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Dépistages AgHBs et ADN VHB discordants : implication en sécurité transfusionnelle
G Model
ARTICLE IN PRESS Symposia / Transfusion Clinique et Biologique xxx (2019) xxx–xxx
S15-2
Évaluation canadienne du risque transfusionnel associé au virus de l’hépatite E selon le modèle de décision basé sur le risque (‘Risk Based Decision Making’) Gilles Delage 1 , Sheila O’brien 2 , Yves Grégoire 1 , Marc Germain 1,∗ Héma-Québec, Québec, Canada 2 Société canadienne du sang, Ottawa, Canada ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Germain)
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Depuis plusieurs années, il est reconnu que le virus de l’hépatite E (VHE) est transmissible par la transfusion. Ce risque est variable selon l’épidémiologie de l’infection dans la population considérée. Tous les receveurs n’ont pas non plus le même degré de susceptibilité à subir des conséquences graves de cette infection. Enfin, la tolérance au risque transfusionnel posé par le VHE peut aussi varier selon le contexte. Les approches varient donc d’un pays à l’autre quant à la manière de mitiger ce risque. Au Canada, les deux agences responsables de l’approvisionnement en sang, Héma-Québec et la Société canadienne du sang, ont entrepris une démarche conjointe pour faire l’appréciation de ce risque et pour statuer quant à l’approche à privilégier, selon le modèle de décision basé sur le risque, tel que développé sous l’égide du ‘Alliance of Blood Operators’. Ce modèle prévoit une démarche itérative qui impliquait initialement une formulation claire du problème, incluant un inventaire complet des options à considérer. Ensuite, le risque et les impacts économiques associés aux différentes stratégies ont été quantifiés de manière aussi précise que possible. Les parties prenantes ont été consultées afin de recueillir leur opinion quant à la meilleure option à préconiser dans le contexte canadien. Ensuite, une évaluation globale du risque fut réalisée, avec prise en compte de tous ces intrants. Les différentes options ont été comparées en regard du degré de tolérance au risque, ceci pour en arriver à une recommandation qui permette une prise de décision par chacune des organisations responsables. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.320 CL-58
Dépistages AgHBs et ADN VHB discordants : implication en sécurité transfusionnelle Daniel Candotti 1,∗ , Marion Vermeulen 2 , Piotr Grabarczyk 3 , Manuela Miletic 4 , Laure Boizeau 1 , Syria Laperche 1 1 Institut national de la transfusion sanguine, Paris, France 2 South African national blood service, Johannesburg, Afrique du Sud 3 Institute of haematology & transfusion medicine, Varsovie, Pologne 4 Croatian Institute of transfusion medicine, Zagreb, Croatie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Candotti) Le dépistage de l’AgHBs et de l’ADN du virus de l’hépatite B apparait redondant en zone de faible endémie qui recherchent les anticorps anti-HBc. Des niveaux élevés d’AgHBs associés à un ADN viral indétectable ou présent à taux faible ont été observés dans ∼5 % des dons en France. Les mécanismes moléculaires liés à ce profil biologique sont inconnus. Par ailleurs, est essentiel d’évaluer tout impact négatif potentiel sur la sécurité transfusionnelle avant d’envisager la suppression du dépistage de l’AgHBs. Des dons AgHBs positifs
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(≥ 100 IU/mL) mais DGV non-réactifs/réactifs non-répétables avec une charge virale (CV) indétectable ou < 6 IU/mL (n = 44), et DGV réactifs avec une CV < 6 IU/mL (n = 32) ont été sélectionnés en France (DGV : Ultrio unitaire [limite de détection : 12 IU/mL]) et en Afrique du Sud, Croatie et Pologne (DGV : Ultrio Plus unitaire [limite de détection : 3 IU/mL]). Après concentration virale, la présence d’ADN a été confirmé dans 75 % et 87,5 % des échantillons (génotypes A–E) et 100 % des dons étaient anti-HBc+. Les mutations identifiées dans différents éléments régulateurs critiques suggèrent une réplication virale altérée. Les propriétés réplicatives des variants sont évaluées in vitro comme modèle de substitution à des tests d’infectiosité directe. Les résultats préliminaires montrent que la majorité des variants testés présentent des capacités réplicatives similaires à celles des virus contrôles. La caractérisation de variants VHB associés à des discordances majeures entre production d’AgHBs et d’ADN VHB est essentielle à la connaissance du contrôle de la réplication virale et de la production d’AgHBs afin d’évaluer le risque infectieux potentiel associé. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent avoir un lien d’intérêt. Nature du lien Financement de recherche par la société Griffols Ltd. https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.321
S34 – Symposium formation en transfusion. Modérateurs : Jean-Michel Boiron (Saint-Denis), Jean-Jacques Cabaud (Paris) S34-1
Intérêts et limites des techniques d’enseignement à distance Marthe-Aline Jutand Université de Bordeaux, Bordeaux, France Adresse e-mail : [email protected] L’enseignement à distance serait, pour certains, devenu la réponse à toutes les situations d’enseignement et de formation complexes, quels que soient le public ciblé, les contenus transmis et les compétences visées. Il permettrait de résoudre la difficulté majeure de la coprésence spatiale entre l’enseignant et ses apprenants (distance spatiale) et pourrait ainsi permettre d’apprendre « quand on veut » (distance temporelle) et de rapprocher les milieux professionnels, académiques et culturelles (distance socio-économique et socio-culturelle). Mais comme le souligne G. Jacquinot, les défis de la formation à distance sont bien d’apprivoiser la distance et de supprimer l’absence, pour cela il est nécessaire d’user avec connaissance d’une ingénierie de formation adaptée. Il s’agira au cours de cette présentation de resituer l’attrait de l’enseignement à distance et son évolution et de présenter les différentes dimensions de l’ingénierie de formation de l’EAD (technologique, pédagogique mais aussi économique). De plus les éléments favorables et ceux néfastes au développement d’une FAD seront pointés, pour mettre en évidence l’importance de ne concevoir un enseignement à distance uniquement en ayant une connaissance précise des contenus d’apprentissage, des profils des futurs apprenants et de l’environnement économique dans lequel se développera la formation. Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.322
ARTICLE IN PRESS Symposia / Transfusion Clinique et Biologique xxx (2019) xxx–xxx
S15-2
Évaluation canadienne du risque transfusionnel associé au virus de l’hépatite E selon le modèle de décision basé sur le risque (‘Risk Based Decision Making’) Gilles Delage 1 , Sheila O’brien 2 , Yves Grégoire 1 , Marc Germain 1,∗ Héma-Québec, Québec, Canada 2 Société canadienne du sang, Ottawa, Canada ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Germain)
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Depuis plusieurs années, il est reconnu que le virus de l’hépatite E (VHE) est transmissible par la transfusion. Ce risque est variable selon l’épidémiologie de l’infection dans la population considérée. Tous les receveurs n’ont pas non plus le même degré de susceptibilité à subir des conséquences graves de cette infection. Enfin, la tolérance au risque transfusionnel posé par le VHE peut aussi varier selon le contexte. Les approches varient donc d’un pays à l’autre quant à la manière de mitiger ce risque. Au Canada, les deux agences responsables de l’approvisionnement en sang, Héma-Québec et la Société canadienne du sang, ont entrepris une démarche conjointe pour faire l’appréciation de ce risque et pour statuer quant à l’approche à privilégier, selon le modèle de décision basé sur le risque, tel que développé sous l’égide du ‘Alliance of Blood Operators’. Ce modèle prévoit une démarche itérative qui impliquait initialement une formulation claire du problème, incluant un inventaire complet des options à considérer. Ensuite, le risque et les impacts économiques associés aux différentes stratégies ont été quantifiés de manière aussi précise que possible. Les parties prenantes ont été consultées afin de recueillir leur opinion quant à la meilleure option à préconiser dans le contexte canadien. Ensuite, une évaluation globale du risque fut réalisée, avec prise en compte de tous ces intrants. Les différentes options ont été comparées en regard du degré de tolérance au risque, ceci pour en arriver à une recommandation qui permette une prise de décision par chacune des organisations responsables. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.320 CL-58
Dépistages AgHBs et ADN VHB discordants : implication en sécurité transfusionnelle Daniel Candotti 1,∗ , Marion Vermeulen 2 , Piotr Grabarczyk 3 , Manuela Miletic 4 , Laure Boizeau 1 , Syria Laperche 1 1 Institut national de la transfusion sanguine, Paris, France 2 South African national blood service, Johannesburg, Afrique du Sud 3 Institute of haematology & transfusion medicine, Varsovie, Pologne 4 Croatian Institute of transfusion medicine, Zagreb, Croatie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Candotti) Le dépistage de l’AgHBs et de l’ADN du virus de l’hépatite B apparait redondant en zone de faible endémie qui recherchent les anticorps anti-HBc. Des niveaux élevés d’AgHBs associés à un ADN viral indétectable ou présent à taux faible ont été observés dans ∼5 % des dons en France. Les mécanismes moléculaires liés à ce profil biologique sont inconnus. Par ailleurs, est essentiel d’évaluer tout impact négatif potentiel sur la sécurité transfusionnelle avant d’envisager la suppression du dépistage de l’AgHBs. Des dons AgHBs positifs
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(≥ 100 IU/mL) mais DGV non-réactifs/réactifs non-répétables avec une charge virale (CV) indétectable ou < 6 IU/mL (n = 44), et DGV réactifs avec une CV < 6 IU/mL (n = 32) ont été sélectionnés en France (DGV : Ultrio unitaire [limite de détection : 12 IU/mL]) et en Afrique du Sud, Croatie et Pologne (DGV : Ultrio Plus unitaire [limite de détection : 3 IU/mL]). Après concentration virale, la présence d’ADN a été confirmé dans 75 % et 87,5 % des échantillons (génotypes A–E) et 100 % des dons étaient anti-HBc+. Les mutations identifiées dans différents éléments régulateurs critiques suggèrent une réplication virale altérée. Les propriétés réplicatives des variants sont évaluées in vitro comme modèle de substitution à des tests d’infectiosité directe. Les résultats préliminaires montrent que la majorité des variants testés présentent des capacités réplicatives similaires à celles des virus contrôles. La caractérisation de variants VHB associés à des discordances majeures entre production d’AgHBs et d’ADN VHB est essentielle à la connaissance du contrôle de la réplication virale et de la production d’AgHBs afin d’évaluer le risque infectieux potentiel associé. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent avoir un lien d’intérêt. Nature du lien Financement de recherche par la société Griffols Ltd. https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.321
S34 – Symposium formation en transfusion. Modérateurs : Jean-Michel Boiron (Saint-Denis), Jean-Jacques Cabaud (Paris) S34-1
Intérêts et limites des techniques d’enseignement à distance Marthe-Aline Jutand Université de Bordeaux, Bordeaux, France Adresse e-mail : [email protected] L’enseignement à distance serait, pour certains, devenu la réponse à toutes les situations d’enseignement et de formation complexes, quels que soient le public ciblé, les contenus transmis et les compétences visées. Il permettrait de résoudre la difficulté majeure de la coprésence spatiale entre l’enseignant et ses apprenants (distance spatiale) et pourrait ainsi permettre d’apprendre « quand on veut » (distance temporelle) et de rapprocher les milieux professionnels, académiques et culturelles (distance socio-économique et socio-culturelle). Mais comme le souligne G. Jacquinot, les défis de la formation à distance sont bien d’apprivoiser la distance et de supprimer l’absence, pour cela il est nécessaire d’user avec connaissance d’une ingénierie de formation adaptée. Il s’agira au cours de cette présentation de resituer l’attrait de l’enseignement à distance et son évolution et de présenter les différentes dimensions de l’ingénierie de formation de l’EAD (technologique, pédagogique mais aussi économique). De plus les éléments favorables et ceux néfastes au développement d’une FAD seront pointés, pour mettre en évidence l’importance de ne concevoir un enseignement à distance uniquement en ayant une connaissance précise des contenus d’apprentissage, des profils des futurs apprenants et de l’environnement économique dans lequel se développera la formation. Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.322