Des aspects cliniques et en imagerie du syndrome endoantral

Des aspects cliniques et en imagerie du syndrome endoantral

Constanta – Roumanie, 22-28 Mai 2005 Mots-clés : ovaire, adénocarcinome ovarien à cellules claires. Un cas de diagnostic différentiel entre un cance...

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Constanta – Roumanie, 22-28 Mai 2005

Mots-clés : ovaire, adénocarcinome ovarien à cellules claires.

Un cas de diagnostic différentiel entre un cancer ovarien épithélial, un mésothéliome malin et un carcinome péritonéal primitif MOCANU L, ASCHIE M, DEACU M, MOCANU L, BOSOTEANU M, BOSOTEANU C Département d’Anatomie Pathologique, Faculté de Médecine, Constanta, Roumanie.

Objectif : L’origine du carcinome péritonéal localisé est un problème commun en pathologie, particulièrement si le patient est une femme. Matériel et méthodes : Une femme, de 51 ans était traitée par chimiothérapie pour tumeur ovarienne avec des métastases à distance (pleurésie, ascite et masses abdominales). Le traitement chirurgical comprenait l’ablation de l’utérus, des annexes, de l’épiploon où il existait des nodules tumoraux en grand nombre et d’un petit fragment du colon présentant un nodule tumoral ; les ovaires étaient non-tumoraux. Résultats : L’aspect macroscopique des tumeurs montrait une taille de 1 à 6 centimètres, d’aspect blanchâtre, solide, de consistance ferme. Au microscope, l’aspect était celui d’un carcinome avec cellules néoplastiques organisées en amas, d’aspect épithélioïde et transitionnel, avec quelques éléments papillaires kystiques séreux, suggérant un carcinome ovarien épithélial associé à un adénocarcinome papillaire, ou un mésothéliome. Les données cliniques et histopathologiques, obtenues par méthodes histochimiques (H&E, Van Gieson, Masson, PAS et Mucicarmine) et immunohistochimiques (kératine, CA 125, calrétinine) ont conduit au diagnostic de carcinome péritonéal primitif. Conclusions : Le carcinome péritonéal primitif est une tumeur rare à cet âge. Le diagnostic a été fait sur l’examen

histopathologique, fortement suggéré par des techniques histochimiques et confirmé par la méthode d’IHC. Mots-clés : carcinome péritonéal, cancer de l’ovaire.

Étude anatomo-chirurgicale des glandes parathyroïdes (lors de la chirurgie du goître bénin) BENGUERRAH A, SELAMNA R, CHIRK BELHADJ B, HAMMOUDI S Laboratoire d’anatomie médico-chirurgicale. Faculté de Médecine d’Alger, Algerie.

Problématique : La difficulté de préserver la fonction parathyroïdienne au cours de la chirurgie thyroïdienne réside dans : • la variabilité de nombre et de la situation des glandes parathyroïdes, • la dimension réduite de ces glandes et leur aspect proche le plus souvent des structures de voisinage (graisse et adénopathies), • le caractère non constant de l’origine de leur vascularisation, • les conséquences de leur atteinte sont importantes, voire vitales pour l’homme. Objectif : Cette étude de recherche anatomique sur le malade en salle opératoire a pour but : 1. De faire une étude morphologique des glande parathyroïdes (PTH) 2. D’établir une cartographie de la situation des PTH 3. De mettre en évidence l’origine de l’artère nourricière des parathyroïdes supérieures 4. De rappeler certaines règles de préservation des glandes et de leur apport vasculaire 5. De proposer devant une multitude de controverses sur la vascularisation des PTH notre technique de résection thyroïdienne Matériel : Les interventions chirurgicales ont été pratiquées par le même opérateur sur un échantillon de 100 malades porteurs de goîtres bénins : 82 femmes et 12 hommes. Méthode : Elle est basée sur une dissection anatomochirurgicale prônant le principe de la lobectomie thyroïdienne extra capsulaire ascendante stricte. Ce procédé permet : • la libéralisation complète du lobe ; bien encapsulé, il reste appendu (comme une poire à sa tige) au pédicule supérieur. • La dissection anatomo-chirurgicale permet la préservation de la branche artérielle postérieure de l’artère thyroïdienne supérieure qui vascularise dans 23 % des cas (notre série) la parathyroïde supérieure. Résultats : • Hypoparathyroïdie définitive : nulle • Paralysie récurrentielle définitive : nulle Mots-clés : parathyroïdes, thyroïde, artère thyroïdienne supérieure, lobectomie extra-capsulaire.

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Technique et méthode de travail : À l’examen extemporané de la formation tumorale, le diagnostic de tumeur maligne est posé. Les pièces opératoires après hystérectomie totale et annexectomie bilatérale sont fixées en formol, techniquées en méthode standard (inclusion en paraffine), puis les coupes sont colorées par H-E, H-PAS, PASAlcian. Resultats : Macroscopiquement, la tumeur ovarienne a un diamètre de 100 mm, la surface est irrégulière mais la capsule intacte. Sur coupe il existe des zones solides blanchâtres associées à des foyers kystiques ayant un contenu hémorragique. Le col et le corps utérin, ainsi que les trompes et l`ovaire droit étaient normaux. Microscopiquement, la formation tumorale est formée de cellules tumorales organisées en formations kystiques avec des structures papillaires, des tubes et des amas cellulaires entourés d’un stroma réduit. Les cellules tumorales sont polygonales, avec un cytoplasme abondant clair et des noyaux présentant un polymorphisme marqué. Dans la lumière des structures kystiques et des tubes et dans le cytoplasme des cellules tumorales se trouve une abondante quantité de glycogène PAS- positif. Quelques unes des lumières contiennent également des mucines Alcianpositives en quantité réduite. Conclusions : L’adénocarcinome ovarien à cellules claires est une tumeur extrêmement agressive, qu’il ne faut pas confondre avec d’autres tumeurs comme la tumeur du sac vitellin, le goître ovarien, le carcinome endométrial ou les métastases de carcinome rénal à cellules claires. Pour un diagnostic de certitude, les colorations spéciales et les analyses imunohistochimiques sont importantes.

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CALIN D (1), FRÂNCU LL (1), MOLDOVANU A (3), GHIBIRSINA C (2) (1) Départements de Cardiologie. (2) Et d’Anatomie. (3) Clinique Radiologique. Université de Médecine et Pharmacie « Gr. T. Popa », Iasi, Roumanie.

Introduction : Les sinusites en rapport avec des affections pulpaires (ou syndrome endo-antral) représentent entre 4,6 et 47 % du total des sinusites et dépendent du type de lésion

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87e CONGRÈS DE L’ASSOCIATION DES MORPHOLOGISTES

pulpaire. Les maladies infectieuses pulpaires aiguës diffusent beaucoup plus rapidement et d’une manière destructive, étant capables d’envahir, rapidement et d’une façon significative le sinus adjacent. Les aspects divers que le syndrome endo-antral peut présenter peuvent créer des difficultés de diagnostic et de traitement. Pour cette raison cette étude veut préciser exactemment la nature, les aspects cliniques et d’imagerie et le management des lésions. Matériel et methodes : L’étude clinique a inclus des patients examinés dans le cabinet dentaire pour diverses caries, pour lesquelles on a décelé des lésions périapicales et sinusales après des traitements endodontiques. Dans la majorité des cas, les patients présentaient des signes cliniques qui indiquaient une aggravation récente, mais celle-ci était dans la majorité des cas tardive pour un traitement endodontique. L’étude en imagerie (ortopantomographies, radiographies périapicales et occlusales) a précisé exactemment la nature des lésions. Résultats : L’investigation clinique du patient suspect d’une affection du sinus maxillaire doit inclure la palpation extraorale des parois antérieures et latérales du sinus et intraorale, sur la surface latérale du maxillaire. Les modifications radiologiques possibles qui peuvent être observées dans le cas de la sinusite sont l’épaississement de la muqueuse sinusale, un niveau liquide et une radiopacité complète. Les lésions périapicales les plus fréquentes déterminées par un traitement endodontique inadéquat sont l’infection périapicale chronique, l’abcès apical, les kystes, l’ostéomyélite et les cicatrices fibreuses, qui peuvent se compliquer quelquefois par des sinusites odontogènes. La pénétration du plancher sinusal pendant la chirurgie périapicale ou avec des instruments endodontiques, des irrigateurs, de la médication intracanaliculaire ou des matériaux d’obturation peut déterminer l’irritation ou l’inflammation de la muqueuse et peuvent se compliquer par une sinusite aiguë sévère par contamination bactérienne. Conclusion : Cette étude ne veut pas être de nature épidémiologique ou statistiques, mais seulement attirer l’attention sur les implications périapicales et sinusales des traitements endodontiques inadéquats. Mots-clés : dépassement apical, syndrome endo-antral, traitement endodontique.

Évolution dévaforable de la tuberculose pulmonaire chez un adolescent infectée par HIV CAMBREA C (1), CAMBREA M (2), IONESCU V (2), MARCAS C (3), ILIE M (3), RUGINA S (1)

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(1) Clinique de Maladies Infectieuses, Faculté de Médicine, Constanta. (2) Centre de Diagnostic d’Imagerie Euromedic, Constanta. (3) Hôpital Clinique de Maladies Infectieuses, Constanta, Roumanie.

Introduction : La tuberculose a connu une recrudescence au niveau mondial, en partie comme conséquence de la pandémie VIH. On observe de plus en plus de cas sévères et difficiles à reconnaître en cas de coexistence de la tuberculose avec une infection à VIH. L’imagerie joue un rôle décisif pour établir un diagnostic de précision et guide la thérapie. Objectif : La présentation d’un cas de tuberculose pulmonaire et extra-pulmonaire chez un adolescent infecté par le VIH. Matériel et méthodes : Étude des feuilles d’investigation et de clinique d’un adolescent infecté par le VIH. Résultats : Un patient âgé de 16 ans récemment diagnostiqué comme infecté par le virus VIH, fut hospitalisé durant le mois d’avril 2004 pour des signes cliniques suggé-

rant une affection pulmonaire. Le diagnostic de miliaire tuberculeuse a été établi grâce aux cultures positives pour le BK et du fait des données de la radiographie pulmonaire. Un traitement comportant 4 tuberculostatiques (HIN/ PZN/EMB/RIF) a été mis en place selon le schéma 7/7. Le patient interrompit le traitement et après un mois d’arrêt fut hospitalisé pour coma, fièvre, vomissements, toux, dyspnée et des signes de méningite. La ponction lombaire mit en évidence une méningite tuberculeuse et la quadrithérapie fut de nouveau instaurée. Le mois suivant, une IRM cérébrale a été réalisée. Elle a montré la présence de quelques disséminations hématogènes de 3 à 15 mm localisées surtout au niveau de la jonction substance blanche – substance grise avec un œdème périlésionnel sur toute la masse cérébrale. La scintigraphie cérébrale effectuée en même temps que l’IRM a montré de multiples zones d’ischémie qui entourent tous les segments cérébraux. L’évolution clinique fut très lente avec de nombreuses récidives (coïncidant à un arrêt de la thérapeutique) mais favorable. Deux mois après le début du traitement, une nouvelle IRM cérébrale a montré la persistance des lésions avec une nécrose centrale débutante. Les ventricules étaient symétriques et de taille normale. Conclusions : La tuberculose chez les adolescents infectés par le VIH peut avoir une évolution défavorable si la consultation est tardive ou si le patient ne suit pas correctement son traitement. Pour mettre en évidence les lésions pulmonaires et extra-pulmonaires (essentiellement cérébrales), l’imagerie (CT, IRM, scintigraphie) joue un rôle décisif. Mots-clés : virus HIV, tuberculose.

Étude anatomo-ultrasonographique per-opératoire du foie pour la préparation des interventions chirurgicales hépatiques BOTEA F, SÂRBU V, IUSUF T, UNC O, GULSERIN N, BOTEA I Département de Chirurgie. Faculté de Médecine, Constanta, Roumanie.

Objectifs : L’échographie per-operatoire est une bonne methode d’imagerie médicale pour étudier l’anatomie du foie pendant la chirurgie. Le but de cette étude anatomique était d’évaluer les capacités et les limites de l’échographie per-operatoire, d’établir l’anatomie exacte du foie afin d’exécuter une procédure chirurgicale optimale. Matériel et méthodes : Depuis 2001, l’échographie opératoire a été exécutée dans 87 cas opérés pour une pathologie de foie (26 cas avec le kyste hydatique de foie, 5 cas avec des abcès de foie, 7 cas avec hémangiome hépatique et 48 pour métastases hépatiques). Tous les cas ont été admis et opérés dans la II-éme Clinique de la Chirurgie – Hôpital Clinique d’Urgence de Constanta. Résultats et discussions : L’échographie avait correctement et complètement établi l’anatomie de foie dans 95,5 % (84 cas), identifiant 39 variations anatomiques ; dans 3 cas la recherche ne pouvait pas être complètement effectuée en raison des adherences viscérales intenses. Le procédé chirurgical a été modifié par ces résultats dans 74,7 % (65 cas). Conclusions : L’échographie per-opératoire est une méthode indispensable et très précise pour étudier l’anatomie du foie avec un rôle important pour établir la procédure chirurgicale appropriée, de ce fait assurant de bons résultats postopératoires. Mots-clés : anatomie clinique, ultrasonographie per-opératoire, chirurgie hepatique.