivresses), 7 AVP voiture, 16 AVP ve ´lo, 2 AVP pie ´ton, 9 agressions (4 ivresses), 8 accidents sportifs, 11 autres. Les examens radiologiques pratique ´s ont e ´te ´ : 83 RX de thorax, 9 scanners et 3 e ´chographies. Les fractures de co ˆtes sans complications e ´taient pre ´sentes chez 25,4 % (n = 27) des patients. Les complications visce ´rales intrathoraciques (pneumothorax traumatiques n = 4, he ´mopneumothorax n = 3 ou contusion sple ´nique n = 1) repre ´sentent 7,5 % de l’ensemble des dossiers analyse ´s. Lorsqu’il existait une fracture de co ˆte, ces complications e ´taient pre ´sentes dans 29,6 % des cas. La moyenne d’a ˆge des patients ayant eu une complication pleuroparenchymateuse est de 67 ans  10, supe ´rieure au reste de la population. Neuf malades ont e ´te ´ hospitalise ´s. Conclusion.— Les traumatismes ferme ´s du thorax sans crite `re de gravite ´ initiale sont un motif de recours fre ´quent dans les services

Re ´sume ´s d’urgences. Les complications visce ´rales intrathoraciques ne sont pas rares et justifient leur recherche syste ´matique par la re ´alisation d’un cliche ´ thoracique de face. La cine ´tique du traumatisme, l’a ˆge e ´leve ´ et l’existence d’une fracture de co ˆte sont associe ´s aux complications pleuroparenchymateuses. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.312

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Un autre mode d’immobilisation du genou M.-H. Binet *, J.-M. Bertrand ´decins de Montagne, centre me ´dical d’Avoriaz, France Me *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] ´s : Genou ; Immobilisation ; Thermoplastique Mots cle Introduction.— Les techniques d’immobilisation actuelles pour l’articulation du genou font appel ` a des attelles de se ´ries. Les orthe `ses de ` part genou disponibles dans le commerce sont tre `s nombreuses. A certains mode `les re ´alise ´s sur mesure, leur tenue est souvent ale ´atoire et leur adaptation ` a certains morphotypes peu convaincants. La pose d’une attelle du commerce n’est pas conside ´re ´e comme un acte me ´dical. Le choix d’un mode `le, d’une taille et son adaptation avec les conseils d’usage sont souvent laisse ´s a ` l’appre ´ciation du patient ou du pharmacien ; cet acte me ˆme s’il est re ´alise ´ par un me ´decin ne permet pas de cotation dans le cadre de la CCAM. ´riel et me ´thode.— Une orthe Mate `se re ´alise ´e en thermoplastique modulable a ` basse tempe ´rature a e ´te ´ teste ´e. Elle se pre ´sente sous la forme de plaques thermoplastiques sous vide de 5 tailles diffe ´rentes et d’un choix d’articulations re ´glables. Deux pie `ces sont choisies en fonction de la taille du sujet, l’une pour le segment jambier, l’autre pour la cuisse. Les pie `ces sont moule ´es apre `s immersion de 2 minutes dans un bac thermostatique. L’articulation est positionne ´e et fixe ´e par velcro. On obtient un appareil qui peut se pre ´senter suivant le re ´glage de l’articulation soit en position fixe (en extension ou en flexion a ` un angle donne ´) ou en position de ´verrouille ´e. ´sultats.— L’installation de l’appareil ne prend pas plus de 10 minuRe tes, pre ´paration, pose et prise inclues. Les constatations que nous faisons apre `s la pose de plus de 700 appareils : une parfaite adaptation ` a toutes les morphologies possibles, quelle que soit la taille ou la ` l’usage un autre avantage de corpulence. A ´terminant que celui du confort a e ´te ´ constate ´ : une tenue sans pareille de l’appareil qui n’a pas tendance a ` glisser vers le bas que l’articulation soit installe ´e en position fixe ou bloque ´e. Il s’agit de la re ´alisation d’une immobilisation, celle-ci peut e ˆtre cote ´e au titre de la CCAM. Discussion.— L’adaptation morphologique permise par le thermoplastique assure un moulage parfaitement anatomique, avec remodelage possible en cas d’amyotrophie ou en cours de re ´e ´ducation. Au chapitre des inconve ´nients un taux de remboursement moindre que les attelles de se ´rie. Les indications possibles sont extre ˆmement nombreuses en traumatologie d’urgence. Conclusion.— Nous avons adopte ´ ce type d’immobilisation pour remplacer une multitude d’autres appareils de se ´ries. Les patients et le kine ´sithe ´rapie suivant la re ´e ´ducation en ont constate ´ le be ´ne ´fice. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.313

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´re ˆt des sondes de tamponnement dans la prise Inte ´morragies maxillofaciales posten charge des he traumatiques

A. Saint-Paul a,*, A. Ltaief-Boudrigua b, B. Floccard b, O. Desebe b, J.-S. David a a ´sie re ´animation, CHU Lyon-Sud, Pierre-Be ´nite, Service d’anesthe France