Tuberculose pulmonaire à microscopie négative : à propos de 51 cas

Tuberculose pulmonaire à microscopie négative : à propos de 51 cas

A214 19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 679 Aspects radiologiques de la tuberculose sous l’influe...

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A214

19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015

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Aspects radiologiques de la tuberculose sous l’influence du VIH E.L.P. Bemba Service de pneumologie, centre hospitalier universitaire, Brazzaville, Congo Objectifs Rechercher l’impact de l’immunodépression sur les images de la radiographie thoracique des patients VIH atteints de tuberculose. Patients et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective de janvier 2013 à janvier 2014 en colligeant 80 des dossiers des patients VIH présentant une tuberculose pulmonaire avant d’être mis sous ARV et suivi au centre ambulatoire de traitement de VIH de Brazzaville. Les paramètres étudiés étaient : sociodémographique, résultat de la recherche des bacilles acido-alcoolo résistant (BAAR) ; images radiographiques ; le taux de CD4. Puis les patients ont été divisés en deux groupe : groupe 1 (CD4 < 200 cel/mm3 ), groupe 2 (CD4 ≥ 200cel/mm3 ). Résultats Notre échantillon est composé de 44 femmes (55 %) et 36 hommes (45 %) soit un sex-ratio de 0,81. La moyenne d’âge est de 37,5 ± 9,17 ans et la moyenne du taux de CD4 est de 153,13 ± 86,6 cell/mm3 . Le groupe 1 est composé de 60 (75 %) patients et le groupe 2 de 20 (20 %) patients. Dans le groupe 2, la recherche des BAAR était positive dans 75 % des cas, par contre dans le groupe 1, elle l’était dans 18,6 % des cas. Les adénopathies médiastinales, les atteintes moyennes et inférieur du champ pulmonaire, miliaire sont plus retrouvées dans le groupe 1. Par contre, les atteintes apicales, les excavations sont eux retrouvé dans le groupe 2. Conclusion L’immunodépression sévère était significativement associée à une présentation radiographique atypique de la tuberculose. Déclaration d’intérêts L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.317 680

Les effets secondaires majeurs des antituberculeux : à propos de 22 cas S. Dourmane , A. Ketfi , A. Nehal , M. Gharnaout Service de pneumologie, hôpital de Rouïba, Alger, algérie La chimiothérapie antituberculeuse est susceptible de provoquer un certain nombre d’effets secondaires majeurs imposant l’arrêt du traitement et le plus souvent l’hospitalisation. Méthodes Étude rétrospective portant sur 22 cas colligés au service de pneumologie de l’EPH Rouïba entre 2009 et 2014. Objectifs Déterminer les différents effets secondaires majeurs des antituberculeux et les modalités de leur prise en charge. Résultats Il s’agit de 14 femmes et de 8 hommes, d’un âge moyen de 49 ans, avec antécédent d’allergie médicamenteuse chez 4 patients, l’indication du traitement antituberculeux était une tuberculose pulmonaire dans 6 cas, extra-pulmonaire dans 16 cas. Les effets secondaires graves retrouvés : une réaction urticarienne cutanée généralisée dans 10 cas, une toxidermie dans 2 cas, une cytolyse hépatique dans 7 cas, une hypersensibilité avec hépatite médicamenteuse concomitantes dans 3 cas. La conduite thérapeutique chez tous les patients était l’hospitalisation avec arrêt immédiat du traitement antituberculeux. Concernant les allergies médicamenteuses, une procédure d’identification du médicament responsable était réalisée par la réintroduction à des doses progressive des antibacillaires. Les médicaments les plus incriminés étaient la pyrazinamide et la rifampicine. Le médicament responsable était arrêté définitivement dans 9 cas, une désensibilisation préconisée dans 4 cas. Pour les hépatites médicamenteuse, une réintroduction avec des doses minimales dans 7 cas.

Conclusion Les effets secondaires majeurs des traitements antituberculeux demeurent graves dans certains cas et peuvent mettre en jeu le pronostic vital, nécessitant une prise en charge rapide et adéquate. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.318 681

Tuberculose pulmonaire à microscopie négative : à propos de 51 cas L. Nacef 1 , L. Graba 2 , O. Saighi 2 Service de pneumologie, Blida, Algérie 2 STMR Blida, Blida, Algérie

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Introduction La tuberculose pulmonaire à microscopie négative est définie par un tableau clinique évocateur de tuberculose avec image radiologique évolutive et évocatrice ainsi que 6 bacilloscopies négatives. But Décrire les différents aspects cliniques, radiologiques et évolutifs de cette forme de tuberculose pulmonaire à microscopie négative dans notre service. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective, menée sur 2 ans de janvier 2012 à décembre 2013 portant sur 51 patients traités pour TPM (—) au niveau du STMR de Blida. Résultats L’âge moyen était de 30 ans avec une sex-ratio à 1,12. Les antécédents de tabagisme étaient absents sauf pour un seul patient, mais les comorbidités étaient notées dans 40 % des cas, notamment le diabète, avec un taux de 8 %. La culture était réalisée dans 84,3 % des cas, revenue positive dans 37 % des cas. L’imagerie médicale (la radiographie thoracique de face et de profil et le scanner thoracique) avait montré des infiltrats dans 80 % des cas et des lésions excavées chez 20 % des cas avec une atteinte pleurale dans 11 cas. L’atteinte parenchymateuse est bilatérale dans 45 % des cas. Le diagnostic s’est basé sur la culture de BK dans 19 cas, la biopsie pleurale dans 11 cas, l’histologie ganglionnaire dans 6 cas, et les éléments d’orientation anamnestiques, clinique et radiologique dans 15 cas. Le traitement était basé sur le RHZE dans 98 % des cas, avec des suites favorables, mais nous déplorons un décès par hémoptysie foudroyante. Conclusion Dans les pays endémiques de tuberculose et devant la négativation de BK, la tuberculose à microscopie négative doit être évoquée en présence de signes cliniques, et radiologiques évocateurs. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.319 682

Évaluation de la lutte antituberculeuse dans une unité de contrôle de la tuberculose et des maladies respiratoires (UCTMR) à Tizi-Ouzou, Algérie K. Bennamane 1 , C. Idir 2 , T. Hammani 2 , M.S. Messadi 1 Service de pneumologie, CHU, Tizi-Ouzou, Algérie 2 UCTMR Larbaa Nath Irathen, Tizi-Ouzou, Algerie

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La nouvelle stratégie du programme national de lutte antituberculeuse, basée sur le renforcement des mesures techniques dont la stratégie d’approche pratique de la santé respiratoire, a permis de stabiliser l’incidence des cas de tuberculose pulmonaire contagieuse (TPM+) et de confirmer la place importante des cas de tuberculose extra-pulmonaire (TEP), afin d’évaluer la lutte antituberculeuse à l’UCTMR de Larbaa Nath Irathen à Tizi-Ouzou. Une revue de 198 nouveaux cas de tuberculose toutes formes (Tub)