A caution regarding lymphatic mapping in patients with colon cancer

A caution regarding lymphatic mapping in patients with colon cancer

Ann Chir 2002 ; 127 : 405-10 © 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés Revue de presse des Annales A caution rega...

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Ann Chir 2002 ; 127 : 405-10 © 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés

Revue de presse des Annales A caution regarding lymphatic mapping in patients with colon cancer

Feig BW, Curley S, Lucci A, Hunt KK, Vauthey JN, Mansfield PF, et al. Am J Surg 2001 ; 182 : 707-12 Introduction : La validité de la cartographie lymphatique et de la biopsie du ganglion-sentinelle n’est pas encore établie. Le but de cette étude était d’évaluer l’apport d’une cartographie lymphatique chez les patients ayant un cancer du côlon. Méthode : Quarante-huit patients ayant un cancer du côlon ont eu une cartographie lymphatique ainsi qu’une biopsie du ganglion-sentinelle coloré au bleu d’isosulfan et une résection chirurgicale. Le ganglion était analysé par des coupe fines et par immunohistochimie à la cytokératine en plus de l’étude standard par coloration à l’hématoxyline-éosine. Résultats : Un ganglion-sentinelle a été identifié chez 47 patients (98 %). Seize patients avaient des ganglions métastasés et six avaient des métastases dans le ganglionsentinelle. Aucun patient n’avait une localisation métastatique isolée au ganglion-sentinelle. Chez dix patients, le ganglion-sentinelle était indemne de localisation métastatique alors que les autres ganglions étaient atteints, soit un taux de faux négatifs de 38 %. Conclusions des auteurs : La place de la cartographie lymphatique et de la biopsie du ganglion-sentinelle dans le cancer du côlon n’est pas aussi clairement définie que pour d’autres tumeurs. D’autre études prospectives avec plus de patients sont nécessaires pour mieux évaluer l’apport diagnostique et pronostique, ainsi que les éventuels bénéfices de cette méthode dans le cadre des cancers coliques. Commentaires de la rédaction : Voilà une étude anatomo-pathologique qui vient tempérer l’enthousiasme initial vis-à-vis de l’analyse du ganglion-sentinelle dans le cancer colique. Cette étude confirme la notion du « saut ganglionnaire » métastatique. Le taux prohibitif de près de 40 % de faux négatifs nous amène à être vigilant et à ne pas adopter cette nouvelle technologie sans évaluation objective. Cette étude soulève aussi le problème de la valeur pronostique des micro-métastases ganglionnaire, sans répondre à la question, du fait du faible effectif et surtout de l’absence de résultats cliniques à long terme. S0003394402007824/BRV

Division of short gastric vessels at laparoscopic Nissen fundoplication. A prospective double-blind randomized trial with 5-year follow-up O’Boyle CJ, Watson DI, Jamieson GG, Myers JC, Game PA, Devitt PG. Ann Surg 2002 ; 235 : 165-70 État de la question et but de l’étude : L’intérêt de la section des vaisseaux courts de l’estomac dans la chirurgie du reflux gastro-œsophagien reste controversé. Cet essai prospectif et randomisé a été réalisé pour savoir si avec un recul de plus de cinq ans, la section des vaisseaux courts offraient des avantages. Méthodes : Entre mai 1994 et octobre 1995, 102 patient ayant subi une fundoplicature complète (selon la technique de Nissen) ont été randomisés en deux groupes comportant soit la section, soit l’absence de section des vaisseaux courts. En septembre 2000, 99 patients (50 sans section, 49 avec section des vaisseaux courts) étaient inclus dans cette évaluation à long terme. Tous les patients étaient interrogés par téléphone par un observateur indépendant et ne connaissant pas le type de chirurgie. Résultats : Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes, avec un recul de cinq ans, en termes de douleur épigastrique, régurgitation, odynophagie, satiété précoce, difficulté d’éructation, anorexie, nausée, vomissement, toux nocturne, et ronflement. Il n’y avait pas non plus de différence pour le pyrosis évalué par un questionnaire binaire (oui/non) et par une échelle de 1 à 10. Aucune différence significative n’était relevée concernant la fréquence ou la sévérité de la dysphagie évaluée par un questionnaire binaire, une échelle de 1 à 10, et un score de dysphagie. En revanche, il y avait chez les patients ayant eu une section des vaisseaux courts, significativement plus d’émission de gaz coliques, ballonnement épigastrique, et évacuation du ballonnement épigastrique (éructation). Conclusions des auteurs : La section des vaisseaux courts pendant la fundoplicature n’améliore aucun critère clinique de jugement à cinq ans et elle est même associée à une augmentation de la fréquence des troubles fonctionnels. Commentaires de la rédaction : Cet article rapporte les résultats à long terme d’un essai déjà publiés par les auteurs. Les résultats à long terme confirment a priori l’absence d’utilité de la section des vaisseaux courts de manière systématique. Cependant les deux techniques